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après (eh bien - ?) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, R, PR[77], TLF (et après ?), ø d.
1756 - «TONTON, criant. Ma mere, hé ! ma mere. Mde. SAUMON, du même ton. Hé ben ! après, piaillarde.» Vadé, Les Racoleurs, 15 (Duchesne) - P.E.
1761 - «SOSIE. Nous arrivons un peu tard, à dire vrai. AMPHITRION. Eh ! bien, après, que nous importe ?» Girauld, Essai sur une traduction libre des comédies de Plaute, 161 (Impr. du Fort-Carré) - P.E.
après moi/vous/nous, s'il en reste loc. phrast. non conv. US. ALIM. "en buvant" - GR[85], ø d ; absent TLF.
1809 - «Cependant, j'aurai de l'esprit... / Après vous, s'il en reste.» Dossion, Après vous, s'il en reste, in Le Chansonnier du Vaudeville, V, 16 (Collin) - P.E.
1811 - «FORTUNE [...] Assez, c'est simplement pour goûter. (Il boit d'un trait). CASCARET. Après vous, s'il en reste. A votre santé, Monsieur [...]» Désaugiers et Gentil, L'Ogresse, 7 (Barba) - P.E.
1826 - «TIENNETTE. C'est du vin pour l'adjudant. CHOLLET, prenant le panier. Eh ! allez-donc, les adjudans après nous, s'il en reste... tenez, madame Tiennette, voilà une roue de derrière, vous me rendrez la mitraille...» Carmouche et Vanderburch, La Salle de police, 5 (Bezou) - P.E.
après-course n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Mais, ceux qui aiment la haute montagne pour elle-même, ceux qui ne peuvent souffrir les glorioles et les vantardises d'après-course, ceux-là nous comprendront.» La Montagne, numéro 278, avr., 133 - C.T.
après-crime n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1982 - «Imamura ne cache rien de la déplorable résistance des victimes ni des difficultés pratiques de l'après-crime. Exemple : comment se laver du sang quand on ne dispose pas de point d'eau ?» Le Nouv. Observateur, 27 nov., 11 - K.G.
après-demain adv. TEMPS - TLF, GR[85], v.1215 ; L, ø d.
Aux 16e et 17e - FEW (3, 36b), GLLF, TLF, GR[85], 1690, Fur. 1531 - «[...] licet tu in perendinum paratus sis, vt ducas. Il fault que tu sois pres apres demain, pour la prendre a femme.» R. Estienne, Dictionarium, 393 r° - P.E.
après-dîner n.m. HIST. MOEURS TEMPS - apres-disner : Mat., GLLF, TLF, GR[85], v.1362, Froissart ; FEW (3, 95a), 1401 ; Gc, DG, 1490.
Aux 18e et 19e- TLF, cit. Nerval, 1852 ; DG, GLLF, GR[85], 1878, Acad. 1792 - «[...] c'est à proprement parler un déshabillé du matin, mais il se porte aussi dans l'après-dîner, même au spectacle [...]» Journ. de la mode et du goût, 25 juill. - Hellegouarc'h, 99.
après-guerre n.m. TEMPS - ND2, TLF, 1919, Finayre ; PR[72], GLLF, 1922 ; Mat. I, 1927, Siegfried.
1903 - «Il prophétisait, du fond des années étouffantes de l'après-guerre, de la réaction autrichienne et de la Sainte-Alliance, la victoire certaine des Républiques [...]» R. Rolland, Beethoven, ch.1, 35 (Ed. du Sablier) - TLF
après-jeunesse n.f. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Votre aventure d'après-jeunesse je la sais [...] j'ai été appelée à revoir celle qui fut [...] l'amour de mes quinze ans, c'est-à-dire l'amitié totale, 'pour le meilleur et le pire' [...] mais je ne la reconnais pas [...]» A. Sarrazin, Let. de la vie littéraire, 2 mai, 307 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
après-messe n.f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Que n'es-tu près de moi pour me diffuser quelques thermies ! C'est l'après-messe, sous la lampe, avec une émission nommée fort à propos 'Matin clair'.» A. Sarrazin, Let. à Julien, 13 déc., 241 (Pauvert, Livre de poche, 1973) - K.G.
après-minuit n.m. TEMPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1848 - «La séance [...] devait continuer jusqu'à deux heures de l' après-minuit.» Cuvillier-Fleury, Journ. et Corresp., II, 470 - P.W.
après-mousson n.f. CLIMATOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1955 - «L'après-mousson est une période magnifique et pour des entreprises qui ne visent pas la très haute altitude on ne peut rêver neiges plus stables, ciel plus bleu, lumière plus éclatante.» La Montagne et alpinisme, numéro 1, févr., 9 - C.T.
après-pluie n.f. MÉTÉOROL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «L'orage a cessé. Le ciel nocturne se dégage peu à peu vers le nord, vers Paris... la Liberté ! Je profite à la fenêtre de cette odeur d'après-pluie que j'aime bien.» A. Boudard, La Cerise, 240 (La Table Ronde, Folio) - K.G.
après-pétrole n.m. ÉCON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Tel est le calcul de la Standard Oil (Exxon) et de la Gulf Oil, des banques Rockefeller et Mellon. Toutes deux ont décidé de jouer 'l'après-pétrole' ; toutes deux liquident leurs actifs pétroliers pour investir dans les technologies de demain et les nouvelles sources d'énergie.» M. Bosquet, in Le Nouv. Observateur, 5 nov., 36 - AFC
1974 - «Mais, à terme, la rentabilité du secteur pétrolier pourrait s'amoindrir. C'est pourquoi les sociétés préparent 'l'après-pétrole'. Ainsi peut-on expliquer qu'elles aient cédé devant les pays producteurs.» B. Pacquement, in Le Sauvage, avr., 67 - AFC
1975 - «Selon les auteurs, 'une véritable attitude de coopération à l'égard des pays producteurs de pétrole' consiste à maintenir avec eux un courant régulier d'échanges et de préparer avec eux l'ère de l'après-pétrole : une ère qui ne sera pas dominée par l'énergie nucléaire mais par ces 'énergies nouvelles' qu'une coalition puissante cherche encore à sacrifier à de peu avouables intérêts.» M. Bosquet, in Le Nouv. Observateur, 24 févr., 26 - AFC
1986 - «[...] la Grande-Bretagne aborde l'après-pétrole de façon mitigée [...] Car, au moment où ils se savent entrés dans l'ère de l'après-pétrole, les Britanniques s'interrogent [...]» Le Monde, 29 mai, 1 - K.G.
après-Révolution n.m. HIST. POLIT. U.R.S.S."/en référence à la révolution d'Octobre/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1929 - «On va tout liquider, mais on ne peut pas tout faire à la fois. [...] Nous sommes débordés et manquons d'hommes. La Révolution, c'est beaucoup, mais l'après-Révolution, c'est bien autre chose. Vous verrez, quand vous la ferez en Europe.» P. Istrati, Vers l'autre flamme, I, 141 (Rieder) - J.S.
après-ski n.m. LOISIRS SKI "période qui succède à celle où l'on skie" - TLF, cit. Le Monde, 1964 ; Lex.[75], ø d.
Add.DDL :
*1948 - «Participant à l'agrément dans ce sport, Bucol offre son 'Cracknyl' [tissu] pour la tenue féminine d'après-ski [...]» Adam, déc., 120 - M.C.E.
*1952 - «Mais l'après-ski, sans quoi la montagne n'aurait plus tant d'attraits ? L'après-ski, c'est la promenade, le bar, la danse.» Le Journ. de la chaussure fr., janv., 7a (Ed. spéciale) - M.C.E.
*1958 - «Voici la jupe 'nouvelle ampleur' en nylon matelassé réversible [...]. Pour l'après-ski, portez-la côté noir [...]. Pour danser, retournez-la côté blanc [...]» Elle, 20 févr., 25 (Ed. belge) - M.C.E.
après-ski n.m. LOISIRS SKI "période qui succède à celle où l'on skie" - DDL 16, 1948 ; TLF, DMC, cit. Le Monde, 1964.
1938 - «Pour l'après-ski, nous avons noté l'idée d'un gilet, d'un ravissant bleu vif, dont le devant boutonné est en peau alors que le dos et les manches sont entièrement tricotés.» La R. du ski, n° 9, nov., 204 - C.T.
après-Staline n.m. Anthroponymesur StalineHIST. CONTEMP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1981 - «Jean Cathala a également décrit les signes de l'après-Staline : l'annulation des revues qui allaient consacrer au défunt un numéro entier ; la régularisation des horaires de travail : les cadres n'étaient plus tenus de veiller héroïquement à leur bureau jusqu'à quatre heures du matin ; la libération des médecins juifs, dont on apprend que plusieurs sont morts sous la torture [...]» B. Chapuis, in Le Nouv. Observateur, 21 nov., 120 - AFC
1982 - «En filigrane de l'histoire de Nora, journaliste moscovite épouse et mère, contrainte d'abandonner sa vie bien banalisée pour se rendre à l'hôpital soigner une tumeur au sein [dans 'La vie commence derrière cette porte'], c'est l'après-Staline qui nous est raconté.» M. Brucker, in Le Nouv. Observateur, 20 févr., 89 - AFC
1986 - «Yves Chevrier note, au cours des dernières années, une évolution [à la soviétique] de plus en plus marquée, même si la démaoisation à été plus habile et plus discrète que la déstalinisation et a pu déboucher sur un programme de réformes plus résolu que celui de l'après-Staline.» La Quinzaine littéraire, n° 466, 1er juill., 15 - K.G.
après-vente (service -) loc. nom. m. COMM. - DMC, cit. Le Monde, 1965 ; PR[77], av. 1969 ; TLF, cit. L'Express, 1976 ; Lex.[75], ø d.
1964 - «Toute marque sérieuse garantit ses appareils de façon authentique (par écrit) et dispose d'un réseau de concessionnaires pourvus d'un service 'après-vente'.» Elle, 12 nov., 160 - M.Sc.
automobile de guerre loc. nom. f. AUTOM. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «[...] la première automobile de guerre, due à la maison C. G. V. [...]» La Vie au grand air, 17 nov., 957b - G.S.
avant-guerre n. TEMPS - TLF, 1918, Maurois ; PR[72], 1925 ; GLLF, v. 1925.
1913 - In titre : L. Daudet, L'Avant-guerre (Nouv. libr., 1915) - TLF
*1920-21 - «[...] j'ose songer volontairement aux jeunes morts d'avant-guerre [...]» Barrès, Mes Cahiers, juin 1920-janv. 1921, 48 (Plon) - CRTLF.
*1922 - «- leur correspondance d'avant-guerre durent à nouveau l'interrompre.» Giraudoux, Siegfried et le Limousin, 14 (Grasset) - CRTLF.
bataille (venir après la -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1561 - «RICHARD [...] Je suis venu par devers vous / Pour entendre tant seulement / Si mon maistre aura le payment / De son quartier que luy devez. LE TRESORIER. Vous estes fort mal arrivez, / Vous venez après la bataille / Je ne sçache pas une maille.» J. Grévin, La Trésorière, in J. Grévin, Théâtre complet et poésies choisies, 62 (Garnier) - P.E.
conseil de guerre loc. nom. m. VIE SOC. "fig. : entre amis" - Lex.[75], ø d ; absent TLF.
1676 - «J'attends d'Hacqueville et le chevalier de Grignan, pour former mon conseil de guerre, et savoir ce que deviendra le pauvre baron, que j'ai laissé à Livry, tout estropié.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 6 nov., II, 248 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
conseil de guerre loc. nom. m. JUST. MILIT. - FEW (2, 1072a), 1694, Corn. ; L, DG, R, GLLF, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1623 - «Ainsi le Capporal et son ayde commandent / Auecque authorité, en garde estans posez, / Et qui leur contredit est des mal aduisez : / Car venans à passer par le conseil de guerre, / Il est en grand hazard d'aller pourrir sous terre [...]» Satyre ou crève-coeur du vieux soldat, 10 (s.l.) - P.E.
contre-guerre n.f. SOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1846 - «[...] la plus terrible arme de guerre c'est la pensée, c'est le travail. Se tuer à coups de boulet est du matérialisme : c'est une contre-guerre qu'il faut organiser.» Proudhon, Carnets, vol. 1, 356 (Rivière, 1960) - J.S.
courir après (se -) v.pron. JEUX - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «Ils préméditaient des parties pour les prochains dimanches ; ils iraient à Meudon ou à Ville-d'Avray, se courraient après dans les branches.» Jean qui passe, Anastasie, in La Vie pop., 3 sept., 435 - R.R.
culotte d'après-ski loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Tunmer pense beaucoup, cette année, à la culotte d'après-ski puisqu'elle devient indispensable après une journée de travail d'où l'on rentre mouillé et fatigué. Ce pantalon dont la forme est celle d'un pantalon ordinaire, se fait en fine gabardine ou en veltrame - velours de coton - petites côtes. Il se porte avec un veston d'intérieur de forme très masculine, en tweed par exemple.» La R. du ski, n° 9, nov., [203] - C.T.
drôle de guerre loc. nom. f. HIST. CONTEMP. - TLF, cit. Sartre, 1949 ; GR[85], cit. Giroud ; GLLF, DEL, ø d.
1940 - «La drôle de guerre a pour objet, cependant que les militaires accumulent les armes et mettent en place les armées, de miner les forces morales de l'adversaire.» La Guerre des cinq continents, 15 (Hamish Hamilton) - P.E.
déterrer la hache de guerre loc. verb. ÉVÉN. "fig. : ouvrir les hostilités" - TLF, cit. Maurois, 1918 ; GR[85], ø d.
• déterrer la hache des combats - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1828 - «Ce fort existe depuis 1816 : les Américains l'érigèrent pour se mettre à l'abri des coups de mains des Sauvages de la Géorgie et des Florides qui, excités par le gouvernement anglais, avoient, selon leur expression, déterré la hache des combats.» Portier, let., in Annales de l'Assoc. de la propagation de la foi, n° 19, 77-78 - P.E.
foudre de guerre loc. nom. m. MILIT. "combattant redoutable" - TLF, DHR, 1559, O. de Magny ; GLLF, 1594, Sat. Ménippée ; DEL, 17e.
• foudre de la guerre
Compl.Gc (même texte, ø d)
1555 - «Courage, coupeur de terre ! / Ces grans foudres de la guerre / Non plus que toi n'iront pas / Armés d'un plastron, là bas [...]» Ronsard, Oeuvres complètes, VII, 103 (Droz, STFM) - P.E.
Grande Guerre loc. nom. f. HIST. CONTEMP. "guerre de 1914-1918" - R, Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
1920 - «René Quinton exprimait la même pensée sous la forme paradoxale qui lui est familière : 'L'aviation existera quand il se tuera un aviateur par jour !' Mot inhumain, mais vérité d'aujourd'hui - sans parler naturellement de l'époque de la grande guerre, où la vie humaine ne compta plus.» P. Painlevé, in A. Lainé, Dict. de l'aviation, Introd., p. VII (Charles-Lavauzelle) - M.C.E.
1921 - «Transports automobiles militaires pendant la Grande Guerre (LES).» Lar. mensuel, févr., V, 382c, Titre d'un art - M.C.E.
1923 - «C'est au système monocâble qu'on a fait fréquemment appel au cours de la Grande Guerre pour l'installation des téléphérages destinés à ravitailler les combattants en montagne [...]» Lar. mensuel, avr., VI, 110a - M.C.E.
guerre (gens de -) loc. nom. m. pl. MILIT. - FEW (17, 567b), GLLF, 1538, Est. ; L, cit. Corn. ; GR[85], cit. Beaum. ; TLF, cit. Barante.
15e - «[...] et autant en refit encores arrière l'autre, c'est-à-dire messire Jacques, lequel, pour estre plus fort en défense et entreprendre, attrahy à luy plusieurs hommes nobles du pays de Pontieu, comme le seigneur de Rambures et de Vimeu, et fit venir grand tas de routiers et de gens de guerre de Compiègne et d'ailleurs qui maintenoient le parti du dauphin.» G. Chastellain, Chronique, I, 234, 10 (Heussner) - R.V.
guerre (petite -) loc. nom. f. non conv. JEUX ENFANTS - FEW (17, 567b), 1935, Acad. ; absent TLF.
1918 - «Il [Guynemer] avait une prédilection marquée pour un jeu fort en honneur dans les basses classes. C'était la petite guerre. La classe était divisée en deux armées dont chacune était commandée par un général que les élèves choisissaient eux-mêmes.» Bordeaux, in R. des deux mondes, 15 janv., 292 - V.V.
guerre (à la - comme à la -) loc. phrast. ACTION ÉVÉN. - FEW (17, 567b), 1690, Fur. ; DELF, 17e, Fur. ; R, cit. Balzac ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Martin Du Gard, 1936 ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1604 - «[...] vous sçauez que c'est d'avoir affaire aux hommes et principalement en ce temps-là que lon dit, à la guerre comme à la guerre, mon compagnon deschaussez moy [...]» La Response de maistre Guillaume au Soldat fr., 33 (s.l.) - P.E.
guerre aérienne loc. nom. f. MILIT. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1938 - «[...] quelles voraces consommatrices d'intelligence sont déjà, chaque jour, la guerre électrique, chimique, bactériologique, la guerre aérienne et contre-aérienne !» G. Friedmann, in L'Homme, la technique et la nature, 22 (Rieder) - P.E.
guerre bactériologique loc. nom. f. MILIT. - TLF, 1965, Quillet ; DHR, mil.20e ; GLLF, ø d.
1938 - «[...] quelles voraces consommatrices d'intelligence sont déjà, chaque jour, la guerre électrique, chimique, bactériologique, la guerre aérienne et contre-aérienne !» G. Friedmann, in L'Homme, la technique et la nature, 22 (Rieder) - P.E.
guerre contre-aérienne loc. nom. f. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «[...] quelles voraces consommatrices d'intelligence sont déjà, chaque jour, la guerre électrique, chimique, bactériologique, la guerre aérienne et contre-aérienne !» G. Friedmann, in L'Homme, la technique et la nature, 22 (Rieder) - P.E.
guerre de tranchées, guerre des tranchées loc. nom. f. MILIT. - GLLF, 1923, Lar. ; TLF, cit. Foch, 1929 ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1915 - In titre : V. Goedorp, La Guerre des tranchées il y a soixante ans (Dorbon aîné) - P.E.
1915 - «M. Pierre Mille nous dit, dans Le Temps encore, que seul Wells avait prévu cette guerre de tranchées qui nous immobilise de chaque côté du front.» R. de Bury, in Mercure de France, numéro 417, 1er sept., 112 - P.E.
guerre des nerfs loc. nom. f. HIST. POLIT. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GLLF, DEL, 20e ; GR[85], ø d.
1940 - «En temps de paix, comme après le déclenchement des hostilités, les périodes d'action effective se composaient, en un jeu diabolique, avec les périodes de préparation industrielle et militaire. Mais la guerre des nerfs durait sans interruption. Les Français ont éprouvé eux-mêmes l'intention et l'efficacité du calme entre deux tempêtes.» La Guerre des cinq continents, 15 (Hamish Hamilton) - P.E.
guerre froide loc. nom. f. POLIT. - GLLF, v. 1948 ; TLF, cit. Goldschmidt, 1962 ; R (néol.), cit. Aron ; PR[77] (néol.), cit. Bouthoul ; Lex.[75], ø d.
1948 - «Et si, à cette époque, se poursuit toujours la 'guerre froide' à laquelle nous assistons en ce moment entre les deux super-puissances, elle pourrait se terminer, avec une crise économique aux Etats-Unis, par une victoire de la Russie soviétique.» J. Laulerque, in La Table ronde, n° 1, janv., 186 - P.E.
guerre froide loc. nom. f. POLIT. - DDL 15, 1948, La Table ronde ; GLLF, v. 1948 ; TLF, cit. Goldschmidt, 1962 ; R (néol.), cit. Aron ; PR[77] (néol.), cit. Bouthoul ; Lex.[75], ø d.
• guerre à froid - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «[...] et à l'intérieur du pays cet état de guerre larvée, de guerre à froid, autorise des mesures exceptionnelles [...]» S. de Beauvoir, L'Amérique au jour le jour, in Les Temps modernes, déc., 983 - M.H.
guerre froide loc. nom. f. POLIT. - DDL 15, 1948, La Table ronde ; GLLF, v. 1948 ; TLF, cit. Goldschmidt, 1962 ; R (néol.), cit. Aron ; PR[77] (néol.), cit. Bouthoul ; Lex.[75], ø d.
1948 - «OSCILLATIONS de la 'guerre froide' [...] NOUVEL EPISODE DE LA 'guerre froide' à Berlin [...]» L'Aurore , 10 avr., 1a et 24 avr., 4b - M.H.
guerre motorisée loc. nom. f. MILIT. - TLF, cit. Commune, 1936 (même texte).
1936 - «[...] massacrer, par les moyens les plus raffinés de la guerre 'motorisée', des peuples d'Afrique ou d'Asie, peu évolués certes, mais décidés à défendre leurs traditions et leur sol contre l'invasion des Européens [...]» G. Friedmann, in Commune, numéro 30, févr., 730 - P.E.
guerre presse-bouton loc. nom. f. d'apr. angl.-amér. MILIT. - DMC (cit.), DA[82], GR[85], 1954, Le Monde ; TLF, cit. Goldschmidt, 1962 ; GLLF, Lex.[79], ø d.
• guerre push-button - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1950 - «La fin du monopole atomique, c'était la fin du mythe de la guerre push-button, la guerre 'facile' et à bon marché contre l'Union soviétique, que les stratèges du Pentagone auraient menée - et gagnée - de leur bureaux, confortablement, sans avoir à demander des sacrifices de sang et d'argent au peuple américain, en pressant seulement quelques boutons pour faire tomber sur les villes et les centres industriels de l'Union soviétique une pluie destructrice de bombes atomiques.» E.-N. Dzelepy, in Les Temps modernes, 817 - M.C.
guerre psychologique loc. nom. f. HIST. CONTEMP. - GR[85], cit. Mauriac, 1958-60 ; GLLF, 1963, Lar. ; TLF, ø d.
1940 - «L'état-major hitlérien comprend, on le sait, une section spéciale de psychologie, chargée de soumettre à l'observation scientifique les réactions des peuples à la guerre moderne (psychologisches Laboratorium Reichskriegsministeriums). A quelles conclusions arrivait cette théorie de la guerre psychologique ? Les nerfs des différents peuples ne seraient pas capables d'une égale résistance.» La Guerre des cinq continents, 18 (Hamish Hamilton) - P.E.
1951 - «C'est que, dans l'hypothèse d'une lutte armée entre Chinois nationalistes et communistes, l'appui de la population à l'un ou l'autre des partis en présence, pourrait lui procurer un avantage décisif. En attendant peut-être la guerre tout court, la guerre psychologique fait rage à Formose. Aux dernières nouvelles, elle a même atteint le territoire jusqu'ici inexpugnable des 'chasseurs de têtes'.» Caliban. Panorama du monde, avr., n° 50, 23 - M.K.
guerre révolutionnaire loc. nom. f. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1842 - «Dans ce pays dévasté par les guerres féodales, les guerres monarchiques et les guerres révolutionnaires, les cabanes sont construites avec les ruines des châteaux [...].» V. Hugo, Lettres, 314 - FXT
1908 - «Pour comprendre la raison de cette situation, il faut se rappeler le rôle capital que les guerres révolutionnaires ont joué dans notre histoire [...].» G. Sorel, Réflexions sur la violence, 76 - FXT
1917 - «[Alexandra] Kollontaï redoute la paix de soumission avec les Hohenzollern. Elle n'est pas aussi confiante que Trotzky quant au succès possible d'une guerre révolutionnaire.» J. Sadoul, Notes sur la révolution bolchevique, 6-19 nov., 96 (éd. de la Sirène, 1919) - J.S.
1957 - «[...] un vrai socialiste ne peut être un pacifiste, car un pacifiste condamne toutes les guerres, y compris la guerre révolutionnaire... un socialiste s'abaisserait ainsi au niveau du "pitoyable" Tolstoï, il oublierait toute la science du marxisme, toute l'expérience des révolutions.» P. Billotte, "Considérations stratégiques", in La Vie internationale, 4008 sqq - FXT
guerre à outrance loc. nom. f. MILIT. - R, PR[77], cit. Bainville ; GLLF, ø d ; absent TLF.combat à outrance : TLF, fin 14e, E. Deschamps ; GLLF, déb. 15e, Ch. d'Orléans ; FEW (14, 10b), Ch. d'Orléans ; L, DG, PR[77], ø d.
1747 - «[...] un cahos d'intérêts divers qui se croisent à tout moment ; ce qui étoit vray au printemps devenu faux en autonne ; tout le monde criant la paix, la paix, et faisant la guerre à outrance ; enfin tous les fléaux qui fondent sur cette pauvre race humaine [...]» Voltaire, Corresp., II, 1008 (Gallimard) - P.E.
honneurs (les - de la guerre) loc. nom. m. pl. non conv. ÉVÉN. "fig." - L, GLLF, 1866 ; GR[85], cit. Courteline, 1893 ; DELF, 19e ; DG, ø d ; TLF, cit. Frapié, 1904.
1803 - «[...] pour me faire hermite ou religieuse, je n'en ferai jamais la sottise. Je crois que je mourrai avec les honneurs de la guerre, c'est-à-dire, en regrettant de ne pouvoir plus faire ce que j'ai toujours fait avec tant de plaisir. Il est des renégats parmi les femmes comme parmi les hommes ; je n'en augmenterai jamais le nombre.» A.A. Beaufort, L'Enfant du trou du souffleur, I, 174 (Lepetit) - P.E.
ministre de la Guerre loc. nom. m. MÉTIER POLIT. - TLF, cit. France, 1908.
1791 - «Ministre de la guerre : Ce ministre a la surveillance et la direction : 1) Des troupes de ligne et des troupes auxiliaires qui remplacent les milices [...]» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
ministre de la guerre loc. nom. m. MÉTIER POLIT. - DDL 11, 1791, Gautier ; L, ø d ; TLF, cit. France, 1908.
1749 - «[...] l'expulsion totale que M. d'Argenson, le ministre de la guerre, qui a la grande police, veut faire de tous les pauvres du royaume.» Collé, Journ. et mém., I, 112 (Didot) - P.E.
1750 - «M. d'Argenson, ministre de la guerre, disoit ces jours-ci [...]» Collé, Journ. et mém., 130 - P.E.
1759 - «MINISTRE de la guerre. La dignité de Ministre & Secrétaire d'Etat de la guerre, fut créée sous Henri II. en 1549. M. le Marquis de Breteuil nommé par le Roi le 16 Février 1740. & mort en 1742. a eu pour Successeur M. le Comte d'Argenson, retiré au mois de Février 1757.» [Aubert de la Chesnaye des Bois], Dict. milit., II, 622a (Duchesne) - P.E.
1771 - «MINISTRE. s.m. [...] Alors le Secrétaire d'Etat de la Guerre prend le titre de Ministre de la guerre.» Dict. univ. de Trévoux - TGLF
1774 - «2 Avril. L'orage commence à s'élever contre le baron de Pirch, & l'on croit que le ministre de la guerre, paroissant affecter la neutralité la plus grande à cet égard, est intérieurement disposé à ne point adopter le système moderne.» Mém. secrets, XXVII, 199 (Adamson) - P.E.
1775 - «Le Comte de Barbançon, fils du Marquis, premier Veneur de M. le Duc d'Orléans, succede au Marquis de Montauzier dans la place de Colonel du Régiment d'Orléans Infanterie, obligé de se démettre pour être contrevenu au Réglement du Ministre de la guerre sur les congés.» Mém. secrets, VIII, 58 - P.E.
1790 - «De là, nombre de difficultés entre le Comité Militaire et le Ministre de la guerre.» Mercure historique et politique de Bruxelles, n° 30, 24 juill., 266 - P.E.
névrose de guerre loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Méd. biol. [1972].
1918 - «La question des névroses de guerre n'a été posée dans toute son ampleur que par la guerre actuelle, où les explosifs jouent un rôle si prépondérant. De là l'usage abusif de l'expression shell shock (commotion d'obus) pour désigner tous les désordres nerveux sans lésion apparente consécutifs à une explosion.» Dr A. Cullerre, Les maladies mentales et les névroses de guerre dans l'armée britannique, in Annales médico-psychol., II, 179 - M.C.
1921 - «Les courtes études de Ferenczi, Abraham, Simmel et Jones posent toutes quatre le problème important et nouveau des névroses d'origine relative au narcisme (et à son refoulement) auxquelles Freud et Jones ont ramené les névroses de guerre en 1917 et 1918.» J. Piaget, in Arch. de psychol., t.18, 188 - M.C.
1922 - «Indépendant à l'égard des diverses écoles, B. [H. Brown] retient de Freud l'idée du conflit mental, mais pense que les névroses de guerre sont dues avant tout à l'émotion.» E. Claparède, in Arch. de psychol., t.18, 268 - M.C.
profits de guerre loc. nom. m. pl. ARGENT HIST. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1824 - «[...] car il savait, mieux que personne, user de ses profits de guerre et des grands butins qu'il faisait [...]» P. de Barante, Hist. des ducs de Bourgogne, t.3, 417 (Lenormant-Garnier, 1854) - FRANTEXT
1920 - «J'imagine que les hôtels à 150 F par jour doivent être fréquentés par beaucoup de ceux qui ont accumulé les "profits de guerre". Dire qu'un tel terme existe - et, ce qui est pire, que la chose elle-même existe et que la masse des gens répète ces syllabes-là stupidement et continue son train-train ! Il y en a qui ont profité de la guerre pendant que les autres souffraient...» A. David-Néel, Journ. de voy., 30 sept., 130-1 (Plon, 1976) - M.C.
1940 - «[...] mais, répliquait Antoine en son for intérieur, est-ce que l'établissement d'une véritable paix, d'une paix enfin durable, ne serait pas, pour les peuples européens, le plus matériel des profits de guerre ?» R. Martin du Gard, Les Thibault. Epilogue, in R. Martin du Gard, Oeuvres complètes, t.2, 807 (Pléiade) - FRANTEXT
préguerre, pré-guerre n.f. POLIT. "période qui précède la guerre" - DMC, cit. L'Express, 1967 ; TLF, cit. Nouv. Obs., 1976.
1933 - «Rêves de pré-guerre : relations diplomatiques, réceptions [...].» M. Leiris, Journ., 1er sept., 236 (Gallimard, 1992) - J.S.
récit de guerre loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1951 - «Il y a d'abord une grosse majorité de récits de guerre ; c'est à ceux-là que pourrait s'appliquer de façon plus particulièrement valable la division en périodes pré et post-atomiques.» S. Spriel et B. Vian, in Les Temps modernes, n° 72, oct., 622 - P.E.
siège (guerre de -) loc. nom. f. MILIT. "guerre de position où prédominent les opérations de siège" - GLLF, GR[85], 1871, Littré ; TLF, cit. Bainville, 1924.
1720 - «[...] des Officiers d'Artillerie également capables de la Guerre de Campagne & de Sieges, soit en attaquant, soit en défendant [...].» Le Nouveau Mercure, juill., 119 - P.E.
terre (qui a - si a guerre) loc. phrast. PROVERBE - FEW (13/I, 251b), 1611, Cotgr. ; absent TLFqui terre a, guerre a : FEW, 1640, Oudin ; L, DG, PR[73], ø d.
*1585 - «Je ne doute point... qu'il ne faille plaider, car, comme dit le proverbe, qui a terre si a guerre [...]» N. du Fail, Contes et discours d'Eutrapel, I, 16 (Ed. C. Hippeau, Paris, 1875) - F.N.
terre (qui a - si a guerre) loc. phrast. PROVERBE - DDL 9, 1585, N. du Fail ; FEW (13/I, 251b), 1611, Cotgr. ; absent TLF.
v. 1444 - «Qui a terre si a guerre.»In J. Morawski, Proverbes fr. antérieurs au XVe siècle, n° 1821 (Champion) - P.E.
trente ans (guerre de -) loc. nom. f. HIST. Allemagne"conflit politique et religieux qui déchira l'Allemagne de 1618 à 1648" - L [1872], ø d ; TLF, cit. Bloch, 1931 ; GLLF, GR[85], ø d.
1750 - «La guerre de trente ans est bien autrement intéressante que les démêlés de Frédéric I avec les Nurenbergeois [...]. La guerre de trente ans avoit commencé dès l'an 1618, à l'occasion de la révolte des Bohémiens [...].» [Frédéric II], Mémoires pour servir à l'histoire de la maison de Brandebourg, xj et 35 (Au Donjon du chasteau) - P.E.
va-t-en-guerre n.m. CARACT. - FEW (17, 568b), R, 1956 ; Rs, cit. Vian ; TLF, cit. Nouv. Obs., 1976 ; ND4, 20e ; Lex.[75], ø d.
1937 - «Blum se donne comme le champion des prolétaires exploités contre les gros capitalistes. Il a fait le va-t-enguerre contre les 200 familles.» A. Blute, Face au Front populaire, numéro 2, 61 (Ed. des oeuvres lat.) - G.S.
va-t-en-guerre adj. non conv. POLIT. "belliciste" - DMC, cit. Le Monde, 1968 ; TLF (s.v. va), cit. Nouv. Obs., 1976.
1918 - «Mes amis musicologues - Paul Lendormy, brave garçon - Henry Prunières, coeur d'or - ne sont pas moins va-t'en-guerre que les autres.» R. Rolland, Journ. des années de guerre 1914-1919, 8 mai, 1458 (A. Michel, 1952) - J.S.
vin (après bon - bon cheval) loc. prov. PROVERBE US. ALIM. - Hu, Pasquier ; L, TLF, ø d.
• après bon vin, bon roussin - Gc, Cholières (autre texte) ; absent TLF.
Compl.Hu (Cholières, même texte)
1587 - «[...] on diroit de nous, que nous pratiquerions le prouerbe, qu' apres bon vin, bon roussin : qu'apres estre bien saouls et auoir la panse bien pleine, nous cracherions de gros mots de gueule à tuer chien.» Cholières, Les Après-disnées, 31 recto (Richer) - P.E.
vin (après bon - bon cheval) loc. prov. PROVERBE US. ALIM. - Hu, Pasquier ; L, TLF, ø d.
1604 - «Apres bon vin bon cheual, et ils moururent tous deux sans y penser : Ils n'auoient garde de faillir à aimer la Guerre, car il beuuoit comme vne cane, et puis quand on est yure on veut tuer tout le monde [...]» La Response de maistre Guillaume au Soldat fr., 22-23 (s.l.) - P.E.
vin (après bon - bon roussin) loc. prov. PROVERBE US. ALIM. - DDL 19, 1587, Cholières ; Gc, Hu, Cholières ; absent TLF.
1584 - «GASTER. Nostre homme est en fureur : après bon vin, bon roussin.» F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 292 (Jannet) - P.E.
éclair (guerre--) n.f. MILIT. - TLF, cit. Déat, 1941 ; FEW (17, 567b), 1948, Lar. ; GLLF, GR[85], ø d.
1940 - «La doctrine allemande a peu varié depuis. Sans doute elle a étudié, préparé et réalisé en Pologne la guerre-éclair, l'attaque brusquée et massive.» A. Daulnay, in La Science et la vie, numéro 272, févr., 136a - P.E.
*1942 - «'Blitz-Krieg' ou guerre éclair, expression vulgarisée d'une certaine tactique allemande [...]» R. Cornille, La Guerre aérienne, 'Non stop offensive' et guerre éclair, 4 (Ed. de France) - P.E.
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