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accroche n.f. ALP. "prise" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «Il faut pour cela descendre un vrai mur de glace, et comme des marches sérieuses sont nécessaires pour les pieds et des accroches pour les mains, Eugène Estienne taille avec hâte cette glace dure comme du granit.» R. alpine, numéro 9, sept., 262 - C.T.
accroche-coeur n.m. COIFF. - GLLF, Lex.[75], 1837, Th. Gautier ; TLF, cit. Th. Gautier, 1858 ; L, FEW (16, 403b), 1863 ; DG (néol. ; -coeurs), R, ø d. la date de 1837, dans FEW, BW6, ND4, PR[77], concerne les favoris
1827 - «[...] occupons-nous maintenant des accroche-coeur. On donne ce nom à la petite mêche [sic] de cheveux qui se trouve tout auprès du pavillon de l'oreille : autrefois on la taillait carrément en la ramenant sur le coin de la joue ; on l'a coupée ensuite en pointe, et à présent on en fait un petit crochet, ou petite boucle à laquelle on met aussi une papillote.» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 131 (Roret) - M.C.E.
tubes (à pleins -) loc. adv. non conv. MESURE "fig." - PR[67], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1935 - «Dès minuit et quart, les voies des théâtres étant faites, les nuiteux ont rabattu à pleins tubes au Café de la Paix.» Simonin et Bazin, Voilà taxi !, 75 (Gallimard) - IGLF
*1947 - «Ils renquillent au guinch' des poteaux / Où la ziziqu' châble à pleins tubes.» Marcus, 15 fables célèbres, I, 8 - IGLF
*1962 - «Moi, sans me faire prier, j'y vais à plein tube.» M. Aymé, Les Maxibules, I - D.B.
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