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arrière (revenir sur l'-) loc. verb. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «[...] pas assez d'avancé indiquait l'insuffisance des coureurs, qui, revenant 'sur l'arrière' étaient victimes de chutes fréquentes.» Neige et glace, avr. - Gredig.
arrière chambre loc. nom. f. HABITAT - TLF, 1534, Rab. ; Hu, Rab. ; Gc, Larive ; FEW (2, 131b ; arrierechambre), 1611, Cotgr.
1531 - «CONCLAVE conclauis, n.g. & conclauis huius conclauis, f.g. Vng lieu secret au derriere de la maison la ou on se retire pour parler ensemble secrettement, vng cabinet ou arriere chambre.» R. Estienne, Dictionarium, 134 v° - P.E.
arrière-ambition n.f. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] au garage, le premier truc que j'entends, c'est Kiki qui pousse sa gueulante dans la ruelle, où je me range justement pour faire mes comptes, il est là-bas au fond, en train de faire ses vocalises, il doit avoir l'arrière-ambition de devenir acteur, ce chien !» V. Thérame, La Dame au bidule, 207 (Ed. des Femmes) - K.G.
arrière-amour-propre n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «Mabillon parle à pleine ouverture de coeur ; aucun arrière-amour-propre ne corrompt la sincérité de ses aveux [...]» Chateaubriand, Vie de Rancé, 144 (Gallimard) - R.F.
arrière-automne n.m. CLIMATOL. "fin de l'automne" - TLF, GR[85], 1883, Loti.
1836 - «C'est Cécile en fuite, en robe rose, les cheveux extrêmement épars en signe de faute et d'affliction ; quoique en pleine fuite, elle demeure assise sous un arbre sans feuilles, car c'est l'arrière-automne, et il fait froid.» R. Töpffer, L'Imagerie populaire, in Abbé Relave, La Vie et les oeuvres de Töpffer, 345 (Hachette, 1886) - P.E.
arrière-boutique n.f. COMM. HABITAT - FEW (25/II, 22a), Mat.I, TLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1508 ; GLLF, déb. 16e ; DG, 16e, Du Pinet ; R, cit. Musset ; L, Rs, ø d.
• erriere bouticle - ø t. lex. réf. ; absent TLF.arrière bouticle : Gc, 1548
1501 - «[...] faudra desmolir la porcion sur la rue de l'erriere bouticle d'iceluy Le Tellier [...]» Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris, I, 56 (Impr. nat.) - P.E.
arrière-cerveau n.m. ANAT. - PR[72], Rs, 20e ; absent TLF.
1879 - «La cellule cérébrale postérieure se divise comme l'antérieure en deux parties, dont l'une, la plus rapprochée du cerveau moyen, formera la protubérance et le cervelet [...], et l'autre, en continuité directe avec la moelle (arrière-cerveau), constituera le bulbe.»M. Duval, Cours de physiologie, 726 (4e éd.) - C.H.
arrière-corps n.m. ARCHIT. - BW5, DG, FEW (2, 1214b), GLLF, ND3, PR[73], TLF, 1690, Fur. ; L, ø d.
1546 - «La voulte estoit ioincte aux costieres, par vne ceincture qui commencoit aux chapiteaux des arrierecorps de la porte, côtinuee iusques au fondz de l'entree, contenat en logueur (ainsi que ie pouoye iuger par raison de perspectiue) douze pas, ou enuiron.» J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, f°18 v° (Club des Libr. de France) - P.E.
arrière-crainte n.f. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1960 - «[...] oui, je comprends, un soupçon de sacrilège en arrière-crainte, très bien, j'éprouve aussi.» A. Sarrazin, Biftons de prison, 202 (Pauvert, Livre de poche, 1977) - K.G.
arrière-crâne (d'-) loc. adj. INTELL. "de derrière la tête" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «Je regrettais déjà ce rabibochage hypocrite, ma curiosité de bignole. Saindoux pouvait m'entraîner dans une drôle d'embrouille avec Mario. Ça, son idée d'arrière-crâne peut-être.» A. Boudard, La Cerise, 415 (La Table Ronde, Folio) - K.G.
arrière-envie n.f. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «[...] il voudrait dormir appuyé contre elle, parce qu'il a sommeil, un mélange de sommeil et d'arrière-envie de pleurer qui ne vient pas [...]» V. Thérame, Bastienne, 217 (Flammarion) - K.G.
arrière-gorge n.f. ANAT. - PR[72], GLLF, TLF, 1866, Lar. GDU.
1831 - «La Gangrène une fois développée dans l'arrière-gorge, on touchera profondément les eschares avec le nitrate acide de mercure [...] ou tout autre caustique [...]»F. Foy, Cours de pharmacologie, II, 289 (Paris, Germer-Baillière) - C.H.
1837 - «C'est par l'arrière-gorge que l'air doit passer avant d'aller dans les poumons.»A. Raciborski, Précis pratique et raisonné du diagnostic, 734, note - C.H.
arrière-monde n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf.sens propre : TLF, 1857, Michelet
1947 - «Cette libération totale [selon Schopenhauer] nous oriente, par le symbolisme du Nirvâna, vers la notion 'vide' d'un Arrière-Monde mystérieux, celui de la volonté [...]» J. Segond, Traité d'esthétique, 193 (Aubier) - J.S.
arrière-moutard n.m. non conv. FAMILLE - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1843 - «Lui, le fils de mon fils et ces petits soiffards, / Fils du dit, sont ergo[...] mes arrière-moutards.» Dupeuty et Langlé, Les Buses graves, I, viii - P.W.
arrière-pays n.m. GÉOGR. - TLF, 1921, Vidal de La Blache ; GLLF, 1949 ; PR[73], Rs, BW5, 1959.
1898 - «[...] pour essayer de déterminer la ligne frontière entre les arrière-pays du Dahomey français et du Lagos anglais.» L'Illustration, 12 mars, 204a - M.H.
1901 - Nouv. Lar. illustré , (s.v. hinterland) (1897-1904) - M.H.
arrière-petit-cousin n.m. FAMILLE - TLF, GR[85], 1842, Hugo ; GLLF, 1866, Lar.
1721 - «SILVIA [...] il a un arriere-cousin qui en est mort. COQUINOT. Je ne vois dans toute sa parenté qu'un arriere petit cousin qui en soit mort, voilà une maladie de famille qui n'est pas bien prouvée.» [Saint-Jore], Oeuvres mêlëes, Arlequin en deuil de lui-même, II, 219 (Chatelain) - P.E.
1798 - «[...] et ce sont les cousins, les arrières-petits-cousins, que le coche nous a vomis de je ne sais où [...]» Testard, La Bible à ma tante, 5 (Impr. rue des Droits-de-l'Homme) - P.E.
arrière-saison n.f. SEXE ET ÂGE "par ext." - Gc, Du Villars [1550-59] ; GR[85], Chaulieu [v. 1660-1720] ; TLF, cit. C. d'Harleville, 1792 ; GLLF, cit. Mme de Puisieux.
*1624 - «Clorinde, le Soleil est encore beau quand il se couche ; l'arriere-saison est agréable, mais nous n'avons que de bonnes années que les premieres [...]» Guez de Balzac, Les Premières let., I, 203 (Droz, STFM) - P.E.
*1628 - «Lors que la femme arrive en l'arriere-saison / Permis de se pourvoir sur le commun chez celle / Qui voudra se laisser prendre à nôtre êtincelle [...]» A. Hardy, La Belle Egyptienne, 85 (Schena-Nizet) - P.E.
*1637 - «[...] si tu és amoureux dans ton arriere-saison, tu auras vn double supplice [...]» Trad. : Guarini, Le Berger fidelle, 10 (Courbé) - P.E.
arrière-salon n.m. HABITAT
Compl.TLF (1813, Jouy)
1813 - «C'est un arrière-salon, dans le fond du café [...]» [Jouy], L'Hermite de la Chaussée-d'Antin, III, 201 (Pillet) - P.E.
arrière-saveur n.f. PERCEP. - TLF, 1852, Flaubert.
1796 - «Dans les substances soit liquides soit solides qui éprouvent quelque dissolution, leur saveur se dissout aussi et le sens du goût trouve dans les parties qui constituent cette saveur je ne scais quel détachement, je ne scais quelle séparation. Il s'opère par ces séparations et ces détachemens ce qu'on appelle un arrière-goût, qui est produit par une arrière-saveur, c'est-à-dire par une saveur particulière distincte et postérieure à la saveur générale qui perd son homogénéité.» J. Joubert, Carnets, I, 113 (Gallimard) - P.E.
arrière-sommité n.f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «C'est lui seul /le Pelvoux/ que l'on voit de la vallée, car il cache de sa masse formidable les arrière-sommités qui, telles que la Barre des Ecrins, le dépassent pourtant en hauteur.» J. Gourdault, La France pittoresque, XIII, 230 - R.R.
arrière-sourire n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Tandis qu'il se penchait sur la table, les yeux de Camille rencontrèrent la perle en poire de sa cravate, une perle de mille louis. Elle eut un arrière-sourire [...]» M. Prévost, Les Don Juanes, 89 (La Renaissance du livre) - R.A.
arrière-train n.m. CH. DE FER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «[...] la machine et son arrière-train [...]» Mercure ségusien, 8 août - Wexler, 111.
arrière-voussure n.f. ARCHIT. - Mat. I, PR[67], GLLF, TLF, 1567, Ph. de L'Orme ; Gc, Hu, Delorme ; FEW (14, 620b), 1676, Félibien ; DG, 1690, Fur. ; L, ø d.
1561 - «Prenez le cas que lon vueille faire une arriere uoulsure [...]» Delorme, Inventions, 48 v° (Paris) - B.G.
arrière-vue n.f. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1784 - «Ses camarades [d'école] le corrigeront mieux que ses parents et ses maîtres. Vivant avec des enfants qui n'ont encore ni arrière-vues, ni politique, il s'accoutumera à l'égalité, sentiment précieux [...]» [Gabriel Bonnot de Mably] l'Abbé de Mably, Principes de morale, in Coll. complète des oeuvres de Mably, vol. 10, 401 (Impr. Desbrière) - J.S.
arrière-été n.f. CLIMATOL. "fin de l'été" - TLF, 1951, Gracq.
1884 - «Jean regardait la petite maison réchauffée de cette lumière douce d'arrière-été.» A. Daudet, Sapho, 300 - Burns, 149.
1887 - «Des souffles d'arrière-été courbaient la cime des marronniers flétris.» F. Vandérem, Les Deux rives, XVII - Burns, 149.
1946 - «Le temps est tiède, d'arrière-été, plutôt que d'automne.» P.T. Pelleau, Saint-Pol Roux le Crucifié, XIV, 202 - R.R.
besoins (petits -) loc. nom. m. SANTÉ - TLF (au sing.), 1838, Stendhal ; R, PR[77], cit. Courteline ; GLLF, DELF, ø d.
1785 - «[...] ils ne s'en tinrent point là, et de ce même jour on proclama une nouvelle loi qui parut être l'ouvrage du libertinage sodomite de la veille, une nouvelle loi, dis-je, qui statuait qu'elles serviraient, à compter du 1er de décembre, tout à fait de vase à leurs besoins, et que ces besoins, en un mot, gros et petits, ne se feraient jamais que dans leur bouche [...]» Sade, Les 120 journées de Sodome, t. 2, part. 1, 167 (Coll. 10/18, 1975) - R.R.
boutiens (grands/petits -) loc. nom. m. plais. CARACT. - Ls (gros -, petits -), FEW (15/I, 217b ; petits -), ø d ; absent TLF.
1883 - «Dans Gulliver, il est question d'une peuplade imbécile où tous les hommes politiques pâlissent devant ce grave problème : Doit-on casser les oeufs par le petit bout ou par le gros bout ? Nous avons eu aussi, nous, la semaine dernière, notre querelle des grands boutiens et des petits boutiens. [...] Ferry, au Havre, a-t-il dit qu'il gouvernerait avec le grand U, c'est-à-dire avec l'Union républicaine, groupe de la Chambre, ou bien avec le petit u, c'est-à-dire avec l'union des républicains ?» Le Triboulet, 28 oct., 6b - G.S.
boyaux (aimer comme ses petits -) loc. verb. non conv. AFFECT. - TLF, cit. Balzac, 1837 ; L, DG, ø d ; DELF, cit. Salacrou.
• aimer plus que ses menus boyaux - ø t. lex. réf. ; absent TLF. aimer comme - : Hu, DELF, Larivey
1576 - «Philippin. Ascagne est vostre corriual et le bien-aimé : car Madamoiselle Lucelle l'aime plus que ses menus boyaux.» [L. Le Jars], Lucelle, 55 (R. du Petit Val) - P.E.
boyaux (aimer comme ses petits -) loc. verb. non conv. AFFECT. - TLF, cit. Balzac, 1837 ; L, DG, ø d ; DELF, cit. Salacrou.
1640 - «[...] ie l'aime comme mes petits Boyaux .i. ie l'aime extremement.» Oudin, Curiositez fr., 59 (Slatkine) - P.E.
1786 - «Je vous chéris comme la prunelle de mes yeux ; je vous aime comme mes petits boyaux ; c'est une chose sûre [...]» Beffroy de Reigny, Les Lunes du Cousin Jacques, numéro 8, 98 - P.E.
cochons (si les petits - ne le mangent pas) loc. phrast. non conv. ÉVÉN. "s'il ne lui arrive rien de fâcheux" - BEI, 19e ; DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.
1894 - «Tantôt elle se plaît à reconnaître que, si les petits cochons ne le mangent pas, il fera, plus tard, un gars huppé.» J. Renard, Poil de carotte, 314 - FXT
*1912 - «- [...] Voilà l'homme, cher ami. Ah ! il ira loin, de ce train-là, si les petits cochons ne le mangent pas [...] !» Courteline, Les Linottes, in Courteline, Théâtre..., 531 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
dépouilleuse d'enfants loc. nom. f. CRIMES - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1783 - «Dépouilleuses d'enfans. Je viens de parler de certaines allées ; en voici d'autres où les femmes dont j'ai à faire le portrait n'y habillent point ceux qui sont nus ou qui attendent un vêtement pour aller à vêpres et de là à la Courtille. Au contraire, ces femmes dépouillent des enfans pour s'emparer de leurs habits. [...] Une sentence du Châtelet a été confirmée par arrêt du parlement du 8 juin 1779. Elle condamne une raccommodeuse de dentelles à être fouettée et marquée, et renfermée à l'hôpital de la Salpétrière pendant neuf ans, préalablement mise au carcan avec un écriteau devant et derrière, portant ces mots : dépouilleuse d'enfans.» Mercier, Tableau de Paris , t.5, 284 et 285-6 (Amsterdam) - TGLF
dérapage latéral arrière loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Le dérapage latéral est celui qui s'effectue selon la ligne de plus grande pente, vient-il d'être dit. On le nomme dérapage latéral 'pur' s'il est effectué skis toujours transversalement disposés par rapport à la ligne de plus grande pente, - dérapage latéral 'avant' si les spatules se trouvent au-dessous de la ligne horizontale passant par la fixation, - dérapage latéral 'arrière' si ce sont les talons qui se trouvent au-dessous de cette ligne.» A. Jacques, Ski de descente, 85 (Arthaud) - C.T.
enfants (il n'y a plus d'-) loc. phrast. PHRASÉOL. "fig." - GR[85] (cit.), DEL, 1673, Mol. ; FEW (4, 659b), 1690, Fur. ; BEI, 17e ; TLF, cit. Balzac, 1843 ; L, ø d.
• il n'y a plus d'enfance - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1638 - «Vne fille à douze ans sçait autant de malice / Que celle qui iamais n'a fait d'autre mestier, / Que de suiure d'amour le penible sentier / Le plus ardent desir qui possede leur ame, / Est de leur veoir le nom de fille, en femme : / Il n'y a plus d'enfance à ce que ie puis veoir [...]» L.C. Discret, Les Nopces de Vaugirard, 68 (Guignard) - P.E.
enfants blancs loc. nom. m. HIST. Angleterre- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1776 - «[...] des séditieux appelés Enfans blancs, à qui on a donné ce nom, d'après l'usage où ils sont de porter une chemise blanche par dessus leur habit.» Aff. de l'Angleterre, I, 20 - Proschwitz, 246.
enfants bleus loc. nom. m. pl. non conv. HIST. RÉVOL. "membres de la Garde nationale ?" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «[...] tous les bons enfans bleus, tous les patriotes [...]» [Lemaire], 4e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 4 - P.E.
1790 - «Je fais bon de deux cent mille hommes, capables au premier coup de fusil de se montrer armés, en comptant les jeunes volontaires de bonne volonté qui se joindront à nos bons enfans bleus.»[Lemaire], 4e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 4 - P.E.
gardeuse d'enfants loc. nom. f. MÉTIER - ø t. lex. réf.gardeuse : TLF, cit. Huysm., 1879.
1818 - «Que deviennent ces pauvres petites ? on les met chez une gardeuse d'enfans pour six ou dix sous par mois, afin de s'en débarasser aux heures où elles incommodent : et dans cette école de fainéantise, elles prennent toutes sortes de vices, et oublient le peu qu'elles savent.» Mme de Genlis, Dict. critique et raisonné des étiquettes de la Cour, t. 1, 151 ; cf. 154-5 - R.R.
1825 - «Je fis le mémoire qui m'étoit commandé, et, pour le mieux faire, j'employai quinze jours, depuis huit heures du matin jusqu'à deux heures après midi, à visiter de nouveau les écoles, grandes et petites, et les gardeuses d'enfans, non-seulement de mon quartier, mais de tous ceux de Paris ; et comme je n'avois pas le droit d'interroger dans ces derniers, je m'y présentois sous le prétexte d'avoir des enfans à y placer.» Mme de Genlis, Mém., t. 6, 41 (Londres, Colburn) - R.R.
huile de petits chiens loc. nom. f. PHARM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1850 - «Huile de petits-chiens. Oleum catellorum. Elle était préparée en faisant cuire jusqu'à consomption de l'humidité trois chiens nouveau-nés dans 1440,0 d'huile d'olive, ajoutant alors origan, serpolet, pouliot, marjolaine, millepertuis, aa 60,0 et passant au bout de quinze jours. Contre la goutte et le rhumatisme. Cette préparation a longtemps figuré au Codex.» Dorvault, L'Officine, 324 (Labé) - P.E.
lunette arrière loc. nom. f. AUTOM. - TLF, 1912, La Vie autom. ; GLLF, 1931, Lar. ; Rs, cit. Le Clézio ; PR[77], 20e.
1912 - La Vie automobile, 643 - Fr. mod., 42, 357.
marche arrière loc. nom. f. AUTOM. - TLF, 1895, M. Stapfer (même texte) ; PR[72], GLLF, ø d.
1895 - «La machine n'avait pas de marche arrière.» Let. de M. Stapfer à M. Louis Lockert, 2 déc., in La France automobile, n° 12, 92 - E.W.
oignes (aux petits -) loc. adv. abrév. de aux petits oignonsnon conv. VALEUR "excellent" - FEW (14, 44b), 1878, Larch. ; absent TLF, GR[92].
1866 - Delvau, Dict. de la langue verte - K.G.
oignons (aux petits -) loc. adj. non conv. VALEUR "excellent"
• aux petits zoignes - ø t. lex. réf. ; absent TLF. aux petits oignes : DDL 23, 1866, Delv. ; FEW (14, 44b), 1878, Larchey
1879 - «Lapierre m'a envoyé ce matin un article de Zola, qui est vraiment 'aux petits zoignes !'. Mon opinion secrète est que le dit Zola est dans le Vrai. Le public a été injuste envers l'Education et les jugements portés sur la conclusion me révoltent encore, bien que je ne me croie pas un monstre d'orgueil ?» Flaubert, Corresp., Suppl., let. à Mme Brainne, 10-11 déc., 287 (Conard, 1954) - TGLF
pains (se vendre comme des petits -) loc. verb. non conv. COMM. MESURE "se vendre très facilement, en grande quantité" - DEL, GR[85], ø d ; absent TLF. s'enlever comme des petits pains : TLF, cit. A. Daudet, 1890 ; GLLF, ø d
• se vendre comme du pain - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1766 - «Voilà un excellent Livre ; il va se vendre comme du pain.» [Du Laurens], Le Compère Matthieu, III, 233 (A Londres) - P.E.
1818 - «Il serait trop faible de dire, suivant l'expression vulgaire, que l'ouvrage se vend comme du pain ; il faut ajouter : Comme du pain en 1794, car on est à la queue pour s'en procurer des exemplaires.» Petite chronique de Paris, année 1818, 21 (Eymery) - P.E.
pains (se vendre comme des petits -) loc. verb. non conv. COMM. MESURE "se vendre très facilement, en grande quantité" - DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.se vendre comme du pain : DDL 38, 1766, Du Laurens ; s'enlever comme des petits pains : TLF, cit. A. Daudet, 1890 ; GLLF, ø d
1927 - «[...] ils n'auront [...] que l'embarras du choix entre les nombreuses galeries où sont exposés des "petits tableaux" qui se vendront, nous l'espérons, comme des petits pains [...].» L'Art vivant, janv., 40, A - A.L.
paquets (petits -) n.m. pl. JEUX CARTES - FEW (16, 613b), 1874, Lar. ; absent TLF.au sing. : FEW, Ls, 1871.
av. 1799 - «Hier au soir un jeune homme employé aux fermes, qu'une vieille friponne génoise a conduit à souper chez nous, après avoir perdu quarante louis aux petits paquets, jeta les cartes au nez de mon hôtesse l'appelant voleuse.» Casanova, Un Vénitien à Paris, part. II, ch. 3, 152-3 (1960) - R.R.
petit, petit ..., petits, petits ... loc. interj. APPELL. "pour appeler les poules" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1691 - «MARINETTE avec un chien et une houlette [...] Petits, petits, petits [...] Petits, petits, petits (elle les chasse & s'en va.) ARLEQUIN. Elle les mene comme une bande de petits poulets-d'Inde ; voïez qu'ils sont dociles !» L.A.D.S.M., Ulisse et Circé, in Gherardi, Le Théâtre ital., III, 513 (Braakman) - P.E.
1693 - «ARLEQUIN. Tiens, tiens en un bout, & moy l'autre. Fort bien. Hé là là, le voilà qui approche. Petit, petit, petit ? Il vient tout droit donner dedans. Petit, petit, petit ?» L.C.D.V., Les Avantures des Champs Elisées, in Gherardi, Le Théâtre ital., IV, 436 - P.E.
v. 1714 - «Deux jeunes Paisannes en chantant, couroient dans la Cour pour y prendre quelques Poulets : Petit, petit, petit, disoient-elles.» Marivaux, Le Télémaque travesti, 199 (Droz) - P.E.
1725 - «Un C - qui se voyoit éloigné de quelques poulets qu'on avoit servis sur la table, prit des miettes de pain, & les répandant sur son assiette, disoit, petits, petits, comme disent les paisannes pour faire venir à elles les poulets.» Polissonniana, 53 (Schelte) - P.E.
1744 - «On attrape une fillette, / Mon enfant, à peu près / Comme le Soldat prend les Poulets : / S'il en voit un hors de sa cage, / Il jette du pain, du fromage. / Tiens, petit, petit, petit ; / Le Poulet suit, / Et crac, / Le voilà dans le sac.» Favart, L'Ecole des amours grivois, in Favart, Théâtre, VII, 6 (Slatkine) - P.E.
1786 - «MATHURIN [...] Et pis vous l'z-appelliez... (Il contrefait la voix d'une femme.) 'Petits, petits, petits !...' (Il reprend sa voix.) Et pis vous leur jettiez du grain.» Guillemain, La Solitude, 8 (Bélin et Brunet) - P.E.
petits (faire des -) loc. verb. non conv. ARGENT "rapporter des intérêts" - BEI, mil.19e ; FEW (8, 345a), 1868 ; L, GLLF, DEL, 1869 ; TLF, cit. Zola, 1877 ; GR[85], cit. Goncourt.
1837 - «L'AVOCAT DE LA PLAIGNANTE. - Il ne s'agit pas au procès de 50 fr. de nourriture, mais de coups que vous avez portés à ma cliente et par suite desquels un traitement a été nécessaire, dont la dépense s'est élevée à 50 fr. que nous réclamons comme partie civile. LA FEMME GIBOUREAU. - Alors, ça fait 100 fr. ; bon, ça pousse, v'là que ça fait des petits.» Le Cabinet de lecture, n° 240, 20 juill., 14b - P.E.
1840 - «ROUSSILLON. Cinquante écus ! c'est donné ! AUGUSTE. C'est possible, car c'est d'un fameux goût et ça irait à Julienne comme un bijou que ça est... Mais j'aurai beau faire suer les soixante francs de ma quinzaine, ça n'ira jamais à cinquante écus, car malheureusement les pièces de cent sous ne font pas de petits...» F. Soulié, L'Ouvrier, 3b (Magasin théâtral) - P.E.
1856 - «JANVIER. Hein ?... C'est pourtant bien que vingt mille francs qu'y a de déposés chez le notaire, à l'intention de Nicolette... à moins qu'ils n'aient fait des ptits. COLOMBE. Ils en feront...» Brisebarre et Boisselot, Madame J'Ordonne et Cie, 3b (Typographie Morris) - P.E.
petits-ciseaux n.m. pl. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «Petits-ciseaux. C'est une variante atténuée du pas précédent. Les pointes s'écartent moins de la ligne droite avec laquelle elles forment un angle plus petit ; en conséquence, on n'a pas besoin de soulever l'arrière de chaque ski au-dessus de l'autre.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. Barblan, L'Art du ski, 104 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
point arrière, point-arrière n.m. COUTURE - FEW (9, 585a), mention isolée en 1776, Encycl., Suppl. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Séverin, 1952 ; R, GLLF (s.v. arrière-point), Lex.[75], PR[77], ø d.
1826 - «Passons maintenant aux points-arrière ou arrière-points [...]» Mme Celnart, Man. des demoiselles ou Arts et métiers qui leur conviennent, 12 (Roret) - M.C.E.
1827 - «[...] une couture à points-arrière très rapprochés [...]» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 201 (Roret) - M.C.E.
1840 - « Mademoiselle, disait mademoiselle Borain, faut-il coudre ceci en points arrière ? » Balzac, Pierrette, ch. V, t. I, 212 (Souverain) - M.C.E.
pondeuse d'enfants loc. nom. f. non conv. SANTÉ - PR[77], ø d pondeuse : FEW (9, 163ab), GLLF, ND4, 1798, Acad. ; L, DG, ø d
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1785 - «Curval se remit à dire des horreurs sur les pondeuses d'enfants, et protesta que s'il était le maître il établirait la loi de l'île de Formose, où les femmes enceintes avant trente ans sont pilées dans un mortier avec leur fruit [...]» Sade, Les 120 journées de Sodome, part. 1, t. 2, 135 (Coll. 10/18, 1975) - R.R.
pont arrière loc. nom. m. AUTOM. - TLF (pont d'-), 1898, La France automobile [d'apr. DDL 14] ; FEW (9, 169a), ND2, 1932, Lar. ; PR[72], ø d.
*1899 - «Leur tricycle, muni de deux freins et dont le pont arrière est renforcé, est une machine qu'il faut aller voir [...]» Le Figaro, 22 juin - E.W.
pont arrière loc. nom. m. AUTOM. - DDL 5, 1899, Le Figaro ; FEW (9, 169a), GLLF, ND4, 1932 ; PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1898 - «[...] un siège confortable pour dame est disposé sur le pont d'arrière, au-dessus du moteur.» La France automobile, 296 - Fr. mod., 43, 53.
*1906 - «Le pont arrière présente différentes particularités intéressantes.» Omnia, R. pratique de la locomotion, 309 - Fr. mod., 43, 53.
pots (mettre les petits - dans les grands) loc. verb. non conv. US. ALIM. "fig." - TLF, DEL, cit. Balzac, 1842 ; FEW (9, 264a), 1907, Lar. ; GR[85], ø d.
1806 - «[...] l'hôte, fort affable, / Met les petits pots dans les grands / Lorsqu'il nous met à table [...]» Le Caveau moderne, I, 58 (Capelle et Renand) - P.E.
pots (mettre les petits - dans les grands) loc. verb. non conv. US. ALIM. "fig." - TLF, DEL, cit. Balzac, 1842 ; FEW (9, 264a), 1907, Lar. ; GR[85], ø d.
• mettre les grands pots dans les petits plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1812 - «PAIN-SEC [...] chaud, chaud, que la broche bouille ; que la marmite tourne : que les casseroles sautent : il faut mettre les grands pots dans les petits ; il faut...» Martainville et Dumersan, Jean de Passy, 3 (Barba) - P.E.
regarder en arrière loc. verb. CARACT. "fig." - GLLF, PR[73], TLF, ø d.
1800 - «On a soutenu constamment qu'il ne fallait jamais regarder en arrière dans une Révolution ; et jamais on n'a soutenu un principe plus faux, plus absurde et plus dangereux en politique comme en morale.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
souliers (être dans ses petits -) loc. verb. non conv. AFFECT. "fig. : être mal à l'aise" - GLLF, DEL (cit.), GR[85], BEI, 1834, Balzac ; TLF, 1835, Balzac ; FEW (12, 363b), 1835, Acad. ; L, TLF, ø d.
1830 - «PICOT, seul. Ces jeunes filles ; c'est ben fantasque ! c'est des êtres ben taquinans ! Aujourd'hui, ça vous tend les bras : demain, ça vous regarde par-dessus l'épaule ; sans compter qu' les trois quarts du temps ça vous joue par-dessous la jambe. Avec elles, on n' sait jamais sus queu pied danser... Oh ! j' suis vraiment un peu dans mes petits souliers...» C. Lemesle, Proverbes dramatiques, 322 (Mongie) - P.E.
vent arrière loc. nom. m. MAR. - FEW (14, 258a ; porter -), 1680, Rich. ; FEW (avoir -), GLLF, 1685, Fur. ; L (cit.), TLF, GR[85] (cit.), 1687, Choisy.
1526 - «[...] dedans le bort bonnettes deffarlées, / le vent arriere, il suyt du North l'estoille, / la charte au poing, se conduysant par elle.» J. Parmentier, Oeuvres poétiques, 25 (Droz) - P.E.
zone de l'arrière loc. nom. f. MILIT. - GLLF, 1923, Lar. ; absent TLF.
1899 - «zone de l'arrière, (mil.) the area or ground in rear of an army [...]» Willcox, A French-English Military technical Dictionary, 492b (Government Printing Office) - P.E.
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