| BABY-FOOT, subst. masc. inv. Football de table se jouant dans les cafés, foyers de jeunes, etc., à l'aide de figures montées sur tiges mobiles. Une partie de baby-foot; faire, jouer un baby-foot : La jeunesse dorée de l'endroit est en train de jouer au baby-foot. Elle fait un boucan de tous les diables (...). Ça n'a, bien entendu, qu'un rapport lointain avec notre Catherine, mais ça en a un petit fumet malgré tout.
Giono, Les Grands chemins,1951, p. 155. − P. méton. Meuble sur lequel sont montées les figures de ce jeu. Acheter, louer un baby-foot. PRONONC. : [babifut]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1951, supra.
Composé de l'élément préf. angl. baby-* et de foot abrév. de foot-ball*, en raison de la forme de ce billard miniature où l'on se sert des pieds des joueurs en bois pour envoyer la bille dans le but adverse. BBG. − Becker (K.). Sportanglizismen im modernen Französisch. Meisenheim, 1970, p. 34. − Mitterand (H.). Vocab. arg. et pop. des E.O.R. [...] de l'Ec. de Sète. Fr. mod. 1954, t. 22, p. 215 (s.v. baby-crack). − Recke (P.). Die Französische Sportsprache. Schorndorf, 1971, p. 52, 65. |