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agogique n.f. MUS. - TLF, 1897-1900, V. d'Indy.
*1923-24 - «On appelle agogique les modifications apportées au mouvement rythmique : la précipitation, le ralentissement, les interruptions régulières ou irrégulières.» G. Dumas, Traité de psychol., 305 (Alcan) - IGLF
*1947 - «J'emploie ici le mot usuel mais fautif ou vague de rythme. Le terme technique des esthéticiens est celui d'agogique. L'agogique, c'est cette rapidité apparente des événements [...] laquelle est bien distincte, d'une part, du rythme proprement dit (organisation morphologique de la durée), d'autre part de la succession réellement plus ou moins rapide des données de l'action.» E. Souriau, Nature et limite des contributions positives de l'esthétique à la filmologie, in R. internationale de filmologie, juill.-août, n° 1, 53 - IGLF
agogique adj. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Or, pour rendre graphiquement les différences toniques, dynamiques et aussi toutes les modifications du temps ('agogiques') de la phrase et du discours ou de la conversation suivie, nous ne possédons pas, dans nos alphabets, de signes tout faits sur lesquels s'appuyer. [...] par 'intonation', il [l'auteur] entend non seulement les différences de hauteur, mais aussi toutes les autres valeurs musicales du discours suivi, à savoir d'intensité, agogique et de timbre.» M. Weingart, Etude du langage parlé suivi du point de vue musical, in TCLP , vol. 1, 172 et 188 (Prague) - J.S.
1976 - «Or l'idée même de discipline, tant pour son versant d''instruction' que pour celui de 'contrainte' par-delà l'idée même de science, a été au cours de l'histoire récente sapée de l'intérieur précisément par le langage : dans ses composantes non seulement 'agogiques' depuis Socrate, mais de plus non-directives.» A. Jacob, Introd. à la philosophie du langage, 267 (Gallimard) - J.S.
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