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BARIOLÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de barioler*.
II.− Adj. Couvert de couleurs mal assorties et formant un ensemble bigarré, disparate.
A.− [En parlant d'un inanimé concr. (vêtement, sol, etc.)] Une pierre bariolée, un marbre bariolé (Noël 1968) :
1. Les cheminées étaient bouchées, puisque maintenant il y avait des jolis radiateurs, peints argent. On entrait à l'hôtel par un couloir blanc à carrelage bariolé. E. Triolet, Le Premier accroc coûte deux cents francs,1945, p. 113.
SYNT. Manteau de soie bariolé (Musset, Lorenzaccio, 1834, III, 3, p. 189); tapis bariolé (Gide, Si le grain ne meurt, 1924, p. 351).
B.− Au fig. [En parlant d'un inanimé abstr. (monde, poésie, etc.)] :
2. Parfois, cependant, la nature envahit la scène, comme dans Shakespeare, les comparaisons énormes et foisonnantes, le mauvais goût, l'emphase, finissent par créer une sorte de poésie fausse et bariolée qui a son agrément. Brasillach, Pierre Corneille,1938, p. 67.
SYNT. Monde pittoresque, grouillant et bariolé (Gilson, L'Esprit de la philos. médiév., t. 1, 1931, p. 104); chaos bariolé des premières foules (Malègue, Augustin, t. 1, 1933, p. 153).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 239. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 229, b) 452; xxes. : a) 353, b) 365.
BBG. − Gottsch. Redens. 1930, p. 348.