| ![]() ![]() ![]() ![]() BATELAGE2, subst. masc. A.− Métier, tour de bateleur (cf. Ac. 1798-1932). Cf. batellerie2. B.− Au fig. Bouffonnerie, tromperie : ... jusque dans le bluff, je restais un fort en thème; je tiens aujourd'hui mes batelages pour des exercices spirituels et mon insincérité pour la caricature d'une sincérité totale qui me frôlait sans cesse et m'échappait.
Sartre, Les Mots,1964, p. 172. Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle. Prononc. : [batla:ʒ]. Étymol. ET HIST. − 1580-92 « tour de bateleur » (Montaigne, liv. II, ch. XII dans Gdf. Compl. : Il se ronge de soing et de vigilance, tout cela n'est qu'un bastelage, auquel la famille mesme complotte).
Dér. de bateler2*; suff. -age*; concurrencé en m. fr. par l'emploi plus fréq. du synon. bastel(l)erie, v. ce mot, et en outre 1541 (Calvin, Instit., IV, 18 dans Gdf.). STAT. − Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Ritter (E.). Les Quatre dict. fr. Rem. lexicogr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 357. |