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appui de la main loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
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1912 - «On avance généralement assis, avec des appuis sur les mains, ce qui achève nos fonds de culottes et nos pauvres mains.» Echo des Alpes, numéro 1, 17 - C.T.
appui de la main loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «L'appui de la main très courant dans tous les procédés d'escalade peut être combiné au balancier pour atteindre une prise lointaine [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 90 - C.T.
baise-moi-ma-mignonne n. COULEUR - TLF, cit. Rostand, 1898.
1609 - «Sur le busc le lizet joly / D'incarnadin ou zinzoly, / Ou de baise-moi-ma-mignonne [...]» Sigogne, La Petite bourgeoise, in SigogneOeuvres satyriques, 264 (Bibl. des Curieux) - P.E.
baise-pied n.m. HIST. MOEURS "sens pr." - TLF, GR[85], 1896, Zola.
av. 1867 - «Le baise-pied ne se pratique plus guère qu'en Turquie et à Rome.» Th. Gautier, in Lar. GDU - P.E.
1892 - GuérinDict. des dict. - TGLPF
baise-pied n.m. RELAT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1867 - «[...] par quelles génuflexions, par quels baise-pieds lui témoigner son humilité excessive [...]» L. de Cormenin, in Lar. GDU - P.E.
belle main, belle-main n.f. ARGENT "pot de vin" - absent TLF.
Compl.DELF (Bussy-Rabutin ; ø texte)
1667 - «Pour moi, je n'irai point cette campagne ; je la vais passer dans mes châteaux à les embellir et à augmenter mon revenu, que ceux qui se mêlaient de mes affaires avaient fort diminué, par les belles mains qu'ils prenaient de mes fermiers.» Bussy-Rabutin, let., in Mme de SévignéCorresp., I, 85 (Pléiade, 1972) - A.Ré.
bien en main (être -) loc. verb. ALP.  "pour la corde" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «Pour être 'bien en main' cette corde de nylon devra posséder un diamètre d'au moins 10 mm. [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 18, juin, 242 - C.T.
changement de main, changement de mains loc. nom. m. ALP. - In Ga [1970] ; absent TLF.
1930 - «[...] il n'y a plus qu'à passer sur la plaque par changement de main [...]» La Montagne, numéro 10, juill.-août, 223 - C.T.
1934 - «Dans un ordre d'idées plus élémentaire, une éventualité qu'il importe de prévoir est celle des changements de pied et des changements de main. Opérations parfois aisées, parfois délicates au contraire, ou même impossibles, il ne faut pas se mettre dans le cas d'avoir à les effectuer là où elles pourraient être évitées.» Man. d'alpinisme, 117 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1959 - «Les changements de pieds ou de mains s'exécutent quand les prises correspondantes sont rares ; ex. : traversée surplombante du Pilastre (Ardennes) : changement de mains ; traversée avant la chaîne du Jardin Suspendu (Saussois) : changement de pieds. Cas particulier : on peut avoir à effectuer un changement main-pied, mouvement inhabituel mais très élégant ; ex. : le 65 sortie gauche (Cuvier).» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 89 - C.T.
changement main-pied loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. pied-main : RSp., 1970, Gautrat
1959 - «Les changements de pieds ou de mains s'exécutent quand les prises correspondantes sont rares ; ex. : traversée surplombante du Pilastre (Ardennes) : changement de mains ; traversée avant la chaîne du Jardin Suspendu (Saussois) : changement de pieds. Cas particulier : on peut avoir à effectuer un changement main-pied, mouvement inhabituel mais très élégant ; ex. : le 65 sortie gauche (Cuvier).» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 89 - C.T.
clés en main loc. adv. COMM. - PR[77], 1973 ; GLLF, TLF, ø d.
Pour une route
1902 - «LA ROUTE DU TOURING-CLUB. [...] 'Clés en mains' la route coûtera 500.000 francs [...] elle a la mer à droite, à gauche une forêt [...]» R. mensuelle Touring-Club de France, avr., 151a - G.S.
coeur ((avoir) le - sur la main) loc. verb. non conv. CARACT. "fig." - FEW (2, 1173b), DEL, BEI, 1779 ; L, ø d ; TLF, cit. Zola, 1880 ; GR[85], cit. Barbey d'Aurevilly.
1763 - «Cette femme était haute en verbe et parfaitement en gueule, elle avait le coeur sur la main et la main propre à faire le coup de poing ou à jeter un pavé sur le premier venu qui aurait mal parlé de ses merlans ou des ouïes de ses plies.» Du LaurensL'Arétin moderne, 185 (Bibl. des Curieux) - P.E.
essuie-main, essuie-mains n.m. ÉCON. DOM. - TLF, BW6, 1610, P. Coton ; DG, FEW (3, 323a), R, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1611, Cotgr. ; L, ø d.
1555 - «Chemises ouurées d'or et de soye, Cuïssinets brodés de perles et parfumes, Essuy-mains porfilés de soye, Mouchoers deliés, Patins de drap et satin [...]» H. Philippe de Villiers, trad. : I. RhinghierCinquante jeus divers d'honnête entretien, 57 (Pesnot) - P.E.
foutre sa main, son poing ... sur la gueule à qqn loc. verb. non conv. ACT. OBJET - DELF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1790 - «Le caporal-major [...] m'appelle ainsi sur un ton arrogant : Avance ici, hé ! Je lui demandai s'il comptoit parler à un chien. Il me répliqua : ne raisonne point, ou je te f... mon poingt sur la gueule ; il en fit même le simulacre.» Journ. du Diable, n° 31, 6 - P.E.
1793 - «[...] si quelque luron leur foutoit les quatre doigts et le pouce sur la gueule de ces assassins de la tranquillité publique [...]» Rougyff, n° 14, 209e jour de l'égalité, 2b - P.E.
frappe-main (jouer à -) loc. verb. JEUX ENFANTS "jouer à la main-chaude" - Hu, Var. hist. et litt. ; FEW (3, 763b ; frappe-main), 1690, Fur. ; absent TLF.jouer au frapemain : Hu, B. de Verville [1558-1612]
1605 - «Joue a frape-main puis aux mestiers fort joliment et reprend dextrement le mestier qu'il fault prendre, quand on faict le sien qu'il avoit choisy de tournebroche [...].» J. HéroardJourn., 770 (Fayard) - P.R.
1606 - «[...] se joue a divers jeus comme "Votre place me plaist", a burlurete avec des soldats, a frape mains J. HéroardJourn., 1, 1132 (Fayard) - P.R.
hache à main loc. nom. f. TECHNOL. "petite hache à manche court, maniable d'une seule main" - FEW (16, 145a), GLLF, GR[85], 1802, Flick ; TLF, 19e ; L, ø d.
1671 - «Item une pettite hache a main [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Paul Vachon, 6 févr., [4], [Beauport] - TLFQ
main (avoir la - malheureuse) loc. verb. non conv. ÊTRE "être maladroit" - TLF, cit. Sand, 1845 ; L, GLLF, 1867 ; DEL, GR[85], ø d.
1781 - «M. POINTU [jouant aux dés]. Tope... dix. LEANDRE. Voilà un coup manqué. M. POINTU. Voilà vos quatre cents louis. Je vous en dois six à mon tour, & c'est à vous le dez. LEANDRE. J'ai la main malheureuse. Combien jouez-vous ? M. POINTU. Je prends ma revanche. Les mille.» [Beaunoir]Jérôme Pointu, 38 (Cailleau) - P.E.
1804 - «BRISQUET [...] J'ai la main malheureuse aujourd'hui ; j'ai déjà cassé un verre et trois assiettes [...]» Dumaniant et ServièreBrisquet et Jolicoeur, 20 (Cavanagh) - P.E.
1830 - «DEUXIEME CHIFFONNIER. L'affaire est sérieuse... / Que ne t'en charges-tu ? LA SENTINELLE. J'ai la main malheureuse... / Je crains de le manquer !» Carmouche, de Courcy, DupeutyTristine, 19 (Riga) - P.E.
main (avoir la dernière -) loc. verb. ÉVÉN. "être achevé, fignolé" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. mettre la dernière main à : GR[85], cit. Ronsard ; GLLF, 1668, La Fontaine ; L, cit. La Fontaine ; TLF, cit. Courier, 1808 ; DEL, ø d
1555 - «[...] ce livre que tu vois au jourd'huy sortir en la lumiere. Lequel n'ayant eu jamais la derniere main, ains semblable à un pauvre posthume, a pris naissance apres la mort de son pere [...]» JodelleOeuvres complètes, I, 95 (Gallimard) - P.E.
main (donner un coup de -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - TLF, cit. Balzac, 1833 ; DELF, déb. 19e ; L, DG, ø d ; GLLF, Lex.[79], cit. Duhamel ; GR[85], ø d.
1801 - «CADET [...] la pièce nouvelle de Beuglan, les aventures de François ou les passions d'un coeur vicieux : tenez au vis-à-vis de ce morceau, Grébillon est de la S. Jean ; j'y ai donné un coup de main pour les vers.» AudeCadet Roussel aux Champs Elysées, 23 (Fages) - P.E.
Corr.FEW (2, 866a) (1808, D'Hautel)
1807 - «Coup de main. On appelle ainsi un travail de peu de durée, comme lorsqu'on se fait aider par des étrangers dans un moment de presse.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 245 (Slatkine) - P.E.
main (pas plus que sur ma -) loc. phrast. non conv.  MESURE - GLLF, 1784, Beaum. ; L (cit.), FEW (6/I, 286b), Beaum. ; absent TLF.autant que sur ma main : GLLF, 1678, La Fontaine ; L (cit.), FEW, La Fontaine
• non plus que sur ma main
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «Mde. SAUMON. On m'a dit comm' ça qu'un Monsieux m' demande : où c' qu'il est donc ç' Monsieux ? J' n'en vois non plus que d'sus ma main ; parlez donc La Ramée, est-ce-ty vous qui pernez c'te prétesse-là ?» VadéLes Racoleurs, 13 (Duchesne) - P.E.
main (remplir la - d'un honnête homme) loc. verb. non conv. ÉROT. "pour évoquer des contours féminins rebondis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1713 - «La gorge faite au tour, d'une blancheur à éblouïr ; la peau unie et délicate. Le sein montroit par ses mouvements réglez l'agitation du coeur dans sa respiration, et indiquoit une santé parfaite. Elle en avoit peu, mais ferme ; et elle me disoit quelquefois en plaisantant, qu'une femme en a toûjours assez quand elle en a de quoi remplir la main d'un honnête homme R. ChaslesLes Illustres Françoises, 292 - FXT
main (remplir la - d'un honnête homme) loc. verb. non conv. ÉROT. "pour évoquer des contours féminins rebondis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
• remplir la main d'un honnête ecclésiastique
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1748 - «- Oui en vérité, disait l'abbé en entrant, elle devient tous les jours plus jolie, ses tétons sont grossis au point de remplir fort bien la main d'un honnête ecclésiastique [...].» J.-B. de Boyer d'Argens (?)Thérèse philosophe, 606 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
main (être comme les deux doigts de la -) loc. verb. RELAT. - L, DDL 13, 1680, Mme de Sév. ; FEW (6/I, 287a), 1690, Fur. ; DG, R, GLLF, PR[77], ø d.unis ainsi que - : TLF, cit. Barante, 1821-24.
1640 - «estre comme les deux Doigts de la main .i. grands amis OudinCuriositez fr., 167 (Slatkine) - P.E.
main (être comme les deux doigts de la -), main (être les deux doigts de la -) loc. verb. RELAT.  "s'entendre parfaitement" - FEW (6/I, 287a), 1690, Fur. ; DG, GLLF, PR[73], TLF, ø d.
Compl.L (Mme de Sév.)
*1680 - «Vous êtes présentement les deux doigts de la main ; s'il abusoit de cette réconciliation, je vous conseillerois de vous rebrouiller [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 6 août, II, 809 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
main de passe loc. nom. f. ÉDIT.  IMPRIM. "feuilles de papier ajoutées à la quantité nécessaire au tirage pour compenser celles qui pourraient être salies, froissées ou déchirées pendant l'impression ou au cours de manipulations ultérieures" - FEW (7, 713a), TLF, DHR, 1835, Acad.
1822 - «Le S[ieu]r Pollet s'engage formellement par ces présentes à ne tirer chaque ouvrage qu'à onze cents exemplaires seulement sans mains de passe Traité, in H. de BalzacCorrespondance, I, 197 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1823 - «[...] ne tirer l'ouvrage qu'à mille exemplaires et soixante quinze exemplaires pour mains de passe [...].» Traité, in H. de BalzacCorrespondance, I, 230 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1830 - «Nous vous achetons les quatre ouvrages suivants qui seront tirés à 750 ex[emplair]es in-8° et 1000 in-12 avec main de passe double [...].» Mame et Delaunay-Vallée, lettre, in H. de BalzacCorrespondance, I, 442 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1831 - «Cette première édition [de La Peau de chagrin] sera tirée à sept cent cinquante exemplaires avec les mains de passe double [...].» Traité, in H. de BalzacCorrespondance, I, 495 (Garnier, 1960-69) - P.E.
main morte loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Pour descendre du monstre antédiluvien : un petit rappel, une 'main morte' [...]» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 4 - C.T.
main-courante n.f. ALP. - Lex.[79], ø d ; absent TLF.
1877 - «Favier reste avec nous, gardant un bout de la corde ; Ginet monte, en faisant des pas où celà est possible et en emportant l'autre bout. Je monte à mon tour en m'appuyant sur cette main-courante improvisée, puis mon père suivi de Favier se hisse ensuite à la corde que tient toujours le premier guide.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1876, 570 (Paris) - C.T.
malheureuse (avoir la main -) loc. verb. non conv. CARACT. "être maladroit" - TLF, cit. Sand, 1845 ; L, GLLF, 1867 ; DG, Lex.[79], DELF, GR[85], ø d.
• avoir la main périlleuse
  non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1795 - «DUPONT. Eh bien ! qui est-ce qui ne casse pas ? Je me rappelle que j'avais la main périlleuse aussi, étant petit. Je ne touchais à rien sans le casser.» DorvignyJocrisse changé de condition, 42-43 (Cailleau) - P.E.
manger : mange ta main loc. phrast. US. ALIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1838 - «Quand il n'était pas grand, on lui avait dit : - Si tu as faim, mange une de tes mains X. Forneret, Un Pauvre honteux, in A. BretonAnthologie de l'humour noir, 129 (Livre de poche) - P.E.
manger sa main loc. verb. non conv. US. ALIM. "fig." - DDL 19 (mange ta main), 1838, Forneret ; absent TLF.
1789 - «Arrive qui piante ; quand je n'aurons plus rin de quoi mettre sous la dent, je mangerons noute main, et je garderai l'autre au lendemain.» Les Trois poissardes, 22 (s.l.n.d.) - P.E.
marteau à main loc. nom. m. MARÉCHAL. "marteau servant à forger les pièces de moyenne grosseur" - L, GLLF, 1868 ; TLF, cit. Muller, 1903.
1670 - «[...] deux petis marteau a main avec des tenailles [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Paul Vachon, 26 juill., [3], [Beauport] - TLFQ
plume (mettre la main à la -) loc. verb. EXPRESS. "se mettre à écrire" - TLF, DHR, 1616, D'Aub. ; GLLF, D'Aub. ; DEL, 17e et cit. Sorel [1623].
1561 - «[...] lesquelz par vostre moyen peuuent estre chatiez, tant par voz escrits que autres procedures : estant bien asseuré, que quand il vous plaire mettre la main à la plume, trop mieux que moy contenterez les lecteurs & gens de bon esprit [...].» P. FrancoTraité des hernies, folio 3 r° (Cercle du livre précieux, 1964) - P.E.
prise de main, prise de mains loc. nom. f. ALP. - [RSp. : s.v. prise, in déf.], GR[85], TLF, ø d.
1905 - «Le rocher est des plus mauvais et plus d'une fois nous le sentons filer sous nos pieds. Les prises des mains, assez rares, cèdent sous le moindre effort.» R. alpine, numéro 11, nov., 356 - C.T.
1925 - «Il traversa la crevasse et fut bientôt occupé à tailler des prises de main dans un mauvais bloc conduisant à la fente.» R. alpine, vol. 26, numéro 2, 58 - C.T.
1935 - «[...] en traversant une plaque verticale délitée et exposée, une prise de main a cédé brusquement ; j'ai fléchi et rétabli l'équilibre sur mes prises de pied incertaines [...]» La Montagne, numéro 274, déc., 392 - C.T.
rouler à sa main loc. verb. CYCL.  "ne pas produire d'effort épuisant" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - Le Soir, 24 juill. - Lapaille, 35.
1965 - Le Peuple, 9 juill. - Lapaille, 35.
sac à main loc. nom. m. ACCESS. - R (cit.), GLLF, 1926, Colette ; Lex.[75], PR[77], ø d.
v. 1903 - Nouv. Lar. illustré , Légende (1897-1904) - M.C.E.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1907 - «Marthe [...] pense aux plaids, à son inséparable sac-à-main, s'enquiert de l'état du phare [préparatifs pour une randonnée en automobile] [...]» Colette WillyLa Retraite sentimentale, 253 (Mercure de France) - M.C.E.
succulente (main -) loc. nom. f. MÉD. 
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1898 - «Main succulente. Altération particulière de la main consistant en oedème chronique avec refroidissement et cyanose, observée dans la syringomyélie, l'hémiplégie (Gilbert, Marinesco).»E. LittréDict. de méd., 1764b (18e éd.) - C.H.
*1922 - «L'oedème peut se rencontrer dans les myélites aiguës, le tabes [...], la syringomyélie. Dans cette dernière affection il contribue à créer la 'main succulente' déformation nullement caractéristique d'ailleurs de cette affection puisqu'elle se retrouve également dans l'hémiplégie, dans certaines poliomyélites antérieures et même certains cas de myopathie.»St. Chauvet, in E. SergentTechnique clinique médicale et séméiologie, 810 - C.H.
tour de main loc. nom. m. ACTION  VIE PROF. "aptitude, savoir-faire" - L, cit., 1868 ; GLLF, 1873, Lar. ; FEW (13/II, 51a), 1876, Lar. ; TLF, cit. Grillet, 1901 ; GR[85], cit. Claparède. "opération tellement facile que tout le monde peut l'exécuter" : TLF, 1848, Besch.
1864 - «En même temps qu'on perfectionnait partout les procédés métallurgiques, qu'on en inventait de nouveaux, la pratique s'est vulgarisée. Les fonderies, les forges, les ateliers, ont été partout libéralement ouverts aux élèves des écoles des mines, aux ingénieurs praticiens, aux savans, aux hommes du monde désireux de s'instruire et de voir, et si quelque chose est resté la propriété d'un établissement, c'est ce qu'on nomme si bien, en termes de métier, le tour de main de l'ouvrier.» L. Simonin, in R. des deux mondes, t.54, 15 nov., 519 - M.C.