| BARRISSEMENT, subst. masc. A.− Cri particulier à l'éléphant et au rhinocéros : 1. Mais des cris bizarres, à la fois rauques et aigus, arrivaient dans la salle, par-dessus la voix d'Hannon et le retentissement des plats que l'on posait autour de lui. Ils redoublèrent, et tout à coup le barrissement furieux des éléphants éclata, comme si la bataille recommençait.
Flaubert, Salammbô,t. 1, 1863, p. 112. − P. ext. [En parlant de l'ours] :
2. Le berger cacha sa tête sous son bras gauche, et serra son arme. L'animal s'abattit sur lui. D'un coup, en fléchissant, le berger le fendit de la poitrine à l'arrière-train, et se dégagea, tout sanglant. L'ours, avec des barrissements furieux, voulut l'atteindre.
Pesquidoux, Chez nous,1921, p. 239. B.− P. anal. [En parlant d'inanimés concr.] Bruit aigu et sonore : 3. ... nous entendîmes le barrissement d'une trompe. Bientôt une magnifique voiture apparut au tournant de la descente...
Valéry, Entretiens avec F. Lefèvre,1926, p. 104. Rem. Qq. dict. admettent une forme baret (Ac. 1798, Besch. 1845); cf. baréter, s.v. barrir. 1reattest. 1863 (supra ex. 1); dér. du rad. en -iss- de barrir*, suff. -ement (-ment1*). − [baʀismɑ
̃]. − Fréq. abs. littér. : 6. |