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BAILLÉE, subst. fém.
A.− ANC. COUTUME
1. Baillée aux roses, des roses. Redevance due par les pairs de France et qui consistait entre autres, à faire joncher de fleurs toutes les salles des parlements, et à offrir un bouquet de fleurs à chaque membre de ceux-ci (Lar. 19e, Lar. encyclop.).
2. Baillée aux noix. Usage selon lequel, après son mariage, la nouvelle épouse d'un conseiller ou d'un avocat au parlement de Paris devait offrir trois noix aux premier président (Lar. 19e, Lar. 20e).
B.− DR. ANC.
1. Baillée de congément. ,,Contrat par lequel un tiers, qui vient de traiter avec le foncier (bailleur), obtient le droit de congédier le domanier, dans la pratique du Contrat de « domaine congéable », ou « convenant »`` (Barr. 1967).
2. Baillée d'assurance. ,,Renouvellement du bail à convenant`` (Méheust ds Mémoires de la Soc. centrale d'agric., 1873, p. 300 [Littré]).
Prononc. Seule transcr. ds Littré : ba-llée (ll mouillées). Homon. : bailler, bâiller, bayer (d'apr. Ortho-vert 1966). Étymol. et Hist. 1. 2equart xiiies. bailliée « pouvoir, empire » (Gerbert de Montreuil, De Grongnet et de Petit ds Montaiglon-Raynaud, Fabliaux, t. III, p. 32 : Mais une gent les ont tant chiere En lor bailliée qui les garde Qu'il n'ont onques de nului garde De roi, de prince, no de conte); 1432 baillée (Hist. du chev. Paris et de la belle Vienne, p. 37, éd. 1830 ds Gdf.), rare en ce sens où le terme d'usage courant est baillie (dep. Alexis, ibid.); 2. 1277 « action de donner » (Fontevr., Arch. M.-et-Loire, ibid. : Par la baallee de cetes presentes letres); d'où a) 1866 anc. dr. coutumier baillée des roses (Lar. 19e); b) 1878 baillée aux noix (Lar. 19eSuppl.); 3. 1570 dr. coutumier « bail à ferme, bail » (Usances locales du Brouerec ds Coutumes et usages locaux du Pays et Duché de Bretagne ds Nouv. Coutumier gén., éd. Ch. A. Bourdot de Richebourg, t. IV, p. 413 : Il n'y a point de necessité au Seigneur de renouveller les baillées, ny a l'homme de faire de reprise, si ce n'est que le seigneur l'en requiere, ce qu'il peut faire quand bon lui semble après le bail expiré, ou faire bail à un autre et le subroger a faire le remboursement), attest. isolée; repris par Ac. Compl. 1842 qui le qualifie de ,,vx lang.``, signalé comme ,,anc. terme de droit en Bretagne`` par Littré Suppl. 1877. Part. passé fém. substantivé de bailler* étymol. 3 b. Fréq. abs. littér. : 2.