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bain de cerveau loc. nom. m. INTELL. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894-99 - «Il s'est fixé comme règle immuable, que ce soit en station ou en route, de toujours s'imposer avant dîner ce qu'il appelle son 'bain de cerveau', c'est-à-dire une heure consacrée à se promener avec un compagnon, en causant, sans qu'il soit permis de prononcer un mot de service.» Lyautey, Let. du Tonkin et de Madagascar, 199 (4e éd., A. Colin, 1942) - J.Po.
bain de pied loc. nom. m. arg. ARG. CAFÉS US. ALIM. "excédent de boisson dans une soucoupe" - TLF, cit. Larch., 1880 ; DG, GLLF, ø d.
Add.DDL
*1833 - «Le fils Larigot ne se montra pas inconsolable en apprenant la fin malheureuse de son père ; lui-même périt d'une manière funeste quelque temps après, en prenant un bain de pied dans une assiette à soupe.» E. Corbière, La Mer et les marins, part. 5, ch. 2, 220 - R.R.
*1867 - «BAIN s.m. [...] Bain de pieds [...] On nomme de même, par plaisanterie, l'excédant [sic] de café ou d'eau-de-vie qui déborde dans la soucoupe quand la demi-tasse ou le petit verre sont pleins : Garçon, un BAIN DE PIED jusqu'à la cheville.» Lar. GDU
bain de pied loc. nom. m. arg. ARG. CAFÉS US. ALIM. "fig. : excédent de boisson dans une soucoupe"
Add.DDL 14 (1833, Corbière)
*1840 - Titi le talocheur, in Larchey, Dict. (1858) - A.Do.
*1865 - «Excédant de liquide versé à dessein dans une tasse ou dans un verre ; il déborde et fait prendre au récipient un ' bain de pied' dans la soucoupe.» Larchey, Les Excentricités du langage - A.Do.
bain de pied loc. nom. m. arg. ARG. CAFÉS US. ALIM. "boisson débordant dans une soucoupe" - DDL 14, 1833, Corbière ; TLF, 1880, Larchey ; DG, ø d ; DELF, cit. Giraudoux ; GLLF, ø d.
1823 - «VENTOUSE, à Topette. En ce cas, donne-nous du Cognac et verse par-dessus les bords. (Ils se placent à une petite table.) L'ETOILE. Et le bain d' pieds, farceur ! (Topette verse sur les soucoupes.)» Francis, Dartois, Gabriel, L'Enfant de Paris, 17-18 (Huet) - P.E.
bain de sang loc. nom. m. POLIT. - GLLF, TLF, ø d.
1790 - «[...] l'Assemblée nationale [...] convaincue qu'elle doit régénérer l'empire dans un bain de sang [...]» Les Chefs des Jacobites aux Français, Pamphlet, 16 févr., in Aulard, La Société des Jacobins, I, 1-2 (Jouaust) - LTP
bain de soleil loc. nom. m. HYG. CORPS LOISIRS - TLF, cit. GDEL ; GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1933 - «Pour tous bains de soleil HELIOSAN votre crème idéale !» La Montagne, numéro 249, mai, Publ., c - C.T.
bain de soleil loc. nom. m. MÉD. - GR[85], cit. Morand, 1924 ; FEW (12, 26a), 1935, Acad. ; GLLF, TLF, ø d 1797, in DHR (s.v. bain) est erroné
1860 - «Ce serait bien le moment, en attendant ce terrible labeur, de venir prendre un ou deux bains de soleil dans mon jardin...» M. de Solms, let., 5 oct., in Sainte-Beuve, Corresp. gén., XI, 606 (Privat) - P.E.
1861 - «Un sage médecin de mes amis envoyait ses clients blafards, de Paris, de Lyon, prendre là [au bord de la Méditerranée] des bains de soleil ; lui-même s'y exposait sur un rocher des heures entières. Il ne défendait que sa tête, et pour tout le reste acquérait le plus beau teint africain.» Michelet, La Mer, 364 (Hachette) - P.E.
1913 - «Le bain de soleil, procédé thérapeutique mis en pratique en Suisse et en Allemagne, a donné des résultats extrêmement intéressants [...]» M. Abbat, in La Revue, n° 9, 1er mai, 44 - P.E.
1913 - «Le "bain chaud de soleil" est le bain pris quand le thermomètre marque au soleil une température supérieure à la température prise dans le rectum : dans le cas contraire, on donne "un bain froid de soleil" (Dr Malgat).» Foveau de Courmelles, L'Année électrique, XIII, 246 (Béranger) - P.E.
1914 - «Le bain de soleil consiste à s'étendre vêtu d'un simple caleçon en plein soleil et la tête revêtue d'un chapeau de paille. Immobile comme un lézard vous restez ainsi une heure ou deux [...]» Nos loisirs, n° 29, 19 juill., 939b - P.E.
bain à quatre sous loc. nom. m. arg. ARG. THÉÂTRE THÉÂTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «[...] les figurantes, par compagnie de dix ou douze, sont parquées dans ce qu'on appelle les bains à quatre sous.» Nérée-Desarbres, Sept ans à l'Opéra, 187-8 - P.W.
bain-de-mer adj. CHAUSS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «Soulier bain de mer, en toile à voile garni de caoutchouc, avec semelle imperméable en caoutchouc.» Journ. des dames et des demoiselles, 1er numéro de mars, 104, numéro 311, ill. (Bruxelles) - M.C.E.
1895 - «La Bottine bain de mer est [...] [un] modèle pour dame. La tige se compose de fine toile à voile ; la claque et la talonnette sont en veau russe nuance acajou. [...] Le semelage est celui qu'exige une chaussure de plage : fait en double avec talon composé de sous-bouts. [...] chaussure bain de mer [...]» Le Moniteur de la cordonnerie , 9 juin, 473a et 7 juill. - M.C.E.
1938 - «Chaussures 'bains de mer', en forte toile blanche, semelles et claques caoutchouc noir, semelles intérieures liège.» Tarif-album Manufrance, 412 (Saint-Etienne) - M.C.E.
bain-de-mer n.m. CHAUSS. - Lex.[75], v. 1900 (?) ; GLLF, déb. 20e ; absent TLF.les dict. parlent de sandale ; dans nos ex., c'est une chauss. fermée en toile ou une chauss. de caoutchouc pour se baigner
1905 - «Galoches et Bains de Mer de la VICTORIA RUBBER et Cie, à Edimbourg.» Le Moniteur de la cordonnerie et du cuir, juin, 1ère page de la couverture, Publicité (Bruxelles) - M.C.E.
1913 - «Galoches et bain [sic] de mer [...] Spécialité de souliers et Derbys toile, bains de mer, tennis." [...]» Le Référencier commercial des cuirs et chaussures de Belgique, janv., 1, Publicité et oct., 3e page de la couverture, Publicité (Bruxelles) - M.C.E.
1922 - «Stock énorme Tennis et Bains de Mer AIGLE [...]» La Chaussure, 30 avr., 34 (Liège)publicité de Redferns, Rubber Works Ltd - M.C.E.
1922 - «La chaussure à semelle simple est d'un emploi peu étendu, parce que son genre de construction ne sait [sic] donner qu'une faible garantie de résistance à l'usage. Cette confection est utilisée principalement pour les 'bains de mer' et les petites chaussures d'enfants.» J.B. Yernaux, Le Cordonnier moderne, I, ch. VI, 185 (Bruxelles, Bieleveld) - M.C.E.
caleçon de bain loc. nom. m. NATATION VÊT. - TLF, cit. Flaubert, 1878 ; L, DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1842 - «AU GAMIN DE PARIS [...] Mercerie, Bonneterie, Lingerie [...] Caleçons de bain, Costumes de bain. Beau choix de Toiles cirées.» Asmodée, numéro 17, 22 sept., 4 (Dieppe) - P.E.
1845 - «CALECON. s.m. [...] Caleçon de bain. Caleçon de nageur.» Bescherelle, Dict. - P.E.
1852 - «CALECON, s.m. [...] Caleçon de bain ou de nageur. Il s'étend des hanches au milieu des cuisses, et se met lorsqu'on se baigne en public ou en commun avec d'autres baigneurs.» La Châtre, Dict.
costume de bain loc. nom. m. NATATION VÊT. SPORT - R, TLF, PR[77], ø d.
Add.DDL
*1870 - «Un soir, elle [Miette] apporta un costume de bain qu'elle s'était taillé dans une vieille robe. Il fallut que Silvère retourna [sic] chez tante Dide chercher son caleçon.» Zola, La Fortune des Rougon, ch. V, in Le Siècle, 29 juill., [1ère page], col. 3-4 - M.C.E.
*1871 - «Toute la bande de ces dames était là [aux bains de mer] à bâiller, à attendre l'hiver, en cherchant avec désespoir un costume de bain qui ne les rendît pas trop laides.» Zola, La Curée, ch. V, 232 (Lacroix et Verboeckhoven) - M.C.E.
*1905 - «Costume de bain avec peignoir. Le costume, en serge bleue, est garni de tresse blanche ; le corsage, légèrement froncé est exécuté avec un empiècement ; on le ferme à gauche sous la patte ; les manches bouffantes sont terminées par des poignets garnis de tresse [...]» La Mode illustrée, 21 mai, 251 - M.C.E.
*1908 - «[...] elle étrenne son beau costume de bain !» Colette Willy, Les Vrilles de la vigne, Partie de pêche, 185 (La Vie paris.) - M.C.E.
*1925 - «Le maillot collant [...] a été adopté par un très grand nombre de baigneuses. [...] il en est qui n'ont point attendu mon conseil pour préférer, au maillot, le costume de bains. [...] en quel tissu tailler le costume de bain ? Le taffetas est très goûté [...]. La serge fine a toujours ses adeptes. [...] Ce costume se compose d'une seule pièce qui fait à la fois tunique et culotte.» Eve, 21 juin, 4 - M.C.E.
*1926 - «Les costumes de bain prennent depuis quelques années une grande importance. Faire de l'élégance sur ce petit bout de jersey qu'est un costume de bain semble assez difficile : on a pourtant trouvé des idées charmantes et l'on a su transformer le maillot en un minuscule petit costume à basque légèrement en forme ou bien à petites incrustations de nuance opposée.» Femina, juin, 17 - M.C.E.
costume de bain loc. nom. m. NATATION VÊT. SPORT - DDL 16, 1870, Zola ; TLF, GR[85], ø d.
1844 - «Il faut voir comme alors ces messieurs profitent de leur bonne position et quel luxe ils déploient dans leur toilette et dans leur déshabillé. Leur costume de bain est couvert de broderies, et un domestique en grande livrée les attend sur la plage pour jeter sur leurs épaules, au sortir de l'eau, un magnifique peignoir.» P. Durand, in Le Compilateur, numéro 17, 25 sept., 265c - P.E.
demi-bain n.m. HYG. CORPS - L, FEW (1, 225b ; ø sens), ø d ; absent TLF.
1671 - «On prépare un demi-bain plein de certaines petites herbes ; on m'y met.» Mme de Sévigné, Corresp., I, 265 (Pléiade, 1972) - A.Ré.
demi-bain n.m. HYG. CORPS - DDL 33, 1671, Mme de Sév. ; absent TLF.
Aux 18e et 19e - L, FEW (1, 225b), ø d ; absent TLF. 1792 - «Comme Mr a à se reprocher les excès de travail et qu'il n'a pas été à l'abri des vives affections de l'âme, il faut considérer que les organes durs péchent autant par stricture que par nature croupissante ; aussi je voudrais qu'il prit souvent des demis-bains tièdes. Je regarde même ce moyen comme essentiel pour faire réussir les fondants qui ne feraient que harceler les organes et glisser sur eux si les bains ne préparaient à l'effet fondant des remèdes.» D.M. Latour, cité in E. Seligman, La Justice en France pendant la Révolution (1791-1793), 29 sept., 279 (Plon-Nourrit, 1913) - P.B.
manteau de bain loc. nom. m. VÊT. "peignoir de plage" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1881 - «Manteau de bain.» La Mode illustrée, 181 - A.Ré.
Marie bon diable loc. nom. f. non conv. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] ma bourse est déjà plate comme l'inventaire d'une Marie bon diable, qui se retire le soir dans son taudis.» Alerte, citoyens, alerte !, numéro 2, 2 - P.E.
Marie Stuart adj. MODE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1847 - «Un petit chapeau rond, tourné en toquet Marie-Stuart, avec chefs en perles blanches ouvragées de manière à former le tour de tête et à supporter la calotte en paille de riz.» Le Moniteur de la mode, 20 juin, 58a-b - M.C.E.
1848 - «Madame Penet fait, cet été, pour la campagne, beaucoup de gracieuses coiffures Marie Stuart, composées de blondes ou de dentelles et de fleurs.» Le Moniteur de la mode, 10 juin, 50b - M.C.E.
1849 - «Le chapeau Marie Stuart devient plus élégant lorsqu'il est orné de trois branches de roses, une au milieu du chapeau, et les autres sous la passe près des brides.» Journ. des demoiselles, sept., 282b (Bruxelles) - M.C.E.
1850 - «Presque tous les bonnets parés ont la forme Marie-Stuart, c'est dire qu'ils avancent en pointe arrondie sur le front et relèvent sur l'oreille pour laisser la place au velours, aux fleurs et aux rubans.» Journ. des demoiselles, janv., 27a (Bruxelles) - M.C.E.
Marie Stuart loc. adj. COIFF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1849 - «Pour les coiffures en cheveux, elles varient selon l'air de la figure [...]. On portera cet hiver des coiffures Valois, Médicis et Marie Stuart [...]» Le Moniteur de la mode, 1er numéro de nov., 171b - M.C.E.
Marie Stuart (à la -) loc. adj. MODE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1834 - «Voyez-la, cette pensée, se faisant tour-à-tour noeud de rubans, gaze légère, couleur tendre, manche à gigot, corsage à la Marie Stuart ; [...]. La parure d'une femme contient plus d'idées que le plus gros livre.» Ch. Ballard, La Mode à Paris, par. VIII, in Paris, ou Le Livre des cent-et-un, t. XIV, 197-8 (Ladvocat) - M.C.E.
1849 - «[...] ceux [les petits bonnets] à la Marie-Stuart dont la pointe sur le front, est ornée d'une petite ruche [...] Viennent ensuite les bonnets en tulle à la Marie-Stuart [...] dont la pointe, arrondie sur le front, est surmontée d'un noeud plat [...]» Le Moniteur de la mode , 10 août, 98b et 30 août, 114b - M.C.E.
Marie Stuart (à la -) loc. adj. Anthroponymesur Marie StuartMODE - DDL 16, 1849, Journ. des demoiselles ; absent TLF. toquet Marie-Stuart : DDL 16, 1847
Add.DDL 30 (1825)
*1838 - «On apprendrait l'histoire de France, l'histoire d'Angleterre et la géographie, rien qu'en lisant le journal des modes. Chapeaux à la Marie Stuart, à la Henri IV, coiffures à la Mancini, noeuds à la Fontanges, résilles espagnoles, turbans égyptiens.» D. de Girardin, Let. parisiennes, 258 (Charpentier) - P.E.
Marie Stuart (à la -), Marie-Stuart (à la -) loc. adj. Anthroponymesur Marie StuartMODE - DDL 16, 1834, Ballard ; absent TLF.
1825 - «Au fait, je ne vois pas pourquoi un poëme à la Scarron ne serait pas d'un genre aussi nouveau et par conséquent aussi bien du ton du jour, que des cheveux à la Ninon, un chapeau à la Marie Stuart et une robe à la missionnaire.» J.B. Simonnin, Le Mérite des femmes travesti, 175 (Louis) - P.E.
1830 - «Le corsage à la Marie Stuart, était drapé en coeur, et les manches de blonde en oreilles d'éléphant, dépassant un peu le coude [...]» Le Follet, numéro 10, 10 janv., 4 - P.E.
1832 - «La majeure partie des corsages sont à plis drapés ; quelques-uns se font aussi à la Marie-Stuart, mais leur pointe descend moins bas que cette forme ne l'exige ordinairement.» Le Petit Poucet, I, 461 - P.E.
marie-chantalesque adj. Anthroponymesur Marie-ChantalVALEUR "prototype de la snob ridicule" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1977 - «'Nos appartements sont les plus chers de Paris.' C'est un des slogans marie-chantalesques utilisés par les promoteurs pour vendre 'Les Palais de Chaillot' [...]» M. Gaillard, in Le Canard enchaîné, 14 déc., 4 - P.E.
marie-chantalesque adj. Anthroponymesur Marie-Chantal"futile, snob" - DDL 24, 1977 ; absent TLF.
1964 - «Continuer à s'extasier en 1964 sur le Mépris ou le dernier Hitchcock, relève des plaisirs futiles d'une civilisation marie-chantalesque à bout de souffle [...]» Cinéma 64, mars, 14 - J.Gi.
marie-graillon n.f. non conv. INJURE "femme malpropre" - FEW (6/I, 339a), GLLF, Lex.[75], 1701, Trév. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
Compl.E (1649)
1649 - «Dame Barbe. Adieu, adieu mary graillon / Tronez moy le dos au plus viste / Car iour de guieu cy tu mirite / Tu veras que paise ma main / Peste à poux chesne de putain / Voyez moy se beau masqu'arade [...]» Suitte de la Gazette de la place Maubert, 6 (Mettayer) - P.E.
marie-grognon n.f. non conv. CARACT. "femme acariâtre" - FEW (6/I, 339b ; rég.), ø d ; absent TLF.
1756 - «MARGOT. Marche donc quand on t' parle fichu marigroignon, çà piaule toujou pendant q' çà derait est tout réjoui. CATHERINE. J' crais ben ; n'y a ti pas grand sujet d' sauter pendant q' j' navons pas seulement cor étréné d'un putin d' iard ?...» Dialogue entre deux poissardes sur la prise du fort Saint Philippes, 1 (s.l.n.d.) - P.E.
1807 - «Marie grognon. Se dit d'une femme ou d'une fille qui a l'humeur inégale ; qui est toujours à bouder, à grimauder.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, II, 115 (Slatkine) - P.E.
marie-salisson n.f. non conv. INJURE "femme malpropre" - DDL 19, 1783 ; FEW (17, 13a), 1821 ; absent TLF.
N.pr. 1726 - «Air 51. Marie Salisson est en colere. O ciel ! quelle vapeur m'environne ? / Ho ! ho ! tourlouribo.» Arlequin Atis, in Les Parodies du nouveau théâtre italien, II, 352 (Briasson) - P.E.
marie-salope n.f. non conv. INJURE "femme malpropre" - FEW (17, 13b), Lex.[75], PR[77], 1831 ; TLF, 1845, Besch. ; GLLF, déb. 19e ; L, R, ø d.
• marie-salisson - FEW, 1821, Desgr. ; absent TLF.salisson : Gc, Lex.[75], 1585, Cholières ; L, DG, Cholières
1783 - «On vit ces Maries-salissons / venir couvertes de chiffons [...]» La Vérité des servantes, in Chansons, ariettes [...] choisies par Baptiste dit le Divertissant (Impr. Valleyre) - P.E.
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