| BALL-TRAP, subst. masc. Anglicisme. Dispositif à ressort utilisé pour projeter en l'air des pigeons ou des balles d'argile qui servent de cibles aux chasseurs désireux de s'exercer au tir des oiseaux se levant brusquement de terre : Il [Jean] s'était avant, entraîné au ball-trap, surtout pour la mise en joue rapide...
P. Vialar, L'Homme de chasse,1961, p. 230. Rem. Attesté dans Lar. 19eSuppl. 1890, Lar. Lang. fr., Quillet 1965, Rob. Suppl. 1970. Prononc. et Orth. Hésitation de la prononc. d'où hésitation entre la transcr. d'une prononc. fr. calquée sur la graph. a, et la notation d'une prononc. plus conforme à la prononc. angl. a) Barbeau-Rodhe 1930 transcrit : baltrap. b) Pt Lar. 1968 et Warn. 1968 : boltʀap, Rob. Suppl. 1970 enfin : bɔltʀap. Au plur. des ball-traps. Étymol. et Hist. 1888-90 (Lar. 19e2eSuppl. : Ball-trap [...] Le ball trap, malgré les noms français qu'on a essayé de lui donner : lance-boules, baliste, trappe rotative, etc. a conservé sa dénomination anglaise. On l'emploie pour s'exercer au tir des oiseaux se levant brusquement de terre). Composé de l'angl. ball (vieil angl. *beallu, m. angl. bal, empr. à l'a. nord. böllr « boule », NED; un empr. au fr., Kluge20, est improbable) et de trap « instrument de bois pivotant servant à lancer la balle dans certains jeux » dep. 1591 dans NED; cf. angl. trap-ball attesté dep. 1658 (Churchw. Acc. St. Marg. Westminster [Nichols 1797] 64 dans NED : One that played at trap-ball on the Lords day). L'angl. trap, vieil angl. treppe attesté dep. ca 1000 au sens de « piège pour attraper certains animaux » se rattache au m. néerl. trappe « id. », b. all. treppe « marche d'un escalier », v. trappe. BBG. − Behrens Engl. 1927, p. 222. − Rigaud (A.). Sus à l'autocoat. Vie Lang. 1969, p. 595. |