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émotion souvenir loc. nom. f. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «[...] la dislocation mentale et surtout morale du neurasthénique n'est pas en général immédiate ; elle ne s'opère que progressivement et grâce à la répétition de l'émotion souvenir [...]» Dr R. Dupouy, Les manifestations fonctionnelles des psychonévroses, in Annales médico-psychol., I, 56 - M.C.
émotion-choc n.f. PSYCHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GR[85], ø d ; in Dabout [1924].
Add.DDL :
*1911 - «Il [le malade] a été soumis dans sa vie à plusieurs violentes émotions ; c'est ainsi qu'il ressentit à la mort de son père une intense émotion-choc, suivie d'une douleur vive et persistante ; or, il n'a présenté à ce moment aucun symptôme morbide.» Dr Hesnard, Un cas d'aphasie de nature émotive, in Journ. de psychol., 8e année, 37 - M.C.
*1912 - «Le refoulement d'une idée, d'un événement (émotion choc) a pour conséquence une amnésie. Il est aisé à comprendre que ces amnésies puissent être supprimées par la psychanalyse puisqu'elle cherche à éliminer le refoulement ; c'est le cas des amnésies hystériques et de quelquesamnésies épileptiques.» A. Maeder, Sur le mouvement psychanalytique, in L'Année psychol., 18e année, 409 - M.C.
*1912 - «L'émotion choc qui amène une désintégration mentale brutale, joue, dans la genèse de l'hystérie et de ses accidents, un rôle prépondérant [...]» Dr R. Dupouy, Les manifestations fonctionnelles des psychonévroses, in Annales médico-psychol., I, 56 - M.C.
Cf. choc, émotif, choc émotionnel, DDL 29.
émotion-choc n.f. PSYCHOL. - DDL 29, 1911, Journ. psychol. ; TLF, cit. Mounier, 1946 ; GR[85], ø d.
1904 - «C'est par là que l'émotion-choc et l'émotion surprise sont les plus puissants agents de désagrégation mentale [...]» Journ. de psychol., 9e année, 536 - E.M.
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