| ![]() ![]() ![]() ![]()
arrière (revenir sur l'-) loc. verb. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «[...] pas assez d'avancé indiquait l'insuffisance des coureurs, qui, revenant 'sur l'arrière' étaient victimes de chutes fréquentes.» Neige et glace, avr. - Gredig.
arrière chambre loc. nom. f. HABITAT - TLF, 1534, Rab. ; Hu, Rab. ; Gc, Larive ; FEW (2, 131b ; arrierechambre), 1611, Cotgr.
1531 - «CONCLAVE conclauis, n.g. & conclauis huius conclauis, f.g. Vng lieu secret au derriere de la maison la ou on se retire pour parler ensemble secrettement, vng cabinet ou arriere chambre.» R. Estienne, Dictionarium, 134 v° - P.E.
arrière-ambition n.f. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] au garage, le premier truc que j'entends, c'est Kiki qui pousse sa gueulante dans la ruelle, où je me range justement pour faire mes comptes, il est là-bas au fond, en train de faire ses vocalises, il doit avoir l'arrière-ambition de devenir acteur, ce chien !» V. Thérame, La Dame au bidule, 207 (Ed. des Femmes) - K.G.
arrière-amour-propre n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «Mabillon parle à pleine ouverture de coeur ; aucun arrière-amour-propre ne corrompt la sincérité de ses aveux [...]» Chateaubriand, Vie de Rancé, 144 (Gallimard) - R.F.
arrière-automne n.m. CLIMATOL. "fin de l'automne" - TLF, GR[85], 1883, Loti.
1836 - «C'est Cécile en fuite, en robe rose, les cheveux extrêmement épars en signe de faute et d'affliction ; quoique en pleine fuite, elle demeure assise sous un arbre sans feuilles, car c'est l'arrière-automne, et il fait froid.» R. Töpffer, L'Imagerie populaire, in Abbé Relave, La Vie et les oeuvres de Töpffer, 345 (Hachette, 1886) - P.E.
arrière-boutique n.f. COMM. HABITAT - FEW (25/II, 22a), Mat.I, TLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1508 ; GLLF, déb. 16e ; DG, 16e, Du Pinet ; R, cit. Musset ; L, Rs, ø d.
• erriere bouticle - ø t. lex. réf. ; absent TLF.arrière bouticle : Gc, 1548
1501 - «[...] faudra desmolir la porcion sur la rue de l'erriere bouticle d'iceluy Le Tellier [...]» Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris, I, 56 (Impr. nat.) - P.E.
arrière-cerveau n.m. ANAT. - PR[72], Rs, 20e ; absent TLF.
1879 - «La cellule cérébrale postérieure se divise comme l'antérieure en deux parties, dont l'une, la plus rapprochée du cerveau moyen, formera la protubérance et le cervelet [...], et l'autre, en continuité directe avec la moelle (arrière-cerveau), constituera le bulbe.»M. Duval, Cours de physiologie, 726 (4e éd.) - C.H.
arrière-corps n.m. ARCHIT. - BW5, DG, FEW (2, 1214b), GLLF, ND3, PR[73], TLF, 1690, Fur. ; L, ø d.
1546 - «La voulte estoit ioincte aux costieres, par vne ceincture qui commencoit aux chapiteaux des arrierecorps de la porte, côtinuee iusques au fondz de l'entree, contenat en logueur (ainsi que ie pouoye iuger par raison de perspectiue) douze pas, ou enuiron.» J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, f°18 v° (Club des Libr. de France) - P.E.
arrière-crainte n.f. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1960 - «[...] oui, je comprends, un soupçon de sacrilège en arrière-crainte, très bien, j'éprouve aussi.» A. Sarrazin, Biftons de prison, 202 (Pauvert, Livre de poche, 1977) - K.G.
arrière-crâne (d'-) loc. adj. INTELL. "de derrière la tête" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «Je regrettais déjà ce rabibochage hypocrite, ma curiosité de bignole. Saindoux pouvait m'entraîner dans une drôle d'embrouille avec Mario. Ça, son idée d'arrière-crâne peut-être.» A. Boudard, La Cerise, 415 (La Table Ronde, Folio) - K.G.
arrière-envie n.f. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «[...] il voudrait dormir appuyé contre elle, parce qu'il a sommeil, un mélange de sommeil et d'arrière-envie de pleurer qui ne vient pas [...]» V. Thérame, Bastienne, 217 (Flammarion) - K.G.
arrière-gorge n.f. ANAT. - PR[72], GLLF, TLF, 1866, Lar. GDU.
1831 - «La Gangrène une fois développée dans l'arrière-gorge, on touchera profondément les eschares avec le nitrate acide de mercure [...] ou tout autre caustique [...]»F. Foy, Cours de pharmacologie, II, 289 (Paris, Germer-Baillière) - C.H.
1837 - «C'est par l'arrière-gorge que l'air doit passer avant d'aller dans les poumons.»A. Raciborski, Précis pratique et raisonné du diagnostic, 734, note - C.H.
arrière-monde n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf.sens propre : TLF, 1857, Michelet
1947 - «Cette libération totale [selon Schopenhauer] nous oriente, par le symbolisme du Nirvâna, vers la notion 'vide' d'un Arrière-Monde mystérieux, celui de la volonté [...]» J. Segond, Traité d'esthétique, 193 (Aubier) - J.S.
arrière-moutard n.m. non conv. FAMILLE - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1843 - «Lui, le fils de mon fils et ces petits soiffards, / Fils du dit, sont ergo[...] mes arrière-moutards.» Dupeuty et Langlé, Les Buses graves, I, viii - P.W.
arrière-pays n.m. GÉOGR. - TLF, 1921, Vidal de La Blache ; GLLF, 1949 ; PR[73], Rs, BW5, 1959.
1898 - «[...] pour essayer de déterminer la ligne frontière entre les arrière-pays du Dahomey français et du Lagos anglais.» L'Illustration, 12 mars, 204a - M.H.
1901 - Nouv. Lar. illustré , (s.v. hinterland) (1897-1904) - M.H.
arrière-petit-cousin n.m. FAMILLE - TLF, GR[85], 1842, Hugo ; GLLF, 1866, Lar.
1721 - «SILVIA [...] il a un arriere-cousin qui en est mort. COQUINOT. Je ne vois dans toute sa parenté qu'un arriere petit cousin qui en soit mort, voilà une maladie de famille qui n'est pas bien prouvée.» [Saint-Jore], Oeuvres mêlëes, Arlequin en deuil de lui-même, II, 219 (Chatelain) - P.E.
1798 - «[...] et ce sont les cousins, les arrières-petits-cousins, que le coche nous a vomis de je ne sais où [...]» Testard, La Bible à ma tante, 5 (Impr. rue des Droits-de-l'Homme) - P.E.
arrière-saison n.f. SEXE ET ÂGE "par ext." - Gc, Du Villars [1550-59] ; GR[85], Chaulieu [v. 1660-1720] ; TLF, cit. C. d'Harleville, 1792 ; GLLF, cit. Mme de Puisieux.
*1624 - «Clorinde, le Soleil est encore beau quand il se couche ; l'arriere-saison est agréable, mais nous n'avons que de bonnes années que les premieres [...]» Guez de Balzac, Les Premières let., I, 203 (Droz, STFM) - P.E.
*1628 - «Lors que la femme arrive en l'arriere-saison / Permis de se pourvoir sur le commun chez celle / Qui voudra se laisser prendre à nôtre êtincelle [...]» A. Hardy, La Belle Egyptienne, 85 (Schena-Nizet) - P.E.
*1637 - «[...] si tu és amoureux dans ton arriere-saison, tu auras vn double supplice [...]» Trad. : Guarini, Le Berger fidelle, 10 (Courbé) - P.E.
arrière-salon n.m. HABITAT
Compl.TLF (1813, Jouy)
1813 - «C'est un arrière-salon, dans le fond du café [...]» [Jouy], L'Hermite de la Chaussée-d'Antin, III, 201 (Pillet) - P.E.
arrière-saveur n.f. PERCEP. - TLF, 1852, Flaubert.
1796 - «Dans les substances soit liquides soit solides qui éprouvent quelque dissolution, leur saveur se dissout aussi et le sens du goût trouve dans les parties qui constituent cette saveur je ne scais quel détachement, je ne scais quelle séparation. Il s'opère par ces séparations et ces détachemens ce qu'on appelle un arrière-goût, qui est produit par une arrière-saveur, c'est-à-dire par une saveur particulière distincte et postérieure à la saveur générale qui perd son homogénéité.» J. Joubert, Carnets, I, 113 (Gallimard) - P.E.
arrière-sommité n.f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «C'est lui seul /le Pelvoux/ que l'on voit de la vallée, car il cache de sa masse formidable les arrière-sommités qui, telles que la Barre des Ecrins, le dépassent pourtant en hauteur.» J. Gourdault, La France pittoresque, XIII, 230 - R.R.
arrière-sourire n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Tandis qu'il se penchait sur la table, les yeux de Camille rencontrèrent la perle en poire de sa cravate, une perle de mille louis. Elle eut un arrière-sourire [...]» M. Prévost, Les Don Juanes, 89 (La Renaissance du livre) - R.A.
arrière-train n.m. CH. DE FER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «[...] la machine et son arrière-train [...]» Mercure ségusien, 8 août - Wexler, 111.
arrière-voussure n.f. ARCHIT. - Mat. I, PR[67], GLLF, TLF, 1567, Ph. de L'Orme ; Gc, Hu, Delorme ; FEW (14, 620b), 1676, Félibien ; DG, 1690, Fur. ; L, ø d.
1561 - «Prenez le cas que lon vueille faire une arriere uoulsure [...]» Delorme, Inventions, 48 v° (Paris) - B.G.
arrière-vue n.f. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1784 - «Ses camarades [d'école] le corrigeront mieux que ses parents et ses maîtres. Vivant avec des enfants qui n'ont encore ni arrière-vues, ni politique, il s'accoutumera à l'égalité, sentiment précieux [...]» [Gabriel Bonnot de Mably] l'Abbé de Mably, Principes de morale, in Coll. complète des oeuvres de Mably, vol. 10, 401 (Impr. Desbrière) - J.S.
arrière-été n.f. CLIMATOL. "fin de l'été" - TLF, 1951, Gracq.
1884 - «Jean regardait la petite maison réchauffée de cette lumière douce d'arrière-été.» A. Daudet, Sapho, 300 - Burns, 149.
1887 - «Des souffles d'arrière-été courbaient la cime des marronniers flétris.» F. Vandérem, Les Deux rives, XVII - Burns, 149.
1946 - «Le temps est tiède, d'arrière-été, plutôt que d'automne.» P.T. Pelleau, Saint-Pol Roux le Crucifié, XIV, 202 - R.R.
dérapage latéral arrière loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Le dérapage latéral est celui qui s'effectue selon la ligne de plus grande pente, vient-il d'être dit. On le nomme dérapage latéral 'pur' s'il est effectué skis toujours transversalement disposés par rapport à la ligne de plus grande pente, - dérapage latéral 'avant' si les spatules se trouvent au-dessous de la ligne horizontale passant par la fixation, - dérapage latéral 'arrière' si ce sont les talons qui se trouvent au-dessous de cette ligne.» A. Jacques, Ski de descente, 85 (Arthaud) - C.T.
goût (avoir du -) loc. verb. rég. AFFECT. "s'amuser" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «On a du goût ! soupire Marie [...]» Colette, Claudine à l'école, 141 (Flammarion, 1960) - A.Ré.
1901 - «Ça serait sûrement drôle s'ils se faisaient pincer ensemble. Dieu ! que j'aurais du goût !» Colette, Claudine à Paris, 244 (Flammarion, 1960) - A.Ré.
1902 - «[...] je m'éveillai irritée et bougonne, pestant contre la mairie et l'église [...] contre le chocolat trop chaud et Mélie en cachemire violet dès sept heures du matin ('Ah ! ma France, tu vas en avoir du goût') [...]» Colette, Claudine en ménage, 282 (Flammarion, 1960) - A.Ré.
goût (d'un grand -) loc. adv. non conv. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «S'il vous arrive encore de faire les mutines, c'est que je vous ferai danser les olivetes d'un grand goût. [...] Ah ! si vous aviés eu affaire à tout autre peuple, on vous auroit foutu le bal d'un grand goût.» 3e let. bougrement patriotique de la mère Duchêne, 5 et 6 - P.E.
1791 - «[...] je crois que nos Savoyards ne se seroient pas contentés de les faire danser comme des marmottes : ils leur auroient foutu sur la gueule d'un grand goût.» Jean Bart, n° 152, 7 - P.E.
goût de feu loc. nom. m. CHIM. DISTILL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «L'eau n'est point pure, elle est imprégnée de phlogistique, ou des débris d'une huile qui lui donnent le goût que l'on appelle goût de feu, & elle a un goût acide que lui donne l'acide & peut-être l'air qui lui est uni. [...] Les causes qui vicient les eaux-de vie ont deux sources principales : la manipulation elle-même, (quelque perfectionnée qu'elle soit) & la nature des vins & des produits qu'on a à traiter. Celles qui viennent de la manipulation, font 1°. un phlegme surabondant qui noie, pour ainsi dire, la partie inflammable dans beaucoup d'eau ; 2°. l'odeur & goût particulier que l'on appelle Le goût de feu (73). Ces deux défauts peuvent se corriger [...] [Note] (73) L'on voit bien que par le goût de feu, je n'entends pas parler du goût empireumatique qu'ont souvent les eaux-de-vie, & dont il sera parlé ci-après (XCVI.).» Abbé Rozier, Mém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 49 et 105 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
goût de pierre à fusil loc. nom. m. OENOL. - TLF, cit. France, 1895 ; GLLF, av.1924 ; GR[85], ø d.
1767 - «Il est certain que les vins qui ont un goût de terroir, peuvent le communiquer à l'eau-de-vie que l'on en extrait. Les uns ont un goût d'Iris de Florence, commes les vins rouge & blanc de Sessuel en Dauphiné ; de violette, comme ceux de Saint-Perret en Vivarais ; les autres ont un goût singulier, qu'on appelle de pierre à fusil, comme ceux de Côte-rôtie [...]» Abbé Rozier, Mém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 129, note (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
1801 - «Tel est [...] le principe du goût de terroir naturel, et qu'on désigne dans certains vins sous les noms de pierre à fusil, de goût de truffe, de violette, de framboise, etc. Les goûts sont inhérens à la nature du sol et indépendans de la volonté et du travail des hommes ; d'ailleurs ils sont plutôt remarqués comme une qualité que comme un vice dans le vin.» Chaptal, Traité théorique et pratique sur la culture de la vigne avec l'Art de faire le vin, t.1, 340 (Chez Delalain) - M.C.
j'entre-en-goût n.m. non conv. POUVOIR "celui qui veut expérimenter avant de se prononcer"
• jentre en goust - absent TLF
Compl.FEW (4, 342b) (1644)
1644 - «[...] et de bran ! Parlé hau, monsieur de trique et nique, parlé ! Parlé, parlé, monsieur de Trelique-Brelique ! A ga ce monsieur faict à la haste, ce monsieu si tu l'est, ce degouté, ce jentre en goust ! Parlé, Jean de tout ce qui se mesle et rien ne vient à bout !» Nouv. compliments de la place Maubert, in VHL, IX, 235 (Jannet) - P.E.
lunette arrière loc. nom. f. AUTOM. - TLF, 1912, La Vie autom. ; GLLF, 1931, Lar. ; Rs, cit. Le Clézio ; PR[77], 20e.
1912 - La Vie automobile, 643 - Fr. mod., 42, 357.
marche arrière loc. nom. f. AUTOM. - TLF, 1895, M. Stapfer (même texte) ; PR[72], GLLF, ø d.
1895 - «La machine n'avait pas de marche arrière.» Let. de M. Stapfer à M. Louis Lockert, 2 déc., in La France automobile, n° 12, 92 - E.W.
néo-physiologie du goût loc. nom. f. CUIS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1839 - In titre : M. Cousin, Néo-physiologie du goût (Paris) - C.T.
pain (faire perdre le goût du -) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "fig. : tuer" - FEW (4, 342a), GLLF, 1656, Oudin ; R, cit. Jouhandeau ; DELF, ø d faire passer - : FEW (7, 546a), 1640, Oudin ; L, GLLF, 1866 ; DELF, cit. Zola ; DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1640 - «faire perdre le Goust du pain .i. tuer. vulg.» Oudin, Curiositez fr., 253 (Slatkine) - P.E.
pain (faire perdre le goût du -) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "fig. : tuer" - DDL 19, 1640, Oudin [repris in TLF] ; FEW (4, 342a), GLLF, GR[85], 1656, Oudin ; BEI, 17e ; L, ø d.
1633 - «THESAURUS [...] Si faut-il sçavoir le court et le long de cette affaire. Je crains qu'ils n'ayent fait perdre le goust du pain à Philippin et qu'ils ne l'ayent envoyé en paradis en poste.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. Fournier, Le Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 202a (Laplace, Sanchez) - P.E.
persan (goût -) loc. nom. m. CÉRAM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «Nous pourrions bien critiquer, dans un intérêt de vérité historique, certaines dénominations adoptées par M. de Ségange pour ses subdivisions. La tradition italienne est parfaitement indiquée, mais le goût persan nous paraît être généralement chinois [...] Nous préférerions donc l'appellation de goût sino-français pour les choses dites franco-nivernaises et pour quelques-unes de goût persan [...]» A. Jacquemart, in Gazette des beaux-arts, t.16, 1er avr., 377 - M.C.
1965 - «[...] dès le Xvie siècle Venise, en rapports commerciaux constants avec l'orient méditerranéen, en subit l'influence qu'elle transmet à la céramique italienne : c'est sans doute par cette voie détournée que le goût persan parvient à Nevers.» G. Fontaine, La Céramique fr., 37 (P.U.F.) - FRANTEXT
point arrière, point-arrière n.m. COUTURE - FEW (9, 585a), mention isolée en 1776, Encycl., Suppl. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Séverin, 1952 ; R, GLLF (s.v. arrière-point), Lex.[75], PR[77], ø d.
1826 - «Passons maintenant aux points-arrière ou arrière-points [...]» Mme Celnart, Man. des demoiselles ou Arts et métiers qui leur conviennent, 12 (Roret) - M.C.E.
1827 - «[...] une couture à points-arrière très rapprochés [...]» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 201 (Roret) - M.C.E.
1840 - « Mademoiselle, disait mademoiselle Borain, faut-il coudre ceci en points arrière ? » Balzac, Pierrette, ch. V, t. I, 212 (Souverain) - M.C.E.
pont arrière loc. nom. m. AUTOM. - TLF (pont d'-), 1898, La France automobile [d'apr. DDL 14] ; FEW (9, 169a), ND2, 1932, Lar. ; PR[72], ø d.
*1899 - «Leur tricycle, muni de deux freins et dont le pont arrière est renforcé, est une machine qu'il faut aller voir [...]» Le Figaro, 22 juin - E.W.
pont arrière loc. nom. m. AUTOM. - DDL 5, 1899, Le Figaro ; FEW (9, 169a), GLLF, ND4, 1932 ; PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1898 - «[...] un siège confortable pour dame est disposé sur le pont d'arrière, au-dessus du moteur.» La France automobile, 296 - Fr. mod., 43, 53.
*1906 - «Le pont arrière présente différentes particularités intéressantes.» Omnia, R. pratique de la locomotion, 309 - Fr. mod., 43, 53.
regarder en arrière loc. verb. CARACT. "fig." - GLLF, PR[73], TLF, ø d.
1800 - «On a soutenu constamment qu'il ne fallait jamais regarder en arrière dans une Révolution ; et jamais on n'a soutenu un principe plus faux, plus absurde et plus dangereux en politique comme en morale.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
revenir : avoir un goût de revenez-y loc. verb. non conv. US. ALIM. - GLLF, 1893, Dict. gén. ; BEI, déb.19e ; FEW (10, 353b), TLF, DEL, GR[85], ø d.
1835 - «AUGUSTINE, qui s'est délectée à boire. Il est gentil votre vin, monsieur Théodore, il est bien doux. THEODORE. Ma foi... mon verre a filé au galop sans dire gare. (Il tend son verre.) HIPPOLYTE. Eh bien ! redoublons... AUGUSTINE, tendant le sien. Par la même occasion. HIPPOLYTE. Il paraît qu'il a un petit goût de revenez-y.» Rougemont et de Courville, Mon ami Polyte, 9b (Magasin théâtral) - P.E.
sino-français (goût -) loc. nom. m. CÉRAM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «Nous pourrions bien critiquer, dans un intérêt de vérité historique, certaines dénominations adoptées par M. de Ségange pour ses subdivisions. La tradition italienne est parfaitement indiquée, mais le goût persan nous paraît être généralement chinois [...] Nous préférerions donc l'appellation de goût sino-français pour les choses dites franco-nivernaises et pour quelques-unes de goût persan [...]» A. Jacquemart, in Gazette des beaux-arts, t.16, 1er avr., 377 - M.C.
vent arrière loc. nom. m. MAR. - FEW (14, 258a ; porter -), 1680, Rich. ; FEW (avoir -), GLLF, 1685, Fur. ; L (cit.), TLF, GR[85] (cit.), 1687, Choisy.
1526 - «[...] dedans le bort bonnettes deffarlées, / le vent arriere, il suyt du North l'estoille, / la charte au poing, se conduysant par elle.» J. Parmentier, Oeuvres poétiques, 25 (Droz) - P.E.
zone de l'arrière loc. nom. f. MILIT. - GLLF, 1923, Lar. ; absent TLF.
1899 - «zone de l'arrière, (mil.) the area or ground in rear of an army [...]» Willcox, A French-English Military technical Dictionary, 492b (Government Printing Office) - P.E.
|