| BABILLET, subst. masc. Néol. d'aut., p. plaisant. Petit billet, lettre : Depuis quinze jours, c'est un échange de petits billets, de notules diplomatiques de la part de MmeCharpentier pour avoir à dîner, un vendredi, l'ancien dictateur. Burty est l'ambassadeur et le commissionnaire chargé d'exprimer tout ce que ne contiennent pas les babillets et de faire assavoir au futur maître de la France que la petite femme se fait fort, s'il vient chez elle, de lui amener tout le haut commerce parisien.
E. et J. de Goncourt, Journal,1877, p. 1167. ÉTYMOL. ET HIST.
I.− xveou xvies. « petit babillard » (Farce d'un gentilh. Anc. Th. fr., I, 268 ds Gdf. Compl. : Que fault il a ce babillet?), attest. isolée.
II.−1877 « petit billet », supra.
I dér. du rad. de babiller*; suff. -et*; II croisement de billet* et de babiller*; à rapprocher du sens arg. de babillard*, babilleur*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Lew. 1960, p. 154. |