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apraxie n.f. PSYCHOPATHOL. - Mat., fin 19e ; GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], 1906, Nouv. Lar. ill. ; in Garnier-Del. [1900].
1900 - «En 1873, Gogol, dans sa thèse (Breslau), mentionnait le cas d'un individu qui avait perdu la signification des objets usuels : il mangeait son savon, urinait dans son pot à eau [...] ce dernier [Allen Starr] réserve plus spécialement le nom d'apraxie à la perte de la compréhension de l'emploi des objets, de la manière de s'en servir. [...] Le malade de Gogol - c'est cet auteur, sauf erreur, qui a créé le mot d'apraxie (
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apraxie idéatoire loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - TLF, GR[85], ø d ; in Garnier-Del. [1912].
1907 - «apraxie idéatoire ; Liepmann a créé ce nouveau casier pour y ranger les cas décrits par Pick sous le nom d'apraxie idéomotrice, cas caractérisés non par un désaccord entre le mouvement et la pensée, mais par un désordre dans la pensée elle-même [...]» C.r. : A. Pick, in Arch. de psychol., t.6, 204 - M.C.
1908 - «A côté de l'apraxie motrice et en dehors de l'apraxie sensorielle, il existe une apraxie idéatoire [...] Psychologiquement, l'apraxie idéatoire répond à un trouble de l'activité volontaire se produisant dans la phase qui est immédiatement consécutive à la représentation de l'acte et au cours de laquelle s'effectue la préparation idéatoire du plan détaillé de cet acte.» G. Dromard, Apraxie et démence précoce, in L'Encéphale, numéro 8, août, 174 - M.C.
pseudoapraxie, pseudo-apraxie n.f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Méd. biol. [1972].
1900 - «[...] un phénomène que les Allemands appellent Haftenbleiben, et que l'on a traduit par intoxication par l'idée ou le mot précédents. Ce trouble est du même genre que celui que Pick (119) a appelé pseudo-apraxie : si un malade s'est servi, par exemple, d'une cuillère, et qu'on lui met dans la main une clef, il se mettra à puiser sa soupe avec cette clef.» E. Claparède, Revue générale sur l'agnosie, in L'Année psychol., 6e année, 105 - M.C.
1903 - «Les deux séries de représentations donnent lieu à des représentations motrices et en partie verbales ; mais celles-ci ne se succèdent pas dans un enchaînement qui tombe sous les sens ; elles surgissent en partie mécaniquement sous l'influence d'une question qui n'a peut-être pas été enregistrée, en partie par pure coïncidence ; et c'est ainsi que naît la pseudoapraxie. [...] ils nous montrent, en effet, dans les deux séries de représentations qui évoluent parallèlement, des impressions réelles des sens intervenir avec une action correctrice, sans que cependant se produise la correction de la parapraxie ; et par là apparaît visiblement le caractère particulier du trouble de l'identification secondaire par lequel le phénomène que j'ai appelé pseudoapraxie diffère de l'apraxie consécutive à la cécité psychique ou à d'autres troubles analogues." » A. Pick, Etude clinique sur les troubles de la conscience dans l'état postépileptique, in Annales médico-psychol., I, 31 et 45-46 - M.C.
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