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après (eh bien - ?) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, R, PR[77], TLF (et après ?), ø d.
1756 - «TONTON, criant. Ma mere, hé ! ma mere. Mde. SAUMON, du même ton. Hé ben ! après, piaillarde.» Vadé, Les Racoleurs, 15 (Duchesne) - P.E.
1761 - «SOSIE. Nous arrivons un peu tard, à dire vrai. AMPHITRION. Eh ! bien, après, que nous importe ?» Girauld, Essai sur une traduction libre des comédies de Plaute, 161 (Impr. du Fort-Carré) - P.E.
après moi/vous/nous, s'il en reste loc. phrast. non conv. US. ALIM. "en buvant" - GR[85], ø d ; absent TLF.
1809 - «Cependant, j'aurai de l'esprit... / Après vous, s'il en reste.» Dossion, Après vous, s'il en reste, in Le Chansonnier du Vaudeville, V, 16 (Collin) - P.E.
1811 - «FORTUNE [...] Assez, c'est simplement pour goûter. (Il boit d'un trait). CASCARET. Après vous, s'il en reste. A votre santé, Monsieur [...]» Désaugiers et Gentil, L'Ogresse, 7 (Barba) - P.E.
1826 - «TIENNETTE. C'est du vin pour l'adjudant. CHOLLET, prenant le panier. Eh ! allez-donc, les adjudans après nous, s'il en reste... tenez, madame Tiennette, voilà une roue de derrière, vous me rendrez la mitraille...» Carmouche et Vanderburch, La Salle de police, 5 (Bezou) - P.E.
après-course n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Mais, ceux qui aiment la haute montagne pour elle-même, ceux qui ne peuvent souffrir les glorioles et les vantardises d'après-course, ceux-là nous comprendront.» La Montagne, numéro 278, avr., 133 - C.T.
après-crime n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1982 - «Imamura ne cache rien de la déplorable résistance des victimes ni des difficultés pratiques de l'après-crime. Exemple : comment se laver du sang quand on ne dispose pas de point d'eau ?» Le Nouv. Observateur, 27 nov., 11 - K.G.
après-demain adv. TEMPS - TLF, GR[85], v.1215 ; L, ø d.
Aux 16e et 17e - FEW (3, 36b), GLLF, TLF, GR[85], 1690, Fur. 1531 - «[...] licet tu in perendinum paratus sis, vt ducas. Il fault que tu sois pres apres demain, pour la prendre a femme.» R. Estienne, Dictionarium, 393 r° - P.E.
après-dîner n.m. HIST. MOEURS TEMPS - apres-disner : Mat., GLLF, TLF, GR[85], v.1362, Froissart ; FEW (3, 95a), 1401 ; Gc, DG, 1490.
Aux 18e et 19e- TLF, cit. Nerval, 1852 ; DG, GLLF, GR[85], 1878, Acad. 1792 - «[...] c'est à proprement parler un déshabillé du matin, mais il se porte aussi dans l'après-dîner, même au spectacle [...]» Journ. de la mode et du goût, 25 juill. - Hellegouarc'h, 99.
après-guerre n.m. TEMPS - ND2, TLF, 1919, Finayre ; PR[72], GLLF, 1922 ; Mat. I, 1927, Siegfried.
1903 - «Il prophétisait, du fond des années étouffantes de l'après-guerre, de la réaction autrichienne et de la Sainte-Alliance, la victoire certaine des Républiques [...]» R. Rolland, Beethoven, ch.1, 35 (Ed. du Sablier) - TLF
après-jeunesse n.f. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Votre aventure d'après-jeunesse je la sais [...] j'ai été appelée à revoir celle qui fut [...] l'amour de mes quinze ans, c'est-à-dire l'amitié totale, 'pour le meilleur et le pire' [...] mais je ne la reconnais pas [...]» A. Sarrazin, Let. de la vie littéraire, 2 mai, 307 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
après-messe n.f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Que n'es-tu près de moi pour me diffuser quelques thermies ! C'est l'après-messe, sous la lampe, avec une émission nommée fort à propos 'Matin clair'.» A. Sarrazin, Let. à Julien, 13 déc., 241 (Pauvert, Livre de poche, 1973) - K.G.
après-minuit n.m. TEMPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1848 - «La séance [...] devait continuer jusqu'à deux heures de l' après-minuit.» Cuvillier-Fleury, Journ. et Corresp., II, 470 - P.W.
après-mousson n.f. CLIMATOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1955 - «L'après-mousson est une période magnifique et pour des entreprises qui ne visent pas la très haute altitude on ne peut rêver neiges plus stables, ciel plus bleu, lumière plus éclatante.» La Montagne et alpinisme, numéro 1, févr., 9 - C.T.
après-pluie n.f. MÉTÉOROL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «L'orage a cessé. Le ciel nocturne se dégage peu à peu vers le nord, vers Paris... la Liberté ! Je profite à la fenêtre de cette odeur d'après-pluie que j'aime bien.» A. Boudard, La Cerise, 240 (La Table Ronde, Folio) - K.G.
après-pétrole n.m. ÉCON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Tel est le calcul de la Standard Oil (Exxon) et de la Gulf Oil, des banques Rockefeller et Mellon. Toutes deux ont décidé de jouer 'l'après-pétrole' ; toutes deux liquident leurs actifs pétroliers pour investir dans les technologies de demain et les nouvelles sources d'énergie.» M. Bosquet, in Le Nouv. Observateur, 5 nov., 36 - AFC
1974 - «Mais, à terme, la rentabilité du secteur pétrolier pourrait s'amoindrir. C'est pourquoi les sociétés préparent 'l'après-pétrole'. Ainsi peut-on expliquer qu'elles aient cédé devant les pays producteurs.» B. Pacquement, in Le Sauvage, avr., 67 - AFC
1975 - «Selon les auteurs, 'une véritable attitude de coopération à l'égard des pays producteurs de pétrole' consiste à maintenir avec eux un courant régulier d'échanges et de préparer avec eux l'ère de l'après-pétrole : une ère qui ne sera pas dominée par l'énergie nucléaire mais par ces 'énergies nouvelles' qu'une coalition puissante cherche encore à sacrifier à de peu avouables intérêts.» M. Bosquet, in Le Nouv. Observateur, 24 févr., 26 - AFC
1986 - «[...] la Grande-Bretagne aborde l'après-pétrole de façon mitigée [...] Car, au moment où ils se savent entrés dans l'ère de l'après-pétrole, les Britanniques s'interrogent [...]» Le Monde, 29 mai, 1 - K.G.
après-Révolution n.m. HIST. POLIT. U.R.S.S."/en référence à la révolution d'Octobre/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1929 - «On va tout liquider, mais on ne peut pas tout faire à la fois. [...] Nous sommes débordés et manquons d'hommes. La Révolution, c'est beaucoup, mais l'après-Révolution, c'est bien autre chose. Vous verrez, quand vous la ferez en Europe.» P. Istrati, Vers l'autre flamme, I, 141 (Rieder) - J.S.
après-ski n.m. LOISIRS SKI "période qui succède à celle où l'on skie" - TLF, cit. Le Monde, 1964 ; Lex.[75], ø d.
Add.DDL :
*1948 - «Participant à l'agrément dans ce sport, Bucol offre son 'Cracknyl' [tissu] pour la tenue féminine d'après-ski [...]» Adam, déc., 120 - M.C.E.
*1952 - «Mais l'après-ski, sans quoi la montagne n'aurait plus tant d'attraits ? L'après-ski, c'est la promenade, le bar, la danse.» Le Journ. de la chaussure fr., janv., 7a (Ed. spéciale) - M.C.E.
*1958 - «Voici la jupe 'nouvelle ampleur' en nylon matelassé réversible [...]. Pour l'après-ski, portez-la côté noir [...]. Pour danser, retournez-la côté blanc [...]» Elle, 20 févr., 25 (Ed. belge) - M.C.E.
après-ski n.m. LOISIRS SKI "période qui succède à celle où l'on skie" - DDL 16, 1948 ; TLF, DMC, cit. Le Monde, 1964.
1938 - «Pour l'après-ski, nous avons noté l'idée d'un gilet, d'un ravissant bleu vif, dont le devant boutonné est en peau alors que le dos et les manches sont entièrement tricotés.» La R. du ski, n° 9, nov., 204 - C.T.
après-Staline n.m. Anthroponymesur StalineHIST. CONTEMP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1981 - «Jean Cathala a également décrit les signes de l'après-Staline : l'annulation des revues qui allaient consacrer au défunt un numéro entier ; la régularisation des horaires de travail : les cadres n'étaient plus tenus de veiller héroïquement à leur bureau jusqu'à quatre heures du matin ; la libération des médecins juifs, dont on apprend que plusieurs sont morts sous la torture [...]» B. Chapuis, in Le Nouv. Observateur, 21 nov., 120 - AFC
1982 - «En filigrane de l'histoire de Nora, journaliste moscovite épouse et mère, contrainte d'abandonner sa vie bien banalisée pour se rendre à l'hôpital soigner une tumeur au sein [dans 'La vie commence derrière cette porte'], c'est l'après-Staline qui nous est raconté.» M. Brucker, in Le Nouv. Observateur, 20 févr., 89 - AFC
1986 - «Yves Chevrier note, au cours des dernières années, une évolution [à la soviétique] de plus en plus marquée, même si la démaoisation à été plus habile et plus discrète que la déstalinisation et a pu déboucher sur un programme de réformes plus résolu que celui de l'après-Staline.» La Quinzaine littéraire, n° 466, 1er juill., 15 - K.G.
après-vente (service -) loc. nom. m. COMM. - DMC, cit. Le Monde, 1965 ; PR[77], av. 1969 ; TLF, cit. L'Express, 1976 ; Lex.[75], ø d.
1964 - «Toute marque sérieuse garantit ses appareils de façon authentique (par écrit) et dispose d'un réseau de concessionnaires pourvus d'un service 'après-vente'.» Elle, 12 nov., 160 - M.Sc.
bataille (venir après la -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1561 - «RICHARD [...] Je suis venu par devers vous / Pour entendre tant seulement / Si mon maistre aura le payment / De son quartier que luy devez. LE TRESORIER. Vous estes fort mal arrivez, / Vous venez après la bataille / Je ne sçache pas une maille.» J. Grévin, La Trésorière, in J. Grévin, Théâtre complet et poésies choisies, 62 (Garnier) - P.E.
courir après (se -) v.pron. JEUX - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «Ils préméditaient des parties pour les prochains dimanches ; ils iraient à Meudon ou à Ville-d'Avray, se courraient après dans les branches.» Jean qui passe, Anastasie, in La Vie pop., 3 sept., 435 - R.R.
culotte d'après-ski loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Tunmer pense beaucoup, cette année, à la culotte d'après-ski puisqu'elle devient indispensable après une journée de travail d'où l'on rentre mouillé et fatigué. Ce pantalon dont la forme est celle d'un pantalon ordinaire, se fait en fine gabardine ou en veltrame - velours de coton - petites côtes. Il se porte avec un veston d'intérieur de forme très masculine, en tweed par exemple.» La R. du ski, n° 9, nov., [203] - C.T.
vin (après bon - bon cheval) loc. prov. PROVERBE US. ALIM. - Hu, Pasquier ; L, TLF, ø d.
• après bon vin, bon roussin - Gc, Cholières (autre texte) ; absent TLF.
Compl.Hu (Cholières, même texte)
1587 - «[...] on diroit de nous, que nous pratiquerions le prouerbe, qu' apres bon vin, bon roussin : qu'apres estre bien saouls et auoir la panse bien pleine, nous cracherions de gros mots de gueule à tuer chien.» Cholières, Les Après-disnées, 31 recto (Richer) - P.E.
vin (après bon - bon cheval) loc. prov. PROVERBE US. ALIM. - Hu, Pasquier ; L, TLF, ø d.
1604 - «Apres bon vin bon cheual, et ils moururent tous deux sans y penser : Ils n'auoient garde de faillir à aimer la Guerre, car il beuuoit comme vne cane, et puis quand on est yure on veut tuer tout le monde [...]» La Response de maistre Guillaume au Soldat fr., 22-23 (s.l.) - P.E.
vin (après bon - bon roussin) loc. prov. PROVERBE US. ALIM. - DDL 19, 1587, Cholières ; Gc, Hu, Cholières ; absent TLF.
1584 - «GASTER. Nostre homme est en fureur : après bon vin, bon roussin.» F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 292 (Jannet) - P.E.
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