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barbet n.m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1793 - «Des milices du tyran sarde, appelés 'barbets', sous l'habit de paysan, qu'ils ne quittent point, pénètrent chaque jour dans nos lignes.» Let. des représentants du peuple près l'Armée d'Italie au Comité de Salut public, 26 brumaire-16 nov., in Robespierre, Corresp., 219 (Alcan) - LTP
1796 - «Ce mot a, depuis peu, deux autres significations différentes. Les Barbets sont des brigands, qui infestent le département de Nice, etc. et qui pillent et assassinent les citoyens, aussi bien dans leurs domicilles (sic) que sur les chemins. - A Paris, les Barbets, espèce de saute-ruisseaux, sont ceux qui courent, furètent, et s'agitent pour le compte de gros spéculateurs, afin de leur faire vendre les marchandises achetées de la première main, dont leurs magazins (sic) sont remplis, depuis le règne de l'agiotage.» Le Néologiste fr. - LTP
barbet n.m. non conv. RELAT. "rapporteur" - L, ø d ; absent TLF.
1769 - «BARBET. Dans le discours familier, en parlant d'un homme soupçonné de rapporter tout ce qu'on fait, tout ce qu'on dit, Nous disons que c'est un Barbet. Linguacciuto.» Antonini, Dict. fr., lat. et ital., II, 75a (Duplain) - P.E.
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