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BÉNÉFICIER1, subst. masc. et adj. masc.
HISTOIRE
A.− Emploi subst. Celui qui possède un ou plusieurs bénéfices ecclésiastiques. Gros bénéficier, riche bénéficier :
1. De même, dans la collation de certains bénéfices ecclésiastiques, (...) c'était le supérieur, roi, pape ou seigneur, qui nommait le bénéficier. Guizot, Hist. gén. de la civilisation en Europe,1828, p. 20.
Péj. Synon. de profiteur :
2. Heureux bénéficiers de la littérature, Arrivés là [à l'Académie] par droit de primogéniture... A. Pommier, Crâneries et dettes de cœur,1842, p. 37.
3. Nous sommes ici d'accord pour déclasser ce qu'un spectateur, un bénéficier, un héritier comme Barrès nomme « les magnifiques luttes rhénanes » et qu'il oppose à l'« ignoble pacifisme »... A. Thibaudet, Les Princes lorrains,1924, p. 148.
B.− Emploi adj. (en constr. d'apposition), rare. [En parlant d'une pers.] Qui possède un ou plusieurs bénéfices ecclésiastiques :
4. M. Le Roi, abbé de Haute-Fontaine, (...) était (...) un janséniste modéré, éclairé, quelque peu bénéficier, plus même qu'il n'eût convenu à un Port-Royaliste austère. Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 3, 1848, p. 564.
Prononc. : [benefisje]. Étymol. et Hist. 1272 dr. médiév. « possesseur d'un bénéfice ecclésiastique » (A.N.S. 104, pièce 12 dans Gdf. Compl. : Clerc beneficier); 1remoitié xives. (Gilles Li Muisis, Poésies, dans T.-L.). Empr. au lat. médiév. beneficiarius, de même sens, anno 822 (Adalhardi abb. corbejens. statuta, lib. 2, c. 17, éd. Levillain, LMA, t. 13, 1900, p. 386 dans Nierm.). Fréq. abs. littér. : 13.