| BARAQUER2, verbe trans. [En parlant du chameau ou du dromadaire] Se mettre à genoux pour permettre au cavalier de monter en selle : Pensant que son cousin venait lui rapporter quelque chose qu'il avait oublié, ou le charger d'une commission, il [l'Émir Faouaz] fait baraquer son chameau, saute à terre et s'en va vers la voiture.
J. et J. Tharaud, Alerte en Syrie!1937, p. 93. Prononc. : [baʀake]. Étymol. et Hist. 1937, supra. Empr. à l'ar. baraka « s'agenouiller, s'accroupir » (v. Dozy t. 1, p. 75b), prob. dér. d'une racine sémitique brk- signifiant « genou » (cf. hébr. berekh « genou » dans E.-F. Leopold, Lexicon hebraicum et chaldaicum, Rome, s.d.). |