| ![]() ![]() ![]() ![]() BARBEAU2, subst. masc. A.− ICHTYOL. Poisson de rivière du genre des cyprins à chair fade et criblée d'arêtes, muni de quatre barbillons. Synon. barbot, barbet, barbilliau : 1. Ils [les goujons] savent que les grands poissons omnivores, les barbeaux en particulier, abondants ici en rivière, détruisent leurs petits par bancs entiers...
Pesquidoux, Chez nous,1923, p. 239. ♦ Barbeau méridional (Barbus méridionalis). ,,Appelé aussi durgau. Diffère du précédent [barbeau commun] en ce que la nageoire dorsale n'a pas de rayon dentelé`` (H. Coupin, Animaux de nos pays, 1909, p. 209). B.− Arg. Souteneur. Synon. maquereau : 2. C'était un grand barbeau, beau gars, qui tous les soirs allait relever ses compteurs.
F. Trignol, Pantruche ou les Mémoires d'un truand,1946, p. 26. ♦ Barbeau à la mie de pain. ,,Terme de mépris pour désigner un jeune souteneur dénué d'envergure`` (Le Breton 1960) : 3. Tous ces barbeaux à la mie de pain se faisaient cravater comme des fleurs par la maison Poulagua.
Le Breton1960. Prononc. et Orth. : [baʀbo]. Lar. 20esignale : ,,Les barbeaux sont aussi nommés barbets, barbillons, barbarins, barbios.`` Cf. aussi Lar. encyclop.; Rob. signale uniquement la var. barbillon. Étymol. et Hist. 1. Ca 1178 ichtyol. barbiaus plur. de barbel (Renart, éd. E. Martin, branche III, vers 393 : Les anguilles et les barbiaus Et autres poissons bons et biaus); 1549 barbeau (Est.); 2. 1866 arg. (A. Delvau, Dict. de la lang. verte, p. 23). 1 empr. au lat. vulg. *barbellus issu de barbulus, glosé φ
α
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γ
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ς
ι
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χ
θ
υ
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ς dans CGL II, 28, 21, dimin. b. lat. de barbus « sorte de poisson » (Ausone, Mos., 94 dans TLL s.v., 1748, 58), v. P. Barbier dans R. de dialectologie rom., t. 1, p. 432; 2 dér. de 1 p. réf. au sens arg. de maquereau*. Fréq. abs. littér. : 49. BBG. − Rigaud (A.). Poisses d'avr. Déf. Lang. fr. 1971, no57, p. 20. − Sain. Lang. par. 1920, p. 264. |