| BALIVAGE, subst. masc. SYLVIC. Opération consistant à désigner les arbres qui doivent être réservés dans une coupe : − Tu es sûr, Renard, que le chêne a cent soixante ans?
− Oui, Monsieur le Comte, il porte même son âge écrit sur son corps : voilà les huit traits rouges; je les ai faits moi-même, au moment du balivage.
R. Bazin, Le Blé qui lève,1907, p. 2. SYNT. Balivage clair, faible (moins de 50 baliveaux à l'hectare); balivage normal de taillis sous futaie (50 à 100 à l'ha); balivage serré de taillis sous futaie (100 à 400 à l'ha); balivage intensif de taillis sous futaie (400 à 800 à l'ha); balivage très intensif (plus de 800 à l'ha) (d'apr. Plais. 1969). 1reattest. 1669 (Ordonnance de Louis XIV sur le fait des Eaux et Forests, éd. 1686, p. 54); dér. de baliveau*, suff. -age*. − [baliva:ʒ]. − Fréq. abs. littér. : 1. |