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abaisse-langue n.m. MÉD. INSTR. - PR[72], GLLF, TLF, 1853, La Châtre ; ND2, fin 19e ; DG (néol.), ø d.
1841 - «Pour examiner l'isthme du gosier, on fait ouvrir largement la bouche au malade ; on déprime la langue avec le doigt indicateur ou avec le manche d'une cuiller, une spatule ou un abaisse-langue dont la surface concave s'adapte exactement à la convexité de cet organe, et l'on met à découvert le voile du palais et ses piliers, la luette, les amygdales et la partie postérieure du pharynx.»A.-F. ChomelElémens de pathologie gén., 468 (3e éd.) - C.H.
déliée (avoir la langue -) loc. verb. EXPRESS.  "fig." - ND4, PR[77], 1688, Miege ; absent TLF.
1673 - «[...] il est vrai que, pour l'intention, elle est bonne, et qu'elle me donne quelquefois des tours et des arrangements de paroles, quand je parle de vos intérêts, qui ne seroient pas désagréables, si j'avois autant de pouvoir que j'ai la langue déliée Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 24 nov., I, 640 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
gratte-langue n.m. HYG. CORPS - absent TLF.
Corr. et compl.FEW (16, 375a) (de 1768 à 1769 in Havard)
1750 - «Cure-oreille et cure-dents, gratte-langue, pince, le tout en or, 158 liv. 8 sols.» Acquisition faite par M. Duflot, le 18 juin, in L. Duvaux, Livre journ., ap. HavardDict. - M.C.E.
1758 - «[un coffret de toilette avec] pot à pâte et pot à mettre des éponges, les gratte-langues en écaille et éponges pour les dents.» Livré le 7 avril, in HavardDict. - M.C.E.
*1822 - «Il faut ensuite se frotter la langue avec une serviette rude, ou la gratter avec un gratte-langue, et la bien essuyer après.» L'Art de plaire et de fixer ou Conseils aux femmes, 30 (Bruxelles, Lacrosse) - M.C.E.
*1827 - «Je donne encore la préférence à l'éponge sur les gratte-langue, petit instrument allongé et plat, dont on se sert pour enlever le limon qui s'attache principalement au milieu de la langue. Cet instrument est en baleine, en os, en écaille, même en argent ou en or. Le gratte-langue convient mieux lorsque la langue est constamment chargée, mais alors ce n'est pas seulement à lui qu'il faut avoir recours.» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 29-30 (Roret) - M.C.E.
langue n.f. GLACIOL. - DDL 25, 1899 langue glaciaire : GLLF, Lex.[79], 1959 ; TLF, cit. George, 1970 ; GR[85], ø d
1870 - «[...] nous laissons l'arête pour nous engager sur cette langue de glace qui s'appuie au rocher [...]» Annuaire du Club alpin suisse, 192 (Bâle et Genève) - C.T.
1930 - «Celui-ci [le glacier] est d'abord en bonne neige à crampons, mais la langue terminale est en glace de forte inclinaison.» La Montagne, numéro 7, janv.-févr., 47 - C.T.
langue (méchante -) loc. nom. f. CARACT.  EXPRESS.  "personne médisante" - FEW (5, 358b), GLLF, 1680, Rich. ; TLF, cit. Gobineau, 1874 ; L, DG, PR[73], ø d.
1671 - «J'ai très-mauvaise opinion de vos langueurs ; je suis du nombre des méchantes langues, et je crois tout le pis [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 27 avr., I, 275 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
langue (seconde -) loc. nom. f. LING. "par opposition à langue maternelle" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. langue seconde : TLF, cit. Roulet, 1980 ; GR[85], ø d
1901 - «Le tissu dont se compose notre peuple deviendra ainsi toujours plus serré et plus solide ; que les uns comme les autres s'efforcent, comme seconde langue, d'étudier l'idiome du voisin.» C. Knapp, in Bull. de la Société neuchâteloise de géographie, 197 - P.E.
langue de bois loc. nom. f. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1957 - «Les rapports dialectiques, sur ce terrain, deviennent de purs paradoxes ou des antinomies. Des partis-médiateurs sans vérification, des instruments de domination sans communication, la superposition de 'matérialisme' (chiffres, objets, production) et d''idéalisme' (nominalisme fonctionnel, 'langues de bois')... c'est l'expérience quotidienne.» F. Fortini, in Arguments, numéro 3, avr.-mai, 30b - P.E.
1961 - «La 'langue de bois' utilisée par le parti [en Chine] traduit, comme toute langue rituelle, un refus ou une impuissance à formuler la réalité des faits.» E. Morin, in Arguments, numéro 23, 3b - P.E.
langue de chat loc. nom. f. ESPACE/LIEU/FORME "par ext." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Mon avion prend de la hauteur. Je suis maintenant au-dessus d'une petite langue de chat, si étroite que je puis embrasser d'un seul coup d'oeil la côte de France et les falaises de Douvres, avec son château, cher à Manet, d'où Charles d'Orléans contemplait sa patrie perdue.» P. MorandLondres, II, 69 (Plon) - R.R.
langue glaciaire loc. nom. f. GLACIOL. - R, GLLF, Lex.[79], 1959 ; TLF, cit. George, 1970 ; PR[82], ø d.
• langue de glace
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1899 - «Au bout de quelque temps de cette rampe continue, nous atteignons et dominons l'extrémité inférieure, la 'langue' (Zunge), suivant l'expression allemande, du grand glacier de Gurgl [...]» Annuaire du Club alpin fr. Année 1898, 151 (Paris) - C.T.
1901 - «Une langue de glace retenue dans la paroi de la rive gauche marque à peu près le milieu de la hauteur du couloir : on gravit sans peine la moitié inférieure ; la partie haute offre d'assez grandes difficultés.» R. alpine, numéro 5, mai, 135 - C.T.
1908 - «La langue de glace qui descend vers le pont du Pré de Madame Carle s'appelait Glacier des Ecrins. Encore aujourd'hui, les habitants dénomment 'Les Ecrins' tout le parage, à partir de cette langue de glace jusqu'au Glacier Noir.» La Montagne, numéro 4, avr., 171 - C.T.
langue géral loc. nom. f. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1855 - «De ce nombre est la tribu brésilienne, qui s'est fait, pour ses fêtes, un air de danse dont voici les paroles : - Quand je serai mort, Ne me pleure pas [...] - Cette chanson en langue géral est donnée par Martius et Spix, Reise nach Brasilien, t.3, p. 1085.» Gobineau, Essai sur l'inégalité des races humaines, in GobineauOeuvres, vol. 1, 1128-9 (Pléiade, 1983) - J.S.
langue-de-boeuf n.f. MYCOL.  "champignon" - TLF, 1790, J.-J. Paulet [d'apr. DDL 18] ; FEW (5, 362b), GLLF, 1851, Landais ; L, DG, PR[73], ø d.
*1816 - «Parmi les Fistulines ou Bolets à tubes libres, on ne compte qu'une espèce, le Boletus hepaticus, qui est comestible [...] On la connaît en France sous les noms de Foie-de-boeuf, Langue-de-boeuf, Glue de Chêne [...]» A.P. de CandolleEssai sur les propriétés médicales des plantes, 332 (Crochard) - P.E.
langue-de-boeuf n.f. MYCOL.  "champignon" - DDL 12, 1816, Candolle ; FEW (5, 362b), GLLF, Lex.[75], 1851, Landais ; L, DG, ø d ; R, PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1790 - J.-J. PauletTraité des champignons, I, 528a (Paris) - R. L. rom., 42, 450.
langue-éponge n.f. plais. CORPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1941 - «A elle [une mère chienne] [...] ces bousculades de langue-éponge qui retourne rudement paupières et oreilles, noie la puce, lustre le ventre puéril et nu !» ColetteJourn. à rebours, 157 (Fayard, 1960) - A.Ré.
méchante langue loc. nom. f. CARACT.  EXPRESS. - DLL 10, 1671, Mme de Sév. ; FEW (5, 358b), GLLF, 1680, Rich. ; L, cit. Dancourt ; TLF, cit. Gobineau, 1874 ; DG, ø d ; R, cit. P. Benoit ; Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1618 - «Saincte Marie (dit la femme) qu'elle meschante langue F. de Rosset, trad. : Loubayssin de la MarqueHist. mémorable des tromperies de nostre temps, 24 verso - P.E.
polarde (langue -) loc. nom. f. LING.  "langue artificielle" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «J'ai connu un inventeur qui n'avait pas trouvé le volapuk, comme M. Schleyer, mais qui avait inventé le polardiche. Le polardiche devait être la langue universelle des siècles futurs. On parlerait encore français, anglais [...] russe, mais on parlerait surtout la langue polarde. [...] Cet inventeur est mort fou.» L'Illustration, 17 oct., 251c - G.S.
quasi-technique (langue -) loc. nom. f. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Il m'arrive comme à eux de bougonner contre certains monstres de cette langue. Mais quand je pose la question de principe, à savoir si ces langues quasi-techniques sont utiles, je suis bien obligé de répondre oui. Et l'usage, dieu du verbe, doit se conformer à l'utile.» A. Thibaudet, in NRF, numéro 130, juill., 106 - P.E.
romance (langue -) loc. nom. f. LING. - FEW (10, 453a), R, GLLF, PR[77], 1690, Fur. ; L, DG, cit. Volt. laingue romance : G, cit. Psautier
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1671 - «[...] témoin le Serment de Loüis Roy de Germanie, fait en langue Romance, et presque aussi mal-aisé à entendre que le Serment de Charles son frere Roy de France, fait en langue Thudesque.» [Bouhours]Les Entretiens d'Ariste et d'Eugène, 156 (Mabre-Cramoisy) - P.E.
sous-langue n.f. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «On voit bien les deux dangers qui, depuis deux siècles, menacent dans son identité linguistique cette communauté lointaine [le Québec]. D'une part que devenue très minoritaire en nombre, elle soit absorbée par les deux cents millions d'anglophones qui l'entourent. D'autre part que le français de là-bas, confronté sans relâche à la pression de l'anglo-américain, n'ait plus de français que l'étiquette et ne devienne en fait une sous-langue bâtarde vouée à disparaître à plus ou moins long terme.» J. Cellard, in Le Monde, 15 - AFC
1979 - «Cette 'langue' qui n'en est pas une, c'est ce que nous avons appelé une 'sous-langue' ou une zone de discours. L'individuation des connotations est en l'occurrence collective, 'sociolinguistique' ou dialinguistique.» J.-P. LadmiralTraduire : théorèmes pour la traduction, 147 (Payot) - Y.G.
sur-langue n.f. LING. - TLF, cit. Escarpit, 1979 (même texte).
1979 - «[...] le gascon que je suis incapable de manier de façon courante pour le moment, m'a, tout au long de ma vie, fourni un certain nombre de mots et de tournures seuls capables d'exprimer des choses essentielles. [...] Il est certain, d'autre part, que je ne saurais sans paradoxe prétendre que le français n'est pas ma langue maternelle. Quelle que soit mon aptitude à rendre l'anglais ou l'espagnol aussi performants que lui, ma compétence en français est certainement supérieure [...] Le parler familial employé par ma femme et moi [...] est un sabir (ou une sur-langue ?) des quatre langues.» R. Escarpit, in Le Français dans le monde, janv., numéro 142, 15 - Y.G.
taire sa langue loc. verb. non conv.  EXPRESS. - Lex.[75], v. 1200 ; R, Roman de la Rose ; TLF, cit. Zola, 1902 ; PR[77], ø d.
Au 19e :
1824 - «Mad. LIMANDE. Taisez vos langues, que j' vous dis... taisez vos langues Carmouche et De CourcyLes Etrennes à la Halle, 31 (Bouquin de la Souche) - P.E.
tire-la-langue n.m. non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] les skieurs, ah ah ! c'est ma bête-à-souffrir le skieur, faut bien être méchant avec quelqu'un ! Je me coltine plus très souvent les gares, mais les rentrées des neiges et ce genre de festivités en plein janvier du tire-la-langue, bon j'y vais, mais je prends pas les skis !» V. ThérameLa Dame au bidule, 153 (Ed. des Femmes) - K.G.
véhiculaire (langue -) loc. nom. f. LING. "langue qui permet la communication entre des peuples de langues différentes" - DHR, TLF, 1935, F. Brunot ; DMC, mil. 20e ; GLLF, 1964, Lar.
1905 - «[...] le français est maintenant enseigné à Malmédy, en terre wallonne, comme une langue étrangère, c'est-à-dire en se servant de l'allemand comme langue véhiculaire J. Feller, "Le français et les dialectes romans dans le Nord-Est", 8, in Congrès international pour l'extension et la culture de la langue française (Champion) - P.E.
éthiopienne (langue -) loc. nom. f. LING. - Lex.[79], PR[82], ø d ; absent TLF.
1672 - «Jean Potken ; administrateur de l'Eglise de Cologne, qui a fait imprimer les Pseaumes de David en langue Ethiopienne [...]» J. de ClavignyTraité des langues, 94 (Vve Martin) - J.S.