| BACC(H)ARIS,(BACCARIS, BACCHARIS) subst. fém. BOT. Plante que les Anciens recherchaient pour en faire (avec la racine) un onguent parfumé ou pour tresser les fleurs en couronne : Le Chef-des-odeurs-suaves, pâle et long comme un flambeau de cire, s'avança vers Hamilcar pour écraser dans ses mains un rouleau de métopion, tandis que deux autres lui frottaient les talons avec des feuilles de baccaris.
Flaubert, Salammbô,t. 1, 1863, p. 148. Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Lar. 19eSuppl. 1878 et Guérin 1892. PRONONC. − Seule transcr. ds Land. 1834 et Gattel 1841 : ba-ka-rice. Ac. Compl. 1842, s.v. baccharis, renvoie à baccaris; Besch. 1845, s.v. baccaris, à baccharide. Lar. 19edonne uniquement baccaris; Guérin 1892 admet baccharis, bacchar ou baccar. Les dict. mod. (p. ex. Lar. encyclop., Quillet 1965) écrivent bacc(h)aris. ÉTYMOL. ET HIST. − 1834 bot. baccharis (Land. : Baccharis. Espèce de plante); 1838 id. baccaris (Ac. Compl. 1842 : Baccaris. Plante odoriférante dont les anciens se servaient dans les enchantements, et qu'on croit être le Gant-Notre-Dame).
Empr. au lat. baccaris « espèce d'immortelle orientale » (Pline, Nat., 12, 45 ds TLL s.v., 1650, 69; cf. 21, 29, ibid., 1650, 69); André Bot., p. 49. STAT. − Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Bouillet 1859 (s.v. baccar). − Prév. 1755. − Privat-Foc. 1870 (s.v. bacar). − Tondr.-Vill. 1968. |