| ![]() ![]() ![]() ![]() BARBUE, subst. fém. A.− ICHTYOL. Poisson de mer plat, voisin du turbot, et dont la chair est très estimée : 1. Puis un dîner chez Beauvallet, où nous mangeons des filets de barbue à la Rachel : des filets de barbue dans un coulis de crevettes où sont hachées des truffes.
E. et J. de Goncourt, Journal,1879, p. 28. 2. Ils triaient, à la volée, les espèces par tas distincts : (...) les raies visqueuses aux piqûres sournoises; les barbues en fer de lance; les grands congres à peau fine, puis la racaille des chiens de mer : ...
Hamp, Vin de champagne,1909, p. 16. Rem. ,,Dans le Midi on l'appelle rombou (Nice), parsar et roun (Sète)`` (Lar. 20e, Lar. encyclop.). Suivant les régions on l'appelle aussi alaszé, barbuche, griete, rite. B.− Arg. La barbue. Plume à écrire. Je mets l'arguemine [la main] à la barbue, pour te bonnir que... (F. Vidocq, Les Voleurs,1836, p. XI). PRONONC. ET ORTH. − 1. Forme phon. : [baʀby]. 2. Homon. : barbu. 3. Forme graph. − Ac. Compl. 1842, s.v. barbue, renvoie à barbutte. Littré souligne : ,,on dit aussi barbu``. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 3eou 4equart xiiies. (Bat. de Karesme et de Charnage, 449 dans Gdf. Compl. : Sardines, bresmes et dorees, Barbues grasses, plais lees); 2. 1836 arg. « plume », supra.
Forme fém. de l'adj. barbu1* (v. étymol. 2); p. ell. d'un subst. fém. comme bête pour le sens 1 et de plume pour le sens 2; l'étymon lat. *barbuta proposé pour le sens 1 par Barbier dans R. Lang. rom., t. 54, p. 153 en raison des formes ital. et prov. corresp., ne semble pas à retenir à cause du caractère récent de ces correspondants. |