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anatomo-chimique adj. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1916 - «Dans l'état pathologique de dépression, l'arrêt du mécanisme de l'association des idées est conditionné non plus par un phénomène extérieur, mais par un état anatomo-chimique du protoplasma cellulaire qui ne permet pas aux représentations de se succéder dans le champ de la conscience.» Dr A. Rémond, De la volonté, in Annales médico-psychol., 315 - M.C.
anatomo-clinique adj. MÉD. - TLF, 1920-24, Roussy ; Rs, 1948, Lar.
1887 - «Ces deux dernières localisations sont en contradiction avec les résultats des recherches anatomo-cliniques.»A. Binet et Ch. Féré, Le Magnétisme animal, 198 - C.H.
1895 - «Ce syndrome anatomo-clinique n'est qu'une résultante de facteurs multiples et d'importance réciproquement variable [...]»E. Boix, in G.-M. Debove et Ch. Achard, Man. de méd., VI, 344 - C.H.
anatomo-pathologie n.f. MÉD. - TLF, 1910, Brumpt ; Rs, 20e.
1874 - «Sa classification a pour base l'anatomo-pathologie ; il divise les dermatoses en douze classes.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, XLV, 228 - C.H.
1878 - «Ce que cherche surtout à faire le professeur /Charcot/, c'est à étudier un certain nombre de grands épisodes de l'anatomo-pathologie [...]»Journ. de méd. et de chir. pratiques, XLIX, 186-7 - C.H.
anatomo-pathologique adj. MÉD. - TLF, 1878, Cl. Bernard ; Rs, 20e.
1835 - «Malgré les progrès que, sous beaucoup d'autres rapports, a faits depuis quelque temps la pathologie vétérinaire, nous sommes encore si peu instruits sur l'histoire de ces affections, que nous pensons qu'il est très difficile [...] d'en donner une description un peu exacte ; c'est à peine si l'on est d'accord sur les caractères anatomo-pathologiques, que l'on peut assigner à l'inflammation de cet organe.»J. Beugnot, Dict. usuel de chir. et de méd. vétér., I, 606a (s.v. hépatite) - C.H.
1845 - «[...] je donnerai la description anatomo-pathologique indiquée dans quelques livres pour l'adénite.»Ph. Boyer, Traité des maladies chirurgicales, II, 525 (5e éd.) - C.H.
anatomo-pathologiste n. MÉD. - TLF, 1926, P. Bourget ; Rs, ø d.
1833 - «Le vrai praticien est celui qui ne tient qu'un compte secondaire de ces altérations organiques qui absorbent les anatomopathologistes, et qui, embrassant la science d'un point de vue élevé, [...] voit dans l'homme malade non un être passif, mais au contraire un être luttant et déployant toutes les forces de l'organisme contre une cause de destruction.»Hourmann, in Transactions médicales, XII, avr., 381 - C.H.
1845 - «Les opinions très-répandues de Laennec sur la nature des granulations miliaires du poumon, devaient naturellement acheminer les anatomo-pathologistes vers la détermination de la nature des granulations méningées.»F. Barrier, Traité pratique des maladies de l'enfance, II, 367 (2e éd.) - C.H.
anatomopsychiatrique, anatomo-psychiatrique adj. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Il y a dix-sept ou dix-huit ans, à Bailleul, où la richesse anatomopsychiatrique était importante, nous cherchâmes bien des fois à différencier cliniquement [...] les 'démentes précoces', chez lesquelles on ne trouvait pas de lésions cérébrales (aujourd'hui schizophrènes de Claude) et celles chez lesquelles il y aurait du liquide et de la méningite atrophiante. [...] Claude a placé le problème sur le bon terrain. Des études anatomo-psychiatriques plus précises, plus minutieuses que celles de notre époque, sont nécessaires pour résoudre la question.» H. Damaye, Schizophrénie et démence précoce, in Annales médico-psychol. , II, 35 et 37 - M.C.
chef de clinique loc. nom. m. MÉD. "médecin qui assure l'enseignement dans un service de clinique" - GLLF, DHR, ø d ; absent TLF.
1829 - «L'infirmier appelle le chef de clinique ; M. Miquel accourt à l'instant, il reconnaît, au premier coup, les symptômes de l'asphyxie [...].» La Lancette française, n° 76, 25 avr., 301a - P.E.
clinique n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1687 - «La Philosophie s'était partagée sur le fait des Oracles, les Platoniciens et les Stoïciens tenaient leur parti ; mais les Cliniques, les Péripatéticiens, et les Epicuriens s'étaient hautement déclarés contre eux.»Fontenelle, Hist. des oracles, ch. 7, 38 (Union gén. d'éd., 1966) - J.S.
clinique adj. MÉD. - DG, FEW (2, 784b), GLLF, TLF, BW6, Lex.[75], ND4, 1696, Le Clerc ; L, ø d 1626, dans R et PR[77], concerne le n.f.
1586 - «[...] vsans merueilleusement de la Medecine Pharmaceutique, de l'Empirique, de la Iatraleptique, et de la Clinique.» G. Chappuys, trad. : [T. Garzoni], Le Theatre des div. cerveaux du monde, 137 verso (Houze) - P.E.
clinique psychiatrique loc. nom. f. PSYCHIATR. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1906 - «Il existe en Italie trois asiles d'aliénés qui prennent le nom d'Istituto psichiatrico (à Reggio-Emilia, Florence et Naples). Ce sont des cliniques psychiatriques modèles dotées de nombreux laboratoires d'histologie, de psychologie, d'anthropologie, de bactériologie, etc. [...] Les médecins experts, les médecins de prison sont le plus souvent choisis d'après les titres qu'ils se sont créés dans les asiles ou dans les instituts psychiatriques dont il vient d'être question.» Dr P. Sérieux, Le Stage psychiatrique en France et à l'étranger, in R. de psychiatrie, 10e année, 454 - M.C.
méthode anatomoclinique, méthode anatomo-clinique loc. nom. f. MÉD. - TLF, cit. 1946 ; GR[85], cit. d'Allaines, 1961.
1894 - In titre : Charcot et Pitres, De la méthode anatomo-clinique dans ses applications à l'étude des localisations cérébrales, in Arch. de neurol., avr., cité in L'Année psychol. 1894, 1ère année, 592 (1895) - M.C.
1906 - «La méthode anatomo-clinique est la seule qui puisse jeter quelque lumière sur la question des lésions cérébrales des aliénés. C'est cette méthode qui a permis à Charcot et ses élèves de préciser des faits qui restent aujourd'hui acquis à la science neurologique.» L. Marchand, in R. de psychiatrie, 10e année, 133 - M.C.
psychoclinique, psycho-clinique adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «M. Rogues de Fursac, exposant un des procédés de sa méthode d'investigation psychoclinique, a montré, entre autres résultats dignes d'attention, que les épileptiques se caractérisent par la lenteur extrême, sans altérations qualitatives, des opérations psychiques.» M. Ducosté, Note sur la bradypsychie comitiale, in Annales médico-psychol., 366 - M.C.
1926 - «L'ensemble des troubles élémentaires, en tant que base de toutes les manifestations schizophréniques, constitue ce que nous avons appelé le côté psycho-clinique de la conception bleulérienne. Ce côté n'est cependant pas le seul. Il y a en plus le côté psycho-analytique.» E. Minkowski, Démence précoce, schizophrénie, schizoïdie, in Annales médico-psychol., I, 255 - M.C.