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journaliste-écrivain n. JOURN.  LITT.  MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1966 - «Aucun doute, les personnages existent et leurs aventures intérieures ou picaresques sont intéressantes. Pour le romancier [A. Moravia], avec Francesco, journaliste-écrivain, sa femme Cora et sa belle-fille Baba, la partie est gagnée.» M. Desbruères, in Arts et Loisirs, 25 mai, 13 - AFC
1968 - «Aujourd'hui, un public de femmes et surtout d'hommes cherchent à [...] capter le reflet de l'histoire du monde dans ces documents de l'immédiat. Pour les mettre en circulation, les imprimeurs font des exploits et les journalistes-écrivains sacrifient leurs vacances [...]» L'Express, 2 sept., 61 - AFC
1970 - «Techniques d'ailleurs chaque fois différentes, le journaliste-écrivain, adoptant à son sujet le mode narratif qui lui semble le mieux convenir.» R. Bourdier, in Les Let. fr., 27 mai, 13 - AFC
1986 - «La voilà, notre toute belle journaliste-écrivain transformée par la sombre grâce de ce Valentino des souks en hagiographe de harem. Mais la petite et vaillante Américaine [...] ne met pas longtemps [...] à découvrir que notre cheikh de barrière n'est qu'un sous-tyranneau des sables, un Duvalier en chéchia.» Le Nouv. Observateur, 4 avr., 62 - K.G.
non-écrivain n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Le monde se compose pour Jules Renard d'écrivains, ses émules, ses rivaux, ses pairs ou ses inférieurs [...] et de non-écrivains, matière à notations.» B. Crémieux, in NRF, numéro 155, août, 243-4 - P.E.
sous-écrivain n.m. péjor.  LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1598 - «Cependant l'escriuain, & le sous escriuain de la naue [...] tomberent tous malades de fiebures tierces [...]» J. de Villamont, Voy. , livre 3, ch. 16, 619 ; cf. 624 - R.R.
écrivain-commerçant n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1977 - «Quand on n'est pas un écrivain-commerçant [...] on court sans cesse le risque de décevoir son public [...] L'angoisse ne vient pas seulement de la perte possible du public [...] elle vient aussi, pour moi, de la crainte que j'ai de faire la putain c'est-à-dire de faire ce qu'il faut pour garder mes lecteurs et ainsi de devenir un écrivain-commerçant.» M. Cardinal, Autrement dit, 60-61 (Grasset, Livre de poche) - K.G.
écrivain-paysannier n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Sans vouloir amalgamer les deux oeuvres, celle de Raspoutine étant bien meilleure que celle d'Astafiev, il est à noter que les deux auteurs sont des 'écrivains-paysanniers', comme on les appelle en URSS. C'est-à-dire des écrivains qui avaient chanté la campagne ancienne avec ses formes de vie et ses valeurs morales.» La Quinzaine littéraire, n° 468, 1er août, 6 - K.G.