| BALADOIRE, adj. fém. CHORÉGR., vx. Danse baladoire. Danse licencieuse. Rem. Attesté dans Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19eet Nouv. Lar. ill. − P. méton. Fête baladoire. Fête où se pratiquaient les danses baladoires. L'arrêt de 1667 supprimait les danses publiques et les fêtes « baladoires » (J. Écorcheville, Vingt suites d'orchestre,1906, p. 9). Étymol. et Hist. 1751 hist. (Encyclop. t. 2, p. 24 : Baladoire [...] danse baladoire [...] ce sont les danses contre lesquelles les saints canons, les pères de l'Eglise & la discipline ecclésiastique se sont élevés avec tant de force : les Payens mêmes réprouvoient ces danses licencieuses. Les danseurs & les danseuses les exécutoient avec les pas & les gestes les plus indécens. Elles étoient en usage les premiers jours de l'an & le premier jour de Mai [...] Le pape Zacharie en 744 fit un decret pour les abolir, ainsi que toutes les danses qui se faisoient sous prétexte de la danse sacrée. Il y a plusieurs ordonnances de nos rois qui les défendent, comme tendantes à la corruption totale des mœurs). Dér. de ballade*, étymol. 1; suff. -oire, p. anal. avec des adj. comme exécutoire, expiatoire, jaculatoire et calqués sur des adj. lat. en -orius, a. |