| BACHOTEUR2, EUSE, subst. Familier A.− Masc., vieilli. ,,Professeur attentif au succès des candidats`` (Lyc. 1892 ds Esn. 1966). B.− Cour., masc. et fém. Celui, celle qui bachote, qui prépare un examen ou un concours d'une façon principalement mnémonique; p. ext. celui, celle qui travaille avec un acharnement obstiné ou obtus : 1. Il avait été un bon élève des Pères, repris à dix-sept ans par les Jésuites de l'ancien collège des Postes de la rue d'Ulm, émigré à Viroflay lors de la séparation, et qu'on appelait dans l'argot de l'école, Sainte-Ginette. Sainte-Ginette envoyait à l'x, bon an mal an, une trentaine de postards, bachoteurs acharnés et méthodiques, mal dégrossis et parfois cafards, ...
Abellio, Heureux les pacifiques,1946, p. 21. − Rare. Celui qui participe à l'épreuve du baccalauréat : 2. Il [l'abbé] portait un bissac lourdement chargé et balançait négligemment son bréviaire au bout d'une ficelle, comme font les bachoteurs leur encrier (Boris Vian, L'Automne à Pékin, p. 194).
Rheims1969. Rem. 1reattest. a) 1892 supra; b) 1946 (supra ex. 1); dér. de bachot2*; suff. -eur2*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Esn. 1966. − Rheims 1969. |