| BAISADE, subst. fém. Domaine des rapports amoureux,néol., pop. Action de baiser, de faire l'amour : 1. Le comte et la comtesse De Lussay nouvellement mariés viennent de se baiser; après la baisade on cause de l'âme; le diable arrive et se charge amicalement de montrer aux époux comment tout se transforme et s'élève.
Flaubert, Correspondance,1850, p. 99. 2. Flaubert tombe chez nous. (...). Il en est maintenant, de son roman, à la baisade, une baisade carthaginoise et, dit-il, « il faut que je monte joliment le bourrichon à mon public : il faut que je fasse baiser un homme, qui croira enfiler la lune, avec une femme qui croira être baisée par le soleil ».
E. et J. de Goncourt, Journal,1860, p. 840. 1reattest. 1850 (supra ex. 1); dér. de baiser1*, suff. -ade*. − Fréq. abs. littér. : 11. |