| ![]() ![]() ![]() ![]() BAVIÈRE, subst. fém. ART MILIT. ,,Garniture ou mentonnière matelassée d'un casque fermé`` (Ac. Compl. 1842) et qui en usage du xiveau xviesiècle protégeait le cou et le menton et servait d'arrêt à la visière rabattue. Synon. mentonnière (Littré, Guérin 1892); synon. anc. bavette (Littré, Guérin 1892) :otbert. − Tirant son épée...
Hatto, je te défie, à pied, sur la pelouse
Auprès de la Wisper, à trois milles d'ici,
À toute arme, en champ clos, sans délai, sans merci,
Sans quartier, réservés d'armet et de bavière...
Hugo, Les Burgraves,1843, p. 80. Prononc. : [bavjε:ʀ]. Étymol. et Hist. 1. Début xives. bavere « bavette » (G. de Biblesworth, Traité, éd. Th. Wright, 143, dans T.-L. : Festes l'enfaunt une bavere) − 1611, Cotgr. (bavière); 2. ca 1335 « pièce d'armure protégeant le cou et le menton » (Restor du Paon, ms. Rouen, fo110 vodans Gdf. : Fiert un persant sous hiaume par jouxte la visiere Si grant cop qu'il li fauce et perce sa baviere). Dér. du rad. de baver* étymol. 1; suff. -ière*. BBG. − Lew. 1960, p. 141. |