| BAGUENAUDIER2, IÈRE, subst. et adj. Familier A.− Emploi subst. Celui qui baguenaude, s'amuse à des choses de peu d'importance. C'est un vrai baguenaudier (Ac.1798). B.− Emploi adj. Qui aime baguenauder, qui s'occupe de baguenauderies. Écrivain baguenaudier (Pt Lar. 1906), littérateurs baguenaudiers (Lar. 19e). Rem. 1. Attesté ds Lar. 19e, Lar. encyclop. 2. L'emploi adj. semble garder le souvenir de baguenaude2« poème sans cohérence ». PRONONC. : [bagnodje] (Passy 1914 : [bagnoˑdje]). ÉTYMOL. ET HIST. − 1559 [1574] subst. masc. « celui qui s'occupe de futilités » (Des Autels, Mitistoire Barragouyne, ch. 5 ds Hug. : Baguenaudier, bateur de gens, beste chaussee); 1561 (Calvin, Comm. s. l'harm. evang., p. 683 ds Gdf. Compl. : Les philosophes ou ces baguenaudiers), signalé comme ,,bas`` ou ,,fam.`` ds Ac. 1694-1878, ,,vx`` par Trév. 1704-71 et Rich. 1706; 1866 adj. (Lar. 19e).
Dér. du rad. de baguenauder*; suff. -ier*. |