| ![]() ![]() ![]() ![]() BASTIONNÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de bastionner*. II.− Emploi adj. A.− FORTIF. Garni de bastions. Enceinte, ville bastionnée : 1. On mit en état la ville de Clagenfurt, capitale de la Carinthie : on y organisa aussi un gouvernement provisoire. Cette ville a une enceinte bastionnée, mais négligée depuis des siècles, et ne servant guère qu'à la police de la ville; les remparts étaient couverts de maisons, on les abattit, et on en fit un point d'appui pour l'armée.
Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène,t. 1, 1823, p. 681. SYNT. Front bastionné. ,,Ouvrage de fortification composé de deux demi-bastions, dont les faces sont unies par une courtine`` (Lar. 19e, Guérin 1892). Tracé bastionné. ,,Tracé des fortifications d'une place ou d'une ligne défendue à l'aide de bastions`` (Guérin 1892). B.− Qui ressemble à un bastion. 1. FORTIF. Tour bastionnée. a) ,,Fortification qui tient de la tour et du bastion`` (Ac. 1798). b) ,,Très-petit bastion imaginé par Vauban contre le tir à ricochet, et aujourd'hui abandonné`` (Lar. 19e). 2. Soutenu par un mur, comme un bastion. Jardin bastionné, terrasse bastionnée : 2. Maxence, devant ces pierres superposées sans art, éprouvait une sorte d'enthousiasme. C'est là, sur cette terrasse bastionnée qu'il trouvait son point de départ.
Psichari, Le Voyage du centurion,1914, p. 116. C.− Au fig. ,,Fortifié, entouré, étagé`` (Lar. 19e). STAT. − Fréq. abs. littér. : 8. |