| ![]() ![]() ![]() ![]()
affect n.m. d'apr. all. PSYCHANAL. - GR[85], av.1942, Jouve ; FEW (24, 248b), TLF, 1942, Jouve ; Lex.[79], v.1950 ; GLLF, mil. 20e.
1908 - «C'est aussi à l'aide des associations que l'on arrive à faire extérioriser au malade, sans qu'il s'en rende nullement compte, les affects les plus secrets, refoulés au plus profond de son être, alors que l'interrogation la plus serrée et la plus habilement conduite, inhibe le plus souvent le malade à un tel point, qu'il tombe dans le mutisme le plus absolu.» Ch. Ladame, L'association des idées et son utilisation comme méthode d'examen dans les maladies mentales, in L'Encéphale, numéro 8, août, 181 - M.C.
1913 - «[...] la confirmation anatomique du diagnostic clinique m'intéresse toujours vivement ; le malade pendant sa vie est donc l'objet d'une préoccupation, d'un intérêt, il est 'chargé d'affect' et à l'autopsie il y a 'abréaction' comme dirait Freud. Alors ma curiosité scientifique satisfaite, le mort perd sa valeur, devient banal, sombre dans l'oubli.» Dr V. Demole, Un cas de conviction spontanée, in Arch. de psychol., t.13, 164 - M.C.
1914 - «Le complexe de Freud ressemble à l'idée-fixe inconsciente de Janet en ce qu'il constitue comme elle, un parasite dont l'inconscient cherche à se défaire ; mais il en diffère en ce qu'il est doué d'une véritable énergie psychique et affective : l'affect [...]» Dr Ch. Odier, A propos d'un cas de contracture hystérique, in Arch. de psychol., t.14, 180 - M.C.
1923 - «On put, d'autre part, constater que le souvenir de la scène, en présence du médecin, restait sans effet si, pour une raison quelconque, il se déroulait sans être accompagné d'émotions, d''affects'. C'est apparemment de ces affects que dépendent et la maladie et le rétablissement de la santé.» Y. Le Lai, trad. : Freud, Cinq leçons sur la psychanalyse, 48 (Payot) - M.C.
affect n.m. d'apr. all. PSYCHANAL. - GR[85], av.1942, Jouve ; FEW (24, 248b), TLF, 1942, Jouve ; Lex.[79], v.1950 ; GLLF, mil. 20e.
• affekt
1913 - «On pourrait [...] appliquer ici les conceptions psychodynamiques du sentiment (affekt) caractéristiques de la doctrine freudique, et, sans chercher à expliquer le psychisme de notre malade par la voie compliquée de la Psycho-analyse, dire que l'affekt [...] s'est transféré au sein de l'inconscient sur un 'complexe' déjà mis en activité par l'effet d'un trauma psychique antérieur.» E. Régis et A. Hesnard, Un cas d'aphonie hystérique, in Journ. de psychol., 10e année, 196 - M.C.
|