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aura n.f. d'apr. lat. CHIM. "émanation ou principe subtil d'un corps, d'une substance" - DHR, 1793 ; GLLF, fin 18e ; absent TLF.
n.m. - TLF, cit. Abellio, 1946 ; GR[85], ø d. "A propos d'un alcool, d'un vin" 1767 - «Je ne déguiserai point que les eaux-de-vie ne retiennent quelque chose (un aura) des vins ou substances vineuses dont elles ont été tirées, & qu'un goût & une odeur particulière ne les caractérisent. Ce principe, esprit recteur, cet aura réside sans doute dans cette huile dont il est question : les huiles, dans les végétaux, sont communément le véhicule de cette substance singuliérement incoercible.» Abbé Rozier, Mém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 129 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
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