| BAHULER, verbe intrans. Région. Hurler, aboyer : La Futaie galope (...) Sa mélopée pousse les grands forceurs. Les trois rapprocheurs sont en tête (...) et quarante gueules en frénésie bahulent par-dessus les allées...
Genevoix, La Dernière harde,1938, p. 205. ÉTYMOL. ET HIST. − Terme dial. en usage dans le Nord (Namur) et le Centre (FEW t. 14, p. 14a), cf. 1892 dial. (Blois, Orléans) (A. Thibault, Glossaire du pays blaisois : Bahuller et Bêhuller ... Faire entendre des lamentations bruyantes et forcées : « Quoi qu'il a don, c'drôle-là, à bahuller comme ça? »); 1938 spéc. en parlant des chiens, supra; [à remarquer que M. Genevoix, né à Decize, Nièvre, passa son enfance à Châteauneuf-sur-Loire, Loiret].
Peut-être composé de l'a.fr. huler « crier » (hurler*) et de ba- issu du lat. *batare « être ouvert » (bailler*), FEW t. 14, p. 15b. |