| ![]() ![]() ![]() ![]() BANQUETAGE, subst. masc. Néol., fam., péj. Action de banqueter, de participer à un banquet : J'entre chez Daudet ce soir, en lui disant : « Ah! je vous suis bien reconnaissant d'avoir fait annoncer dans le Figaro, qu'en dépit de tout, le banquet aura lieu... − Vous n'avez donc pas vu Geffroy? fait Daudet, m'interrompant. Eh bien, tout est renversé... Il y a eu ce matin un article dans le Rappel. Par là-dessus, j'ai reçu une lettre de Mendès, qui trouvait le banquetage pas convenable ce jour-là, une lettre de Claretie, qui se défendait d'y assister, ... »
E. et J. de Goncourt, Journal,1895, p. 744. ÉTYMOL. ET HIST. − Av. 1585 « banquet, festin » (Ronsard, Poemes, L. I, la Lyre V, 49 dans Hug. : Pource à grand tort les vieux du premier âge Ont feint Minos s'assoir au banquetage De Jupiter), attest. isolée; repris au xixes. 1895, supra.
Au xvies. dér. de banquet*; en fr. mod. dér. de banqueter*; suff. -age*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 1. |