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ébaucher (s'-) v.pron. ACTION "commencer" - GLLF, av. 1850, Balzac ; FEW (15/I, 36b), Balzac ; GR[85], cit. Gautier, 1863 ; TLF, cit. Vuillemin, 1949.
1655 - «Arrivez l'un et l'autre à ce bien-heureux terme, / Nous rejoindrons nos coeurs d'une estreinte plus ferme, / Les pures amitiez, / Et les chastes souhais, / Passent dans l'Elisée, / Et n'y meurent jamais, / Ces charmes innocens où la vertu s'élève, / S'ébauchent dans la vie et la mort les acheve.» G. de Brébeuf, La Pharsale du Lucain, t. 3, livre 6, 98 - FXT
1789 - «Le Marchand retint les deux Amies à dîner : La connaissance s'ébaûcha, et avant de sortir de table, la déclaration d'amour était faite.» Restif de La Bretonne, Ingénue Saxancour, t. 1, 35 (Liège et Paris, Maradan) - R.R.
1808 - «[...] et ils acquièrent, dans l'ensemble de l'organe nerveux, leur consistance et leur maturité, de la même manière que la vie s'ébauche et se consolide dans les organes particuliers, par la répétition fréquente des impressions et des mouvemens.» P. Cabanis, Rapports du physique et du moral de l'homme, 4e mém., 227 - FXT
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