| BARACHOIS, subst. masc. MARINE A.− Région. Dans les Indes, petit port naturel servant d'abri de fortune à des embarcations légères : 1. En s'avançant au S., à cinq ou six milles du cap Levillain, on trouve un barachois formé par des récifs, où les canots pourraient être à l'abri.
L. de Freycinet, Voyage de découverte aux terres australes,1815, p. 190. B.− P. méton. Plate-forme, appontement pour les débarquements difficiles : 2. ... Au retour, je vous vis descendre
L'écumeux barachois,
Dans les bras d'un nègre de choix :
Virgile, ou Alexandre.
Toulet, Les Contrerimes,1920, p. 61. Prononc. Seule transcr. dans Land. 1834 : ba-ra-choa. Étymol. et Hist. 1662 barachoua « petit port naturel au fond d'une anse bien abritée » (Réglement du 7 janvier dans Annales de Bretagne, t. 9, p. 25 dans Jal2: la rade du Grand Banc compris le barachoua); 1783 barachois (Encyclop. méth. dans Jal1). Orig. incertaine. L'étymol. proposée par Jal1, port. barra « barre » (barre*) et port. chao « plat, uni » (du lat. planus, cf. Mach. t. 1) conviendrait assez bien du point de vue phonét. et du point de vue sém., mais n'est pas confirmée par l'existence du composé en portugais. Fréq. abs. littér. : 2. |