| BAJOYER, subst. masc. TRAV. PUBL. ,,Chacun des deux massifs de maçonnerie qui forment les parties latérales d'une chambre d'écluse`` (Noël 1968). − P. ext. ,,Chacun des murs en aile des culées d'un pont`` (Noël 1968); ,,mur consolidant une rive, une digue`` (Colas-Car. 1968). Prononc. et orth. : [baʒwaje]. Land 1834 cite une var. bajoyère(s). Étymol. et Hist. 1751 (Encyclop. t. 2 : Bajoyers ou jouilleres [...] sont les aîles de maçonnerie qui revêtissent l'espace ou la chambre d'une écluse [...] On donne aussi, sur les rivieres, le nom de bajoyers aux bords d'une riviere, près les culées d'un pont). Dér. de joue* par croisement de jouyer et de bajoue* (FEW t. 4, p. 7a); jouyer, lui-même dér. de joue, est attesté en 1521 au même sens que bajoyers (Acquits de Laon, Arch. mun. Laon dans Gdf. : Ung jouyer faisant closture). |