| ![]() ![]() ![]() ![]() BARBE2, adj. Cheval barbe. Cheval de selle, de race orientale (Barbarie). − Emploi subst. Un barbe. ,,Son barbe cordouan, rétif, faisait des voltes/Et hennissait...`` (Hérédia, Les Trophées, 1893, p. 198) : Mergy observa, non sans quelque étonnement l'adresse de Mmede Turgis à manier son cheval, et (...) dut à la bonté du barbe qu'il montait de ne pas se séparer d'elle.
Mérimée, Chronique du règne de Charles IX,1829, p. 99. PRONONC. : [baʀb]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1534 adj. (Rabelais, Gargantua, éd. Marty-Laveaux, t. 1, p. 89 : Changeant doncques de vestemens montoit sus vn coursier, sus vn roussin, sus vn genet, sus vn cheval barbe, cheval legier); 1619 subst. (Aub[igné, Aventures de] Foen [este] IV, i dans Gdf. Compl.).
Empr. à l'ital. barbero, barbaro « id. » (Sar., p. 31; Wind, p. 164) attesté dep. 1505-30 (Bembo, I-13 dans Batt.) dér. de Barberia, v. barbaresque (Batt.; Migl.-Duro; Devoto); Barberia est dér. de barbaro v. barbare. BBG. − Duch. 1967, § 19. − Goug. Mots t. 1 1962, p. 72. − Sar. 1920, p. 31. |