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arête n.f. GÉOM. - TLF, 1866, Lar. ; L, DG, PR[67], ø d.
1807 - «arête de rebroussement [...]» G. MongeApplication de l'analyse à la géométrie, 2, 31 (Paris) - M.Ch.
arête n.f. GÉOGR. - TLF, GR[85], 1838, Compl. Acad. ; GLLF, cit. Balzac ; Lex.[79], cit. Daudet ; in Ga [1970].
1779 - «[...] on monte toujours, ou en suivant de longues arêtes de rochers calcaires [...] ou en marchant sur des neiges qui remplissent les intervalles de ces arêtes H.B. de SaussureVoy. dans les Alpes, t. 1, 399 (Neuchâtel, 1803) - C.T.
arête n.f. SKI "arête du ski" - RSp., FEW (25, 226a), 1939, Gredig ; absent TLF.
1905 - «On a aussi tenté d'armer les arêtes du ski de barres métalliques, destinées à prévenir l'usure du bois et à conserver aux arêtes tout leur tranchant. [...] Lorsqu'on traverse obliquement des pentes, soit en montant, soit en descendant, les skis doivent toujours mordre fortement la neige par leur arête [...]» F. Achard, trad. : PaulckeMan. de ski , 36 et 83 (Berger-Levrault) - M.J.
1910 - «Encore quelque peu endormi, il avait [mon jeune ami] négligé de faire mordre la neige à l'arête de ses skis.» L'Echo des Alpes, 79 - M.J.
1912 - «Dans ce cas [si l'on glisse en arrière à la montée], il est inutile d'essayer de s'arrêter, soit au moyen des arêtes des skis, en croisant les jambes l'une devant l'autre, soit, ce qui est parfois recommandable, en plaçant les skis fortement de travers.» R. Auscher, trad. : FendrichLes Sports de la neige, 84-85 (Hachette) - M.J.
arête n.f. SKI "arête d'un tremplin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «La partie horizontale du tremplin qui précède l'arête ne doit pas être trop longue, car dans ce cas on perd facilement de la vitesse [...] Avant l'arête du tremplin, il doit y avoir une surface presque horizontale d'environ deux longueurs de ski [...]» R. Auscher, trad. : FendrichLes Sports de la neige, 106 (Hachette) - M.J.
arête artificielle loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Les arêtes artificielles permettent des virages très précis en réduisant le dérapage au christiania à un minimum, permettent également la traversée des pentes glacées et diminuent considérablement l'usure des skis. A leur invention, elles ne furent guère employées que par les coureurs de descente. Mais le touriste hivernal comprit vite leurs immenses avantages, et il est certain que d'ici peu, chaque paire de skis sera vendue munie de carres artificielles.» La R. du ski, n° 6, juin, VI - C.T.
1946 - «LES ARETES ARTIFICIELLES. On ne conçoit plus, de nos jours, une paire de skis sans arêtes artificielles. On les a même adoptées pour certains skis spéciaux, comme les skis de fond [...] Nous estimons que le skieur de montagne, qui évolue dans des neiges diverses, a besoin d'arêtes artificielles au même titre que le skieur de piste. Beaucoup de skieurs de montagne ont été réfractaires à l'arête artificielle parce qu'elle augmentait le poids des skis." [...]» La Montagne, n° 334, oct.-déc., 86 - C.T.
arête de poisson (en -) loc. adj. SKI - RSp., 1924, Encycl. sports ; absent TLF.
Formule d'approche :
1903 - «On peut aborder les pentes faibles en jetant les skis, la pointe en dehors, à droite et à gauche, de façon à laisser sur la neige des traces disposées comme des arêtes de poisson R. alpine, 75 - M.J.
arête de poisson (en -) loc. adj. SKI - RSp., 1924, Encycl. sports ; absent TLF.
1906 - «Marche ... [...] : Ouvrir le ski droit plus ou moins, suivant la raideur de la pente, le poser sur la neige en le faisant passer par-dessus le ski gauche ; exécuter avec le ski gauche ce qui vient d'être prescrit pour le ski droit. La marche en arête de poisson est employée pour gravir, sur un faible parcours, un thalweg étroit ou un chemin encaissé qu'on ne peut franchir par une marche en gradins ou en lacets.» RivasPetit man. du skieur, 21 (Briançon) - C.T.
1912 - «On s'épuise vite à gravir une longue pente en procédant en arête de poisson, c'est-à-dire en écartant fortement les jambes et en frappant les skis sur la neige.» R. Auscher, trad. : FendrichLes Sports de la neige, 84 (Hachette) - M.J.
arête-frontière n.f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1880 - «Lorsqu'on remonte le val de la Varaita [...] on aperçoit dans le fond, surgissant de l'arête-frontière, une belle roche arrondie semblable à une tour.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1879, 23 (Paris) - C.T.
1904 - «Une double dalle, l'une qu'ils purent franchir sans trop de peine, par le moyen de la courte échelle, l'autre, très difficile à surmonter, leur permit d'atteindre une pente d'éboulis et de neige, par laquelle, en inclinant à droite, ils gagnèrent l'arête-frontière R. alpine, numéro 1, janv., 18 - C.T.
1905 - «[...] je voulais déterminer la position de la cabane des Grands Mulets et sa hauteur au-dessus de la mer [...] et chercher, en même temps, l'arête-frontière entre la France et l'Italie.» La Montagne, numéro 5, mai, 223 - C.T.
course d'arête loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «Pendant un moment c'est la vraie course d'arête, demandant une grande prudence, en raison du mauvais état de la roche.» Echo des Alpes, numéro 5, 169 - C.T.
1915 - «En retournant sur nos pas, nous pourrions descendre 50 mètres de la face Sud pour contourner ensuite sur la droite. Mais nous voulons faire une course d'arête et ne ruser que là où c'est indispensable.» Echo des Alpes, numéro 4, avr., 118 - C.T.
faîtière (arête -) loc. nom. f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] rejoindre, en franchissant un ressaut assez raide, une arête secondaire partant de l'extrémité de l'arête faîtière et aboutissant au Glacier de la Muzelle [...]» La Montagne, numéro 12, nov.-déc., 385 - C.T.
maigre comme une arête loc. adj. non conv.  CORPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1797 - «A propos de coiffure, ah pardienne va, j'ai de beaux cheveux actuellement, si tu me voyais tu dirais bien la v'la donc c'te belle !... maigre comme une arête, pâle comme la Mort ! Ah mon bon Dieu ! ce que c'est de nous !... le beau plaisir que de vieillir [...]» S. Arnould, let. à Belanger, 14 nov., in E. et J. de GoncourtSophie Arnould, 174 (Fasquelle, Flammarion, éd. définitive, s.d.) - M.C.
marche en arête de poisson loc. nom. f. SKI - RSp. (montée en -), 1924, Encycl. sports ; absent TLF.
1906 - «Marche ... [...] : Ouvrir le ski droit plus ou moins, suivant la raideur de la pente, le poser sur la neige en le faisant passer par-dessus le ski gauche ; exécuter avec le ski gauche ce qui vient d'être prescrit pour le ski droit. La marche en arête de poisson est employée pour gravir, sur un faible parcours, un thalweg étroit ou un chemin encaissé qu'on ne peut franchir par une marche en gradins ou en lacets.» RivasPetit man. du skieur, 21 (Briançon) - C.T.
montée en arête loc. nom. f. SKI - RSp. (- de poisson), 1924, Encycl. sports.
1904 - Légende, in Man. d'alpinisme, 538 (L. Laveur) - C.T.
parcours d'arête loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1968 - «Cette variante évite les dangers objectifs que présente toujours un couloir et offre un beau parcours d'arête, en bon rocher, bien digne de ce sommet.» La Montagne et alpinisme, numéro 67, avr., 257 - C.T.
sous-arête n.f. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «[...] notre descente s'effectue donc par la voie facile de l'arête Est, bifurquée plus bas en deux sous-arêtes qui enferment entre elles le lac de Palluel.» La Montagne, numéro 6, juin, 331 - C.T.
1923 - «C'est de la partie haute de cette croupe, peu au-dessous de son brusque redressement en apic dans les rochers du Sirac, qu'on peut facilement continuer vers l'O., par les éboulis dominant la montagne de Gouiran, pour atteindre la sous-arête S.O. du Sirac.» La Montagne, numéro 161, avr., 105 - C.T.