| BABILLERIE, subst. fém. Vx, inus. Action de babiller, bavardage. Rem. 1. A été employé pour babil (Besch. 1845). 2. Guérin 1892 renvoie à babillarderie « habitude de babiller, bavardage ». PRONONC. − Seule transcr. ds Littré : ba-bi-lle-rie, ll mouillées (à ce sujet cf. babillage). ÉTYMOL. ET HIST. − 1562 « ce qu'on dit en babillant » (Calvin, Serm. sur l'Epitre aux Ephesiens, 38 ds Hug. : Il n'y a celuy qui ne soit bien aise d'ouir des petites babilleries); av. 1602 « qualité de ceux qui babillent » (St François de Sales, Entretiens spirituels, 9, ibid. : La babillerie ... nous fait tellement parler que nous ostons le temps aux autres de parler à leur tour) − 1611, Cotgr.; repris dep. Besch. 1845 comme ,,vieux mot``.
Dér. de babiller*; suff. -erie*. |