| BABILLEUR, EUSE, adj. et subst. (Celui) qui aime à babiller, à parler beaucoup. Synon. babillard :... j'eus soin de ne pas troubler sa prière ou son sommeil et de décamper sans bruit pour aller sur le palier trouver Fannelly et d'autres babilleuses, avec qui l'on errait une partie de la nuit dans le grenier aux oignons et dans les tribunes de l'orgue.
G. Sand, Histoire de ma vie,t. 3, 1855, p. 175. − Arg. ,,Journal`` (France 1907). ÉTYMOL. ET HIST. − Début xves. fém. babileresse « celle qui babille » (J. Gallopez, Pelerin. de la vie hum., Ars 2319, fo58 rods Gdf. Compl. : Vous n'estez que une babileresse), forme isolée; 1499 babilleur (Le Chasteau de labour, ibid. : Et barat n'est q'un babilleur) − 1529, Dadouville, ibid.; repris au xixes., 1855 lang. commune, supra, et en arg. 1883 (Larch. Suppl. p. 9 : Babilleur. Journal).
Dér. de babiller*; suff. -eur2*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − France 1907. − Rheims 1969. |