| BADMINTON, subst. masc. SP. Jeu s'apparentant au tennis, dans lequel les partenaires se renvoient, par-dessus un filet à l'aide d'une raquette, un volant où sont fichées plusieurs petites plumes : 1. Le polo, dont le rôle mondain est fort important, se joue au Ranelagh, à Hurlingham et à Roehampton, grands centres d'écuries et d'entraînement de poneys; le jeu de paume, le badminton ou les rackets sont pratiqués dans les clubs privés.
Morand, Londres,1933, p. 140. 2. Aujourd'hui, la faveur du badminton est immense, spécialement chez les Anglais qui en sont restés les grands spécialistes (...). On y joue sur un court, comme au tennis, mais de dimensions beaucoup plus réduites (...). La particularité du badminton est de comporter non pas une balle mais un volant, sorte de boule de liège d'une trentaine de millimètres de diamètre.
Alleau1964. Prononc. : [badmintɔn]. Lar. encyclop. donne la transcr. : badminton. Étymol. et Hist. 1898 jeux (G. de Saint Clair, La Paume et le lawn-tennis ds Mack. t. 1, p. 136 : [...] le drive, incourt, outcourt, badminton); 1948 « id. » (Nouv. Lar. Univ.). Du topon. Badminton House (Mack, op. cit.; FEW t. 18, p. 13) siège du duché de Beaufort dans le Gloucestershire, en Angleterre, ce sport, qui sous une forme un peu différente, s'inspirait du jeu de volant, passé de mode, ayant été pratiqué dans l'établissement de bains de cet endroit, en 1873, par les officiers de l'armée anglaise des Indes. L'angl. badminton est attesté au sens sportif dep. 1874 (Daily News 25 mars ds NED). Fréq. abs. littér. : 2. |