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BÊCHEUR2, EUSE, subst. et adj.
A.− Pop. (Celui qui est) médisant, mauvaise langue :
1. Geffroy, ce tendre, est devenu pas mal bêcheur; et sauf deux ou trois talents de peintre ou de sculpteur pour lesquels il a une sorte de religion fanatique, il éreinte à peu près tout le monde et toute chose. E. et J. de Goncourt, Journal,1889, p. 979.
P. ext. (Celui qui est) prétentieux, poseur, snob :
2. ... Tu trouves peut-être que je suis bêcheuse? ... mais non... c'est cette prise de voile qui m'a inspiré un désir fou de respirer, de m'amuser, de monter à cheval, de danser, de faire faire de jolies toilettes... Gyp, Mariage civil,1892, p. 47.
Subst. fém. Une petite bêcheuse (Rob. Suppl. 1970); une bêcheuse, une mijaurée (Esn.1966).
B.− Arg. Bêcheur. Avocat. Avocat bêcheur. Magistrat (avocat général ou procureur de la République) chargé du ministère public.
Orth. − Les dict. gén. traitent le terme qui signifie « médisant, malveillant » s.v. bêcheur (ê accent circonflexe). Littré, qui enregistre le verbe bécher « critiquer vivement quelqu'un », ne donne pas le subst. correspondant.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1833 subst. « personne qui critique, raille, dit du mal » (Moreau-Christophe, Arg. d'apr. Esn.). Dér. de bécher2*; suff. -eur2*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 2.