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BALAUSTE, subst. fém.
A.− BOT. Fruit du grenadier ou balaustier.
Rem. Attesté dans Ac. 1798, Guérin 1892 et Bot., 1960, p. 931 (encyclop. de la Pléiade).
− P. ext. Tout fruit multiloculaire ayant les mêmes caractères que le fruit du grenadier : calice en couronne, péricarpe dur, carpelles nombreux, répartis en étages superposés et contenant des graines à tégument charnu.
Rem. Attesté dans Besch. 1845, Lar. 19e, Littré, Nouv. Lar. ill., DG, Quillet 1965.
B.− PHARM. Fleur du balaustier, utilisée en décoction pour sa propriété astringente :
Le grenadier (...) fournit (...) ses fleurs non encore développées (...) qui ont reçu le nom de balauste (...). Deschamps d'Avallon, Compendium de pharm. pratique,1868, p. 643.
Rem. Attesté dans Ac. 1835-1932, Besch. 1845, Lar. 19e, Lar. encyclop., Littré, Guérin 1892, DG, Rob.
Prononc. Dernière transcr. dans DG : bà-lóst'. Étymol. et Hist. 1314 « fleur du grenadier » (H. de Mondeville, B.N. 2030, fo76ddans Gdf. Compl. : Decoction de roses, d'orges et de balaustes, de lentilles). Empr. au lat. balaustium « id. » (Pline, Nat., 13, 113 dans TLL s.v., 1692, 50), lui-même empr. au gr. β α λ α υ ́ σ τ ι ο ν « id. » (Galien dans Liddell-Scott); v. André Bot., p. 50.