| ![]() ![]() ![]() ![]() BALSAMYRRHÉ, ÉE, adj. Littér., néol. Embaumé à la myrrhe : ... ils se hâtent vers comme des cascades prochaines là-bas, − à travers encore de décourageants labyrinthes d'ifs tondus en corridors et de stratifications étrangement plastiques, et des plic-ploc solitaires d'opalins jets d'eau balsamyrrhés au centre de ronds-points à circulaires terrasses de marbre où se pavanent avec leur traîne immaculée des paons blancs dans le clair de lune.
J. Laforgue, Moralités légendaires,1887, p. 123. ÉTYMOL. ET HIST. − 1887 « imprégné de baume et de myrrhe », supra.
Néol. d'aut., formé à partir du lat. balsamum « baume » et de myrrhe* (suff. -é*). |