| ![]() ![]() ![]() ![]() BAVACHER, verbe. A.− Synon. de baver* : 1. La littérature a mal à la poitrine. Elle crache, elle bavache, ...
Flaubert, Correspondance,1850, p. 254. − [En parlant d'un inanimé concr.] Ciment qui bavachait entre les pierres (Flaubert, Correspondance,1852, p. 264). B.− Au fig. et fam. Bavarder. 1. Emploi intrans. : 2. Alors ça sera beaucoup mieux... Ils bavachent... Ils s'esbaudissent tous les fainéants...
Céline, Mort à crédit,1936, p. 256. 2. Emploi trans. : 3. Elle se mit à bavacher tous les potins, toutes les parlottes de la brochure; ...
Huysmans, Les Sœurs Vatard,1879, p. 222. − Emploi pronom. Ils se bavachent d'une chaise à l'autre (Céline, Mort à crédit,1936, p. 382). Rem. 1. Absent des dict., quoique empl. par Hugo, Flaubert, Huysmans et Céline. 2. On rencontre dans la docum. plusieurs dér., néol. de Flaubert : a) Bavachage, bavachement, subst. masc., fam. Action de baver. Le bavachage d'un vieillard idiot (Flaubert, Correspondance, 1872, p. 68). Bavardage inepte. La politique en est arrivé au bavachement (Id., ibid., 1874, p. 161). b) Bavachotter, verbe. Ne pas cesser de bavacher (cf. Id., ibid., 1853, p. 92). c) Bavachure, subst. fém. Ce qui bave. Leur poésie est une bavachure d'eau sucrée (Id., ibid., 1853, p. 174). 1reattest. 1850 (Flaubert, Correspondance, p. 214); dér. du rad. de baver*, suff. -ache*, dés. -er. − Fréq. abs. littér : 11. |