| ![]() ![]() ![]() ![]() BERKELEYEN, ENNE, adj. et subst. PHILOSOPHIE A.− Emploi adj. Qui est conforme ou qui caractérise la philosophie de Berkeley : L'objet comme tel, ai-je dit, ne tient pas compte de moi; et là est la vraie réponse à la question berkeleyenne : « que devient-il en mon absence? » L'invocation s'adresse donc à quelque chose qui n'est en aucune façon pensé comme objet.
Marcel, Journal métaphysique,1920, p. 254. Rem. Attesté dans Lar. encyclop. B.− Emploi subst. Celui qui se réfère aux idées de Berkeley ou qui hérite de sa philosophie. M. Campbell Frazer qui avait pressenti un Berkeleyen dans l'auteur du Mind (G. Lyon, L'Idéalisme en Angleterre au XVIIIes., Paris, Alcan, 1888, p. 432). Étymol. et Hist. 1888 adj. (G. Lyon, op. cit., p. 294 : ... l'idéalisme Berkeleyen ...); 1888 subst. (Id., ibid., p. 295). Du nom de George Berkeley, philosophe irl., évêque de Cloyne [1685-1753], suff. -ien*; cf. l'angl. berkeleian, berkleian de même sens attesté dep. 1804 subst. (Ein. Rev. IX, 158 dans NED) et 1860 adj. (Mansel, Prolegom. Log. v. 145, ibid.). Fréq. abs. littér. : 4. DÉR. Berkeleyisme, subst. masc.Philosophie de Berkeley; cf. idéalisme, immatérialisme. ,,Un Dieu, des esprits, le moi, qu'était-ce tout cela que des abstractions, c'est-à-dire des idées particulières que l'emploi d'un signe généralise, c'est-à-dire de par la méthode que le berkeleyisme a préconisée, des composés d'images et, en fin de compte, des dérivés d'impressions.`` (G. Lyon, op. cit., 1888, p. 454);attesté dans la plupart des Lar.− 1reattest. 1888 (id.); dér. du nom de George Berkeley (berkeleyen), suff. -isme*; cf. l'angl. berkeleyism, berkeleianism attesté dep. 1830 (Mackintosh, Progr. Eth. Philos § 269 dans NED). − Fréq. abs. littér. : 4. BBG. − Lyon (G.). L'Idéalisme en Angleterre au xviiies. Paris, 1888, pp. 294-481. |